L Art Est Il Nécessairement Beau

un acte de vérité qu’avec le dialogue qui permet et organise l’échange et la confrontation des savoirs et des idées. Le dialogue est alors vécu comme un échange au service de la vérité (I). Toutefois, on peut affirmer que parler, c’est aussi et nécessairement écouter, voire « capter » l’attention. La parole du philosophe n’en sera que mieux reçue si elle est méthodiquement articulée pour parvenir à la vérité (II) Enfin, celui qui écoute peut raisonner de sorte que son esprit ne se trouve plus mobilisé

identité entre 2 évènements et la manière telle qu’elles apparaissent. La perception que nous avons du monde en dépend. la conception du langage Le langage est compris comme un instrument de persuasion. Il y a une différence entre la rhétorique (=art de convaincre l’autre par une série d’arguments rationnels) et la démagogie (= la persuasion de l’autre en recourant à des éléments qui ne sont pas rationnels, stratégie qui est mise en place pour acquérir l’adhésion de l’autre). Les sophistes enseignent

constructrice de l’abeille est mécanique, déterminée par un programme génétique qui fait d’elle un simple moyen, et non pas un agent créatif, source autonome de son propre projet. Kant, dans la Critique de la faculté de juger, écrit « on ne devrait appeler art que la production par liberté » ; l’art pris en son double sens de production artisanale et artistique se définit avant tout comme « un libre arbitre qui met la raison au fondement de ses actions ». Liberté et mécanisme s’excluent mutuellement. Une

les auteurs expliquent l’identification de la critique littéraire à l’histoire de la civilisation. La nuance réside dans le fait «qu’une [...] critique n’est littéraire que dans la mesure où elle traite d’une matière imprimée ou écrite, qui est nécessairement la source fondamentale de toute histoire, ou presque.»1 Alors, si les historiens s’attardent davantage à l’histoire diplomatique, militaire ou économique, le critique littéraire peut sembler envahir cet espace propre aux historiens. Par contre

utilité que de la produire. « L’art n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose. » Kant nous explique à travers cette phrase que toute œuvre d’art est belle, bien qu’elle ne représente pas nécessairement quelque chose de beau. La beauté de l’œuvre tient davantage de la façon dont l’artiste la perçoit et la reproduit que de sa beauté réelle. Selon Nietzsche, « l'art doit surtout et avant tout embellir la vie ». Il rejoint dans ce sens la philosophie

Panathénées. Ion C’est ce qui arrivera, si les dieux y consentent. Socrate Souvent, en vérité, j’ai envié votre profession à vous, rhapsodes, mon cher Ion. La double obligation où vous êtes d’abord de parer votre corps pour qu’il soit toujours digne de votre art et pour que vous paraissiez aussi beaux que possible, puis d’être versés dans l’étude de beaucoup d’excellents poètes et en particulier d’Homère, le meilleur et le plus divin de tous, et d’en connaître à fond la pensée non moins que les vers, m’a paru

nécessaire pour distinguer ce qui est de l’art de ce qui n’en n’est pas. La différence spécifique pourrait être esthétique ou qualitative : l’art pourrait se définir par le beau. L’art est ce qui produirait de la beauté. Cependant ce critère est-il valable universellement ? Peut-on universellement s’entendre sur ce qui est beau pour s’entendre universellement sur ce qui relève de l’art ? L’universalité du goût fait manifestement difficulté selon l’opinion commune, pour qui tous les goûts sont dans

pas avec la conception ornementale qui prévaut avant le romantisme, le don poétique est au service de l’imitation de la nature préconisée par Aristote : J. Vauquelin de La Fresnaye, « l’Art Poétique François », 1605. […] Comme le voyageur qui d’un beau lac approche, En son bord se va mettre au coupeau d’une roche, Là demeurant long temps oisif en son repos, Il n’a rien pour object que les vents et les flots : Toutesfois les forests dedans l’onde vitree Montrent de cent couleurs leur robe diapree

ou sensible) ; un énoncé peut être dit vrai lorsqu'il a été validé par la méthode de vérification qui lui correspond (démonstration, expérimentation, etc.) Culture : la culture est l’ensemble des choses liées à l’action de l’homme sur la nature (art) et sur l’homme (civilisation) ; elle s’oppose donc à la nature comme ensemble des choses qui sont indépendantes de l’action de l’homme. Remarque : Il peut être utile d’utiliser le critère proposé par Michel Leiris, philosophe français du XX° siècle

19.01.11 ESTHETIQUE Thème : Analytique du beau La révolution du gout : Replacé l’apport Kantien dans son texte esthétique. Certes Kant est le fondateur de l’esthétique du gout il n’empêche que sa réflexion s’inscrit dans un héritage, la révolution du gout effectué par l’école anglaise/écossaise du gout. Les points de son analyse doivent être éclairés en les replaçant dans un contexte esthétique. * L’invention du gout : L’origine du terme, du sens métaphorique du sens second du