L'Art de la fugue

pourquoi l’Etna n’est pour les Italiens qu’un grand trou rempli d’eau dormante, et qui ne peut servir à rien. D’un bout à l’autre de cette terre si riche naguère en poëtes, en peintres, en musiciens, qui fut après la Grèce le second grand temple de l’art, où le peuple lui-même en avait le sentiment, où les artistes éminents étaient honorés presque autant qu’ils le sont aujourd’hui dans le nord de l’Europe, dans toute l’Italie enfin, on ne voit qu’usines, ateliers, métiers, marchés, magasins, ouvriers

veut à la société qui ne l’a pas reconnu. De ses prédécesseurs romantiques, il a hérité le désespoir et le goût du malheur. Il vit ce malheur avec une profondeur jusqu’alors inconnue. Il est le dernier des romantiques. Il est le premier des modernes. L’art et la vie se fondent chez lui en un cauchemar de mystère, de lassitude et de volupté. Dans cette sombre détresse, il se débat en quête des élixirs qui lui feront oublier l’horreur de sa condition. Du fond de sa déchéance, il veut se réhabiliter aux

gauche / main droite L’HUMOUR 26 à 31-2 Le cratylisme de « Vanderdendur » / « fameux » / « fortune » / « Qu’est-ce qu’optimisme ? » / « fétiches » / symétrie / métaphore filée / etc. B. UN ART DU DECALAGE OU L’IRONIE SYSTEMATISEE 33/2 33/5 IV. L’ART DU METTEUR EN SCENE OU UNE DRAMATISATION DE LA PAROLE A. UN CADRE SPATIO TEMPOREL ELARGI B. UNE SITUATION PARTICULIERE Le choc d’une rencontre Une horreur banalisée 1. Un pathétique sobre (refus du pathos) 2. La neutralité du ton 37 38 B. LA

Prusse. Mais malgré ce déclin, la France conserve l’éclat d’une vie mondaine et aristocrate avec une civilisation brillante. Bref, l’Europe toute entière vit à l’heure française, suit la mode de Versailles, parle le français. La mode, la pensée et l’art français donnent le ton. 2) Le siècle des lumières : Le rayonnement de la France est fait des Lumières. Au 18ème siècle, les philosophes sont le prolongement des « libertins » du 17ème siècle. On dit Lumière par opposition à l’obscurantisme

Discours Sur L'Esthétique. (1937) Par Paul Valéry. (1871-1945) Discours prononcé au deuxième congrès international d’Esthétique et de Science de l’Art. Messieurs, Votre Comité ne craint pas le paradoxe, puisqu’il a décidé de faire parler ici, -comme on placerait une ouverture de musique fantaisiste au commencement d’un grand opéra, -un simple amateur très embarrassé de soi-même devant les plus éminents représentants de l’Esthétique, délégués de toutes les nations. Mais, peut-être, cet acte

• Hybrides (latin + grec ou grec + latin) : - Latin + grec : claustrophobie, anglophilie, cancérologue, tensiomètre, vidéothèque. - Grec + latin : téléspectateur ; micro-onde, antipatriotique, hypertension, génocide. Exercice 15 • calligraphie = l’art de bien former les caractères d' écriture. (F) orthographe = écriture conforme à la règle. (F) graphologie = étude de l’écriture et de ses lois psychologiques. (F) graphique = qui représente par des lignes et des figures sur une surface (M) (peut être

destin se tissait sous les dès De gouttes détachées d’un suaire sauvage. Seule, morne et feutrée, une cloche d’airain Sonne un glas parfumé d’une douce beauté Dont le silence boit la mélodie sans fin. Or la vigne endurcie, comme un oratorio, Fugue le long de mots brillants de nouveauté, Que ce poème joue sur un pas d’adagio. Francis Etienne Sicard, Odalisques, 1975 En hiver la terre pleure En hiver la terre pleure ;  Le soleil froid, pâle et doux,  Vient tard, et part de bonne heure

Boudin que je me réglai, tout enclin que je fusse à voir avec plus de largeur la nature. J'atteignis ainsi mes vingt ans. L'heure de la conscription allait sonner. Je la vis approcher sans terreur. Ma famille de même. On ne m'avait pas pardonné ma fugue, on ne m'avait laissé vivre à mon gré, durant ces quatre années, que parce qu'on espérait me pincer au tournant du service militaire. On supposait que, ma gourme une fois jetée, je me trouverais suffisamment assagi pou rentrer, sans trop me faire prier

déçue par le retour de la Monarchie. Il s’agit de combattre la censure, le pouvoir absolu de Charles X, la bourgeoisie et ses privilèges, et de libérer l’esprit créatif, de laisser la place à l’imagination et à la sensibilité dans la littérature, l’art, la musique. Il faut « tordre le cou à ce grand niais d’alexandrin » Hugo La valeur de l’individu et l’exaltation du moi Le malaise romantique s’exprime par le besoin d’affirmer son « moi » et sa subjectivité. Il y a une prise de conscience de

derniers vers («  exilé » est au masculin singulier, on attend donc un sujet au masculin singulier mais on a « ses ailes » qui est au féminin pluriel) accentue le déchirement du poète entre ses deux vies : celle de la réalité et celle de l'idéal. L'art est pour Baudelaire une affaire personnelle : le poète ne se mêle pas au public vulgaire. Leurs cultures sont trop éloignées. Le poète doit donc s'exiler, être seul et cette singularité s'est cristallisée dans le symbole de l'albatros. Et puis il donne