L Ailleurs Baudelairien

plus tard ? Kandinsky serait alors en avance sur la recherche d’un nouveau langage et anticiperait ce que fera Schönberg avec la composition sérielle : la formalisation objective qui garantisse à l’art une pérennité fondée ailleurs qu’en la certitude subjective de l’affect : celle de la grande forme, de la « composition » ? Comme l’a puissamment exprimé Adorno, en se faisant oeuvre, le geste solitaire expressionniste se retourne en son contraire, devenant pure technique de

Confession d’un enfant du siècle (1836). Le « spleen » baudelairien participe aussi de ce portrait du romantique en mélancolique. Mais le romantique n’est pas égocentrique: il s’intéresse à l’autre, à l’autrefois et à l’ailleurs. L’amour est ainsi l’un des thèmes privilégiés du mouvement; la fascination pour le passé trouve dans le Moyen Âge gothique une source d’inspiration intarissable; l’exotisme illustre le goût des romantiques pour un ailleurs idéalisé et inaccessible. Le romantisme nourrit enfin

une conception très moderne de la littérature qui, sur le modèle baudelairien, parle de la jouissance physique comme d’ une simple et naturelle donnée humaine. Si l’homosexualité n’ est pas affichée, les accords féminins servant encore de leurre, elle s’inscrit en creux dans le recueil et dit à mots couverts, sous le mode de la discrétion, la différence de sexualité qui existe comme autant de nuances dans le genre humain. D’ ailleurs, par le choix du terme romance dans le titre, comment ne pas lire

auto » qui commence par :  « Le 31 du mois d’Aout 1914  Je partis de Deauville un peu avant minuit Dans la petite auto de Rouveyre » Dans ce poème, il cherche à marquer la transition entre la paix et les temps de guerre. - On constate par ailleurs une démarche originale qui consiste à jouer sur plusieurs temps et plusieurs lieux, donc plusieurs récits en même temps : c’est la simultanéité. - Le ridicule même trouve sa place dans son œuvre, il est même recherché. Cf L’Esprit nouveau et les

linéaire)***Musicalité : triptyque       * Invitation au voyage, femme paysage : 1ère strophe       * Un intérieur : 2ème strophe       * La ville : 3ème stropheMET EN SCENE : le désir d'évasion, de voyage et de recherche d'un ailleurs idéal Amour/art/imagination => vision romantique/exotique : lieu imaginaire -> l'âme peut trouver la quiétude/beauté absentes du monde réel

vices et à tous les péchés, peuple de marionnettes actionnées par le Diable. Mais le pire de tous ces vices, celui qui surpasse l'envie, le péché, la lésine, et même le crime que nous n'osons pas commettre par lâcheté, c'est l'Ennui. Cet Ennui Baudelairien, le spleen, n'a pas grand-chose à voir avec celui que nous pouvons éprouver pendant les moments de désoeuvrement. C'est un accablement total, un profond mal de vivre, ce que nous pourrions appeler aujourd'hui une forme de dépression nerveuse et

illustrent parfaitement ce goût pour le moyen-âge, pour l’étrange et le mystère. Et les poèmes de Macpherson montrent bien la fascination du 19ème pour un passé encore plus reculé. Le goût de l’étrange et du surnaturel, inséparable de l’évocation d’un « ailleurs » caractérise aussi les œuvres de Coleridge (la ballade du vieux marin 1798). Quant à Byron, qui incarna à la perfection certains traits de la figure romantique, il mêle la peinture de l’Orient à un lyrisme méditatif dans un célèbre récit de voyage

prouvait que dérrière son apparence furieuse, excitée à l’égard de ma solitude trop éxagérée, se cachait un homme qui avait besoin de son enfant, qui ressentait le poids de plus en plus pesant de ce vide, il me voyait grandir tout en construisant ma vie ailleurs. J’ai autant besoin de mes parents qu’eux de moi, néanmoins j’avoue que je ne suis pas prête d’abondonner la plus miniscule parcelle de mon monde à moi, ce monde que j’ai construit seule dans l’obscurité, ce monde où j’ai appris à être forte,

dialectique de l’individuel et de l’universel, qui est l’une des pierres d’achoppement du Romantisme, ne laisse pas d’être opératoire de nos jours. Pour tenter d’éclairer ce parallélisme, il nous semble important de revenir à la conception baudelairienne de la modernité poétique qui, synthétisant les interrogations de l’artiste, servira à la fois de prisme et de contrepoint pour envisager le Romantisme moderne. Romantique par goût et en raison de ses fréquentations et de ses admirations, quelles

critique des philosophes : « Candide tremblait comme un philosophe » « il s’enfuit » les philosophes ne connaissent pas le dure réalité du monde. V) critique de Leibniz : « Harmonie » « le meilleur des mondes » « aller raisonner ailleurs des effets et des causes » langage hyperbolique répétition de si, critique de l’optimisme, la guerre est bien faite car elle enlève de la surface de la terre 9 à 10 mille coquins. Chapitre 6 de candide Mort de jacques, tremblement de