L Ailleurs Baudelairien

compagne. Celle-ci est peut-être la fascinante métisse Jeanne Duval, actrice adorée en son temps et muse de nombreux artistes. Le texte rend hommage aux pouvoirs du rêve, du souvenir et des sens : nous sommes ici plongés dans le bonheur de l’Idéal baudelairien. LECTURE………. 1 Fin intro : (QUESTION) Nous allons donc montrer que B décrit dans ce texte un paradis qu’il imagine et nous offre. (PLAN) Nous suivrons 1 plan composé, en montrant tout d’abord que l’île est un lieu d’harmonie ; puis que la nature

a employé ces oppositions (l’oxymore « feu clair » et l’antithèse « le langage des choses muettes ») pour nous ramener à notre condition d’hommes, esclaves de nos vices.                    Ce poème constitue donc une bonne évocation « spleen baudelairien », qui repose sur la conscience que le monde est injuste, que la société telle qu’elle est n’est qu’un échec, et sur la conviction que rien ne pourra y changer quelque chose, toute tentative restera un échec, puisque, comme Baudelaire le pensait

est d'abord perçue comme une intrusion. L'essentiel est déjà ailleurs, dans cet atelier qui suscite d'ailleurs immédiatement l'effroi, avec sa « si terrible peinture, rugueuse, éclatante, d'une violence de tons qui la blessait » (p. 74). L'indifférence spontanée et constitutive de l'artiste aux critères de la « bonne vie » amoureuse et domestique prônée par Christine est bien marquée par les figures de l'éloignement : Claude est ailleurs, « c'était au-delà qu'il vivait », décrit et perçu de loin,

progression qui se rapproche de plus en plus de l’objet jusqu’au « ventre putride ». Le poète ne capte pas seulement la réalité matérielle du monde, il associe les sensations par un jeu de synesthésies, afin de révéler les mystères du monde. L’objet baudelairien le plus banal ouvre ainsi sur des profondeurs : l’horloge devient un « dieu sinistre, effrayant, impassible » qui conduit inéluctablement à la mort. Par les réseaux métaphoriques, il entre « comme un coup de couteau/ dans [le] cœur plaintif »

gagner plus d'argent, car il comprenait que la vie du poète était oui, une vie d'artiste mais aussi une vie des privations. Mais, dans ce domaine, il n'a pas de chance. Cependant, les arts plastiques ont une influence considérable sur la poésie baudelairienne, certains poèmes des "Fleurs du mal" sont des vocations d’œuvres d'art (statue - le masque mais aussi dans "La beauté", toujours désigné par une femme). Pour Baudelaire, l’œuvre d'art est "destinale", elle doit refléter le destin. En regardant

nous que le débat auquel on se livre sur les temps passé est plus que vain. Vain débat Qu’il est grand le recul pour comprendre l’Histoire et bannir les brouillards que le temps véhicule ! Qu’il est grand ce recul ! Mais laissons là l’Histoire et ailleurs allons voir… Autre échelle, autre enjeu, et pourtant même aveu… Qu’il est long le délai pour déchiffrer enfin les clés d’un quotidien que l’on ne soupçonnait ! Qu’il est long ce délai ! Si lente est la raison !… Que d’erreurs en son nom ! Édifiant

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1 1 LPB/ 1 Guillaume APOLLINAIRE, « Les colchiques », Alcools (1913). Parcours : Modernité poétique ? Introduction En vérité, Apollinaire n’a réellement finalisé et coordonné que deux recueils strictement poétiques : Alcools (1898-1913) publié au printemps 1913 et Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre, 1913-1916, publié fin 1918. Souvent réduit à un manifeste de la Modernité, Alcools se présente plutôt comme une suite de tableaux variés, plus ou

lui paraît étrange et inexplicable : Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître?/ Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas ».  Cet univers où s’aventure le poète et cette absurdité de la destinée humaine nous rappelle le spleen Baudelairien, image que nous retrouvons dans « Le gouffre »12, extrait des fleurs du mal : Hélas ! Tout est abîme,-action, désir, rêve, […]Maintes fois de la peur je sens passer le vent En haut en bas, partout, la

factice (« Brabant de légende »). Dans ses Études sur huit écrivains d’aujourd’hui (1990), Jean-Pierre Richard parle, à propos de Michon, de « brouillage subjectif [qui…] est l’une des caractéristiques les plus séduisantes de l’effet Michon » et ailleurs d’une « rhétorique de l’indécision », observations qui résument bien la démarche de Michon dans ses Vies minuscules. Tous ces signes de la présence du narrateur montrent l’empathie de ce dernier pour ces êtres qui sont devenus ses personnages et

et littéraire La perspective historique du dandysme La perspective littéraire du dandysme, de Balzac à Gautier Le dandysme et Barbey d’Aurevilly 2. Le dandysme baudelairien : Culte de soi-même Dandysme - amour et argent ? Dandysme – institution aristocratique Dandysme – institution héroïque Dandysme, c’est le duel 3. Le dandysme baudelairien : Culte du Beau 36 42 45 47 53 61 65 65 69 73 78 83 7 L’union de l’esthétique de la superficialité et la haute métaphysique 84 Le culte de la Beauté