L Ailleurs Baudelairien

transforme la réalité du quotidien 2ème partie : le poète réinvente le regard .Il regarde autrement Par ailleurs le poète est un "visionnaire" (Hugo, Rimbaud) qui peut, par son don, être le médium entre le réel et l'au-delà. Il insuffle de l'espoir à ceux qui n'en ont pas, il voit plus loin que le présent. Comme Hugo, il "prophétise des jours meilleurs". Les pieds ici, les yeux ailleurs .Il est l’homme des utopies Pour Victor Hugo, le poète est un visionnaire, qui a la lumière divine et doit

constamment abordée dans le recueil : Ce titre peut être rapproché de l'expression "avoir les mains libres". • Il peut également être synonyme de liberté dans l'approche artistique : • chaque artiste vient avec son talent et sa technique. • Par ailleurs, dans l'ensemble du recueil, 5 poèmes ont le mot main dans leurs titres: "Les Mains libres", "Main et fruits", "Belle main" et "Des nuages dans les mains". • De plus, les mains sont excessivement présentes dans les dessins. "Non, Monsieur, Paul

( de la révolte à la soumission à la "Muse" ("féal") : l'enfant se métamorphose en chevalier ("un pied" (blessé) "près de mon cœur" (inspiré) et "les élastiques" deviennent des "lyres" Poésie et voyage ouvrent tous les deux sur un ailleurs et laissent libre cours à l'imagination et aux rêves : littérature médiévale, contes enfantins (Petit Poucet). Liberté de mouvement et liberté de création sont donc associées. III° PARTIE : CE POETE VOYAGEUR NE SE PREND PAS AU SERIEUX 1§

femme, avec l’éloge des différentes parties de son corps ou l’on ressent une certaine proximité entre la femme et le poète. Cette proximité permet un rêve éveillé, un voyage à la fois sensuel et spirituel, un voyage maritime qui mène le poète vers un ailleurs, un monde idéal. Le poète se compare donc à un navire voguant sur les flots de la chevelure de Jeanne Duval. Ainsi, la femme permet l’accès à l’Idéal par sa sensualité. Toutefois, la femme est aussi une personne inconstante, le poète met donc en

notait déjà, dans sa Critique de la faculté de juger, : « Une beauté naturelle est une belle chose, la beauté artistique est une belle représentation d’une chose », quelle que soit, par ailleurs, sa beauté ou sa laideur naturelle. Ainsi que l’illustre, de façon emblématique, « Une Charogne » – morbide élégie baudelairienne, qui compose le bouquet des Fleurs du Mal – il peut donc y avoir une figuration esthétique, voire poétique, de l’affreux, de l’horrible, de l’abject ou du laid, dans la mesure où,

). Or, le vers de Jules Laforgue semble sonner également volontairement “faux” ; Mallarmé dit à son propos que “Laforgue nous initia au charme certain du vers faux”. Au vers 12, le poète parle du “Spleen”, faisant directement allusion au spleen baudelairien, et qui signifie l’angoisse, la mélancolie, le mal-être… Enfin, au vers 21, Laforgue évoque le “Styx de nos arts danaïdes”, le Styx désignant dans la mythologie grecque le fleuve menant aux enfers, et les danaïdes faisant référence aux filles de

« l’enfer, l’éternelle peine », en soulignant la polysémie du terme « peine ». En effet, les premiers hommes furent bannis du jardin d’Eden et condamnés à travailler la terre pour en obtenir les bienfaits : la punition se fait par la souffrance. Par ailleurs, la phrase « si la damnation est éternelle ! » semble être biffée, à moins que ce ne soit « si la damnation est éternelle, c’est encore la vie ». Dans ce cas, la vie est associée à la damnation. L’adjectif « éternelle » et l’adverbe « encore » démontrent

l’exotisme rajouté à celui de l’élégance paysanne. (p. 81) Ici l’ébahissement est collectif (“le souffle coupé”, “rêveur”). Angelica introduit la vie (Tancrède sent battre les veines de ses tempes, le Prince accourt), et bouscule le protocole figé. Par ailleurs, on peut considérer ce passage comme une réécriture de la traditionnelle rencontre entre la jeune fille pauvre et le prince charmant dans les Contes. En effet, Angelica n’est pas dans son milieu (le texte rappelle ses origines paysannes et évoque

il faut rechercher les causes du phénomène, expliquer les faits humains. C'est une étude de la société, le monde propose une véritable mythologie moderne. Balzac, La Fille aux yeux d'or (1834-1835) C'est dans le long prologue d'un roman par ailleurs fort court, La Fille aux yeux d'or, que Balzac a le plus longuement disséqué et exploré "l'anatomie" du corps social de ce Paris qui le hante et le fascine tout à la fois puisqu'il est en même temps le lieu par excellence du pouvoir et de la perdition

d’​Alcools, le poème débute par une dédicace, ici à Fernand Fleuret,                                ami d’Apollinaire et poète, membre de l’entourage mondain et littéraire d’Apollinaire avec André                          Billy et André Salmon par ailleurs invoqués dans le reste du recueil.   Il s’inscrit dans une suite de plusieurs poèmes datés de 1912 (“Marizibill” et “Marie”). Quand on                                sait que le poète a placé les poèmes de 1912 en début (“Zone”, “Le pont Mirabeau”)