L'Antéchrist

participe dès lors d’une forme de dynamisme naturel nécessaire à l’accomplissement humain. Nietzsche s’interroge ainsi sur ce qui est bon, sur ce qui permet à l’homme de s’accomplir et par là même d’atteindre la prospérité. Aussi en est-il dans l’Antéchrist : « Qu’est ce qui est bon ? » demande le philosophe ; ce à quoi il répond immédiatement sans détour « Tout ce qui élève en l’homme le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance même », c'est-à-dire donc de la force comme augmentation

pour nous autres maçons. Propos insolite et troublant me direz-vous ; certes ; mais expliquons ce point de vue. Ma vision christique ne me permet pas d’éluder l’existence de Satan, l’ange déchu et voué à la tentation. En effet, à l’instar de l’antéchrist dont la représentation est un crucifix renversé, dans les rites maléfiques, le pentagramme pointe en bas est tracé à même le sol pour faire appel aux forces du mal. Et alors ? Alors, nous percevons toute la dualité entre le pentagramme sans éclat

contemporains ne s'en soucient guère. À partir de 1886, le rythme d'écriture s'accélère : livre V du Gai Savoir et Par delà le bien et le mal, 1887 La généalogie de la Morale, 1888 Le cas Wagner, Le crépuscule des Idoles, Nietzsche contre Wagner, L'Antéchrist et Ecce homo. Cinq œuvres écrites fiévreusement. C'est la dernière année de lucidité de Nietzsche. Le 3 janvier 1889, sur la place Carlo Alberto, à Turin, Nietzsche embrasse un cheval de fiacre qu'un cocher vient de frapper puis tombe sans connaissance

qui oppose Abares et Bulgares, Candide décide de fuir et passe en Hollande. Il rencontre un pasteur huguenot (= protestant), hypocrite et fanatique, qui prêche la charité mais refuse de líaider parce qu’il n’a pas l’air de croire que le Pape soit l’Antéchrist. Candide est alors recueilli par Jacques, un anabaptiste (= membre d’une église protestante qui prône le baptême des adultes plutôt que celui des enfants), qui le soigne et l’embauche. Chapitre 4 Candide retrouve par hasard Pangloss qui souffre

(ROSSBACH) la guerre, son absurdité, ses horreurs, le chant du Te Deum. Candide s'enfuit et passe en HOLLANDE. Hypocrisie et fanatisme d'un pasteur Huguenot qui prêche la charité et refuse de l'aider (Candide n'a pas l'air de croire que le Pape soit l'Antéchrist). Bonté de Jacques l'Anabaptiste qui recueille et embauche notre anti-héros. Compagnon(s) : Jacque I. La parodie du conte traditionnel 1. Un incipit de conte des plus conventionnels Incipit •informe (qui ? quand ? où ?) •intéresse (mode

faut seulement s’attendre à un état comparativement moins douloureux” (Le Monde comme représentation et comme volonté) Nietzsche : “Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est en voie d’être surmontée” (L’Antéchrist) Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme). Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par

catholiques, les protestants répondent avec une intolérance identique : un pasteur protestant, « orateur » qui prêche longuement sur la charité, refuse ensuite d'aider Candide parce qu'il le soupçonne de ne pas croire que le pape catholique est « l'Antéchrist », c'estàdire l'ennemi du Christ (chap. 3). Extrait des lumières sur la satire de l’intolérance religieuse  Il n’y a pas, dit-on, de plus dangereuse peste dans un État que la multiplicités de Religions, parce que cela met en dissension les

lui montre la vie scandaleuse du Pape et des grands dirigeants de L’Église qui n’hésite pas avoir des maîtresses, des enfants reconnus et manier des armes c'est pour cela que Luther appellera Rome «La Grande Prostituée» et dénoncera le Pape comme l'antéchrist annoncé par la Bible. A cela s'ajoute la vente d'indulgence c'est à dire de papiers fournis par le Pape permettant aux chrétiens d'éviter après leur mort un certain nombre de jour de purgatoire, ce qui leur permettraient d'aller directement au

ensemble : il est représenté en âne à corps d’écailles avec deux sabots et une pate d’aigle, des seins de femme et une main humaine, la base de la queue est une tête de diable et le reste de la queue est une bête à bec d’oiseau. Dans la partie de l’Antéchrist il y a des moines qui écoutent un homme à tête d’oiseau. Dans le document 3, les personnes ont des têtes d’animaux, le Pape est représenté sous la forme d’un lion avec des dents pointues qui tire la langue. Derrière lui en partant vers la gauche

trop loin : l’homme est relativement le plus manqué de tous les animaux, le plus maladif, celui qui s’est égaré le plus dangereusement loin de ses instincts – il est vrai qu’avec tout cela il est aussi l’animal le plus intéressant ! Nietzsche, L’Antéchrist, § 14.