L Affaire Enron

nombre considérable de scandales frappant les sociétés cotées (ENRON, WORLDCOM et même le Crédit Lyonnais…) ont suscité une réflexion sur le contrôle des comportements des dirigeants des entreprises, et plus particulièrement des entreprises cotées sur les marchés financiers. En effet, les règles existantes, et notamment les règles comptables, ont prouvé leur inefficacité de façon spectaculaire, comme dans le cas Enron. Dans cette affaire, jusqu'à l'annonce de la faillite de cette entreprise géante

été régies par le règlement (CE) 1606/2002 du 19 juillet 2002. Cette recherche de nouvelles normes internationales fait suite aux scandales financiers qui ont troublé la fin de ce millénaire et qui ont sévi de part et d’autre de l’Atlantique (affaire ENRON…….). Pour rétablir le calme et la confiance des investisseurs et de toutes les autres parties prenantes du monde économique (épargnants, Etat…) il a été décidé cette adoption d’un nouveau référentiel comptable visant à garantir une meilleure

loi de 2002 sur la réforme de la comptabilité des sociétés cotées et la protection des investisseurs appelée Loi Sarbanes-Oxley d’après le nom de ses promoteurs, est une loi fédérale votée en réponse aux différents scandales financiers (Parmalat, Enron, Worldcom…) qui ont fait apparaître au grand jour les failles de la législation comptable et financière des entreprises. Cette loi introduit : - l’obligation pour les Présidents et les Directeurs Financiers de certifier personnellement les comptes ;

sociétés cotées et la protection des investisseurs, imposant de nouvelles règles sur la comptabilité et la transparence financière. Elle fait suite aux différents scandales financiers révélés aux USA et dans le monde au début des années 2000. Exemple : Enron, Worldcom… Loi sur la sécurité financière (LSF) : adopté le 17/07/2003 en France afin de renforcer les dispositions légales en matière de gouvernance d’entreprise. Elle repose principalement sur : * Une responsabilité accrue des dirigeants.

aux banques de l'ensemble de l'Union Européenne, fait de la notation financière des risques par une agence indépendante un instrument essentiel de la gestion du risque de crédit par la banques. Que se soit pour la crise de 2008 ou bien la faillite ENRON, les agences de notation sont montrées du doigt à chaque crise financière et leur indépendance est constamment remis en question. Aujourd'hui, elles auraient conduit la Grèce au bord de la faillite et aggravé la crise financière de la zone Euro par

régulation de l’audit est un sujet plus que jamais d’actualité compte tenu de l’ampleur des scandales financiers, tel que l’affaire Enron ou encore WorldCom, qui ont marqué le début du XXIème siècle. Récemment un nouveau scandale a vu le jour, l’affaire Scott London, impliquant un partenaire du cabinet d’audit externe à renommée internationale, KPMG. Les affaires Enron et WorldCom avaient créé une crise de confiance sur la qualité de l’audit. Aujourd’hui, les fautes professionnelles de l’auditeur de

management), les banques occidentales y avaient confié des fonds mais sauvetage (« too big to fail »): n'ayant rien anticipé marché a révisé leur jugement sur les risques du pays puis les pays émergents. Crise des valeur technologiques et affaire Enron (société de courtage en énergie soutenue par des agences de notation et logeait dans des paradis fiscaux) entre 2001 et 2005 car baisse forte des taux directeurs pour contrer cela, surtout hausse du spread en Europe. inversion de la courbe

permanente et impossible à traduire. En autorisant les sociétés européennes à préférer les normes américaines, on avantagerait indûment les intérêts américains. Ces règles plus fiables en apparence sont aussi plus faciles à détourner, les récentes affaires Enron et Worldcom mettent en évidence certaines fragilités. Les Américains sont contraints, de fabriquer des règles de plus en plus complexes et facilement l’objet d’interprétation afin d’éviter des procès. L’Europe voudrait que les normes internationales

universelles qui inspirerait les bonnes pratiques tant au monde des affaires qu’aux gouvernements et aux organisations chargées de la régulation de la mondialisation ». Mamadou Dicko Baldé, DBA, Université de Sherbrooke Fin des années 90, le mouvement des alter-mondialistes supporte le développement du processus de gouvernance locale; Début des années 2000, renouveau de la « corporate governance » avec les faillites de ENRON, WorldCom, Vivandi, etc. Au courant des années 2000, regain d’importance

financiers illégaux célèbres comme celui qui valut la chute du géant américain Enron. Une discussion sur les notions d’actif (« valeur des moyens ») et de passif (« le financement ») est particulièrement intéressante, explicitant ce que cette typologie ne met pas en valeur à savoir les ressources humaines, les savoirs faire, la clientèle et la réputation. Ainsi, il explique que la finance n’est pas uniquement une affaire comptable ! Le quatrième chapitre s’ouvre sur les garants du système financier