L Ailleurs Baudelairien

temps présent. Mais le passé de Meursault est tellement résumé, réduit à des indications lapidaires, qu’il semble mécanisé. Les phrases courtes, à l’apparente simplicité, réduisent les actions à leur simple procès, sans réelle implications. Par ailleurs, l’ajout du présent de narration ancre plus encore la parole du narrateur dans le présent. Finalement : aucun retour réel dans le passé, et aucune projection dans le futur. (Cf la proposition du patron : pas d’évolution de carrière souhaitée,

siècle le romantisme peut être considéré comme un courant littéraire qui relève d’une vision de l’homme et de ses rapports à lui-même et au monde. Une vision qui établit des relations de sensibilité étroites entre le poète et son moi propre. Par ailleurs, il se fonde sur une esthétique qui s’oppose fondamentalement au classicisme. Sous le romantisme, le poète est libéré de toute contrainte, notamment dans le domaine du théâtre classique. Il faut noter que déjà en 1820, Alphonse De La Martine écrit

vieux désespoir de la chanson française »11. Néanmoins, si sa carrière a été, nous le verrons, véritablement hors norme, la raison de cette caractéristique n'est pas due qu'à son rapport avec le public et les médias. Elle est également à chercher ailleurs, dans cet univers si particulier que forme son œuvre. En effet, bien qu'il explore les mêmes thèmes que ses contemporains : sexe, drogue et dérision (nous sommes au tournant des années 70-80), il le fera en mêlant à ces thèmes rebattus pour l'époque

que de puiser ds cet irrationnel de quoi réinventer son monde, de quoi reconstruire ses images EX : « Oui et non » (97) : véritable entreprise de voir ici ce que les autres ne voient pas, de dépasser la réalité du dessin de MR pour aller vers un ailleurs inconnu et invisible, vers une autre sphère que celle du monde réel. Ici MR fournit peu de matière à E : une pelure d’orange et une fléchette = 2 élts disparates qui ne rentrent pas en coïncidence et ne construisent pas un univers à proprement

phases d'apogée. Louis Sébastien Mercier en donne une première illustration dans «L'an 2440 » (1771), en décrivant la société que les Lumières aimeraient voir instaurée. La nostalgie de l'Antique. La société parfaite est projetée dans un ailleurs impossible ou dans un futur lointain. Sinon, elle est incarnée par un passé plus ou moins mythique. Le cyclique inspire les auteurs du 18e autour de l'idée selon laquelle l'âge d'or des sociétés humaines correspond au début de l'empire romain. (pureté

pour qui l’écriture est souffrance, travail solitaire, qui demande patience ( ≠ Stendhal et Balzac). L’influence du romantisme D’un coté, personnalité romantique, tendance à l’exaltation du moi, insatisfaction devant la réalité, aspiration à un ‘ailleurs’ ( éléments présents dans ses premières œuvres). Mais ,d’autre part, désir de rupture avec le romantisme ( pour arriver à considérer que l’œuvre est sa propre fin). Voilà les aspects principaux NEUTRALISATION de soi Travail de documentation et d’observation

cette notion complexe qu’est l’Idéal. Plus d’extraits de « Chanson d’après-midi » de Charles Baudelaire [...] Les heures passées en sa compagnie semblent être autant de moments où le poète échappe au spleen qui le guette. Concentré de la femme baudelairienne, cette inconnue fait écho aux autres figures féminines qui parcourent les Fleurs du mal, mais ici le côté fatal est gommé au profit d’une relation salvatrice qu’on ne retrouve ni dans le « Poison », ni dans le « Vampire ». C’est d’ailleurs plutôt

début du XXème siècle. En effet, l’Espagne, suite à cet échec cuisant, connut une véritable crise, économique, politique et sociale qui laissera présupposer la nécessité pour cette nation d’être « régénérée », afin de prendre un second souffle. Par ailleurs, il n’est pas rare, pour compléter quelque peu ce terne tableau de la réalité économique et politique de l’Espagne de la défaite de 1898, de trouver, aujourd’hui encore, des gravures, des illustrations tirées de la presse notamment, qui nous figurent

comme à un centre de force, dans une zone de protection majeure. Il mène à fond ce « rêve de hutte » que connaissent bien ceux qui aiment les images légendaires des maisons primitives. Mais dans la plupart de nos rêves de hutte, nous souhaitons vivre ailleurs, [46] loin de la maison encombrée, loin des soucis citadins. Nous fuyons en pensée pour chercher un vrai refuge. Plus heureux que les rêveurs de lointaines évasions, Bachelin trouve dans la maison même la racine de la rêverie de la hutte. Il n'a

la nécessité d’établir des définitions claires de ces deux champs de la littérature en nous aidant de travaux récents sur la question des genres littéraires comme ceux de Dominique Combe. Les travaux de Michèle Aquien en stylistique nous ont par ailleurs permis de tenter de cerner, à défaut d’en proposer une définition arrêtée, le « genre fuyant » du lyrisme, essentiel dans la constitution du récit poétique. L’apport théorique et descriptif majeur pour notre réflexion et nos tentatives de définition