L Alter Ego

vingt-huit. Ce premier livre fut publié en 1580. Nous cherchons à expliquer la manière dont Montaigne met en relief la dimension fusionnelle de l'amitié qu'il décrit. Dans un premier temps, nous traiterons d'une amitié unique. Ensuite, d'un alter ego. Nous concluerons sur la mise en relief de cette amitié.

Bergotte dans le tome précédent ( Du coté de Chez Swann). Il y a une construction du souvenir à partir de la métaphore de la stalactite L'auteur-narrateur rencontre alors son vrai double fantasmé ( Bergotte n'a jamais existé),son reflet, son alter ego Ce portrait de Bergotte c'est le portrait de Proust lui même dans un moment d'humour littéraire

la série télévisée 21 Jump Street. Il a ensuite voulu se détacher de son image de jeune premier en se consacrant principalement à l'interprétation de personnages originaux et excentriques tels qu'Edward dans Edward aux mains d'argent, Raoul Duke (alter ego de l'écrivain culte Hunter S. Thompson) dans Las Vegas Parano, Ichabod Crane dans Sleepy Hollow, Jack Sparrow dans la saga Pirates des Caraïbes, le Chapelier fou dans Alice au pays des merveilles et Barnabas Collins dans Dark Shadows. Il a également

une chose. Dans un second temps, nous savons qu'autrui n'est pas une chose, c'est un individu humain comme moi, une sorte d'alter-ego. L'autre est un sujet qui porte sur moi un regard subjectif auquel je me confronte. Pour penser, il faut que je me confronte à autrui. Ainsi, être prisonnier du jugement d'autrui c'est être prisonnier du regard d'autrui, d'un alter-ego. Nous verrons ainsi, dans quelle mesure sommes-nous prisonnier du jugement d'autrui. Pour cela, nous verrons dans un premier temps

de ma part la reconnaissance d’un autre ego. Paul Ricœur résume ainsi le propos que tient Husserl dans ses Méditations cartésiennes : « Le sens ‘‘autrui’’ est emprunté au sens ‘‘moi’’, parce qu’il faut d’abord donner sens à ‘‘moi’’ et à ‘‘mon propre’’, pour donner sens à ‘‘autrui’’ et à ‘‘monde d’autrui’’. Il y a ‘‘étranger’’ parce qu’il y a ‘‘propre’’ et non l’inverse. Le sens ‘‘moi’’ se transfère de moi à autrui, s’il est vrai qu’autrui est un alter ego » (Ricœur, A l’école de la phénoménologie

Autrui peut se définir comme l'autre, le différent mais paradoxalement, s'il est autre que moi il est aussi mon semblable, mon alter-ego. On peut donc dire qu'autrui est à la fois le même et l'autre. La philosophie classique a souvent chercher à comprendre cette relation ambiguë entre moi et l'autre. Descartes, avec le cogito ergosum, estime que la conscience de soi ne passe pas par l'autre. Il faudra attendre le XIXeme siècle et Hegel pour qu'autrui apparaisse comme essentiel à la constitution de

SANS AUTRUI ? INTRODUCTION Tout au long de son existence, l'homme est entouré par des individus dont la présence d'autrui. Autrui est un individu singulier que je reconnais comme un sujet, il est alors défini comme un autre moi-même, mon alter-égo. Le fait d'être humain c'est appartenir à l'humanité c'est-à-dire à l'ensemble de personnes capables d'autonomie et méritant le respect. Être humain c'est donc appartenir à l'humanité tout en étant capable de respecter les autres. On peut alors se

roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ». Le terme penser est aussi lié à soi-même, un pronom utilisé pour parler d’une seule et même personne en excluant les autres ; il se définit par l’opposition aux autres. Du latin, ego, il renvoie à la réalité qui constitue qui je suis, se construit avec des sensations, des expériences vécues, c’est un lieu de quête d’identité personnelle, de rapport aux autres et de confrontation avec la réalité extérieure. Chez les philosophes,

sommes plongés dans le milieu de la relation, de la communication de l’échange. Nous reconnaissons l’autre à son allure, à sa voix, à ses qualités. Autrui nous est en ce sens, familier. Alors autrui est-il toujours un mystère ? Autrui désigne mon alter égo, c’est-à-dire l’autre moi. En effet autrui est comme moi, il possède une conscience, or je n’y ai pas directement accès. Autrui est l’autre, celui qui n’est pas moi, l’être que je rencontre, qui s’oppose à moi, tout en étant le même. On ne peut

sommes : il sert à la fois de moteur et de repère pour façonner nos caractères et nos idées, ce qui fait de lui un être inestimable d’une grande richesse. Pour finir, nous constatons également que ses différences font souvent de l’autre un alter ego, un être complémentaire, capable de nous comprendre et donc de nous épauler mieux que personne, mais aussi de combler nos manques les plus profonds : défauts d’affection ou de soutien, manque de tendresse, d’amour, solitude, isolement… L’autre constitue