L'Autre Bout du monde

Proposition de séquence sur Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline. Dans ce roman paru en 1932, Céline relate les expériences de Ferdinand Bardamu, jeune homme naïf et désœuvré qui, parcourt le monde afin d’y trouver sa place. Conçue à la manière des romans picaresques, cette œuvre permet d’apprécier le regard que porte l’auteur sur cette société qui humilie et abrutit l’être humain. En plongeant au cœur de l’individu, elle dénonce également la noirceur des relations que les hommes

figurés de Brillant, antihéros au prénom prédestiné, arpentant les rues de New-York où il vient juste de débarquer. Les trottoirs semblent aussi noirs, aussi crades, aussi brumeux, aussi froids que les pensées de Brillant. Il fait la caricature du monde dans lequel il vit. « Le jour où j’ai plu aux filles » Le narrateur explique que sa vie est un enfer. Mais un matin il se leva et senti quelque chose d’inhabituelle dans l’air. En sortant de chez lui, il fit la rencontre de deux jeunes femmes, ce

j’eu enfin accédé à son sommet, j’observai la vaste vallée qui la contournait, notre royaume. Le constat fur fort accablant, partout, je ne vis que désolation et misère. Je regardai alors vers le ciel, qui me sembla si beau et si pur. J’étais au bout de mes forces, affligé, quand tout à coup je me sentis m’élever. Je ne pourrais te relater avec précision ce qui s’ensuivit. Tout ce dont je me rappelle est l’étrange impression d’être porté par un nuage qui me guida à travers les airs. Après quelques

d'une vie. C'est ce qui fait notre richesse. Sans mes enfants, je n'aurais pas pu fuir le monde normal. Ils m'ont poussée à faire ce métier. Je ne supportais plus leurs cris. C'était leur manière de me dire : «Mère, vous êtes faite pour une autre vie. Fuyez !" Oui. Bien sûr, j'aimerais les voir plus souvent. Quelle question ! Souvent, je souffre, seule, dans ma chambre d'hôtel, à l'autre bout du monde, à New York, à Los Angeles, à Dunkerque, California. Impossible de les emmener. La vie de

Le chevalier de charrette part par le pont de l’épée tandis que Gauvain part vers le pont sous l’eau. p. 89 à 101 : Le chevalier de la charrette perdu dans ses pensées provoque sans le vouloir le gardien du gué. Il combat à la joute après que l’autre ait fait le serment de ne pas s’enfuit et d’honorer sa parole bien qu’il ait l’avantage, il ne le tue pas à la demande d'une demoiselle qui se trouve là et qui lui demandait grâce au nom de Dieu. Il poursuit ensuite sa route. p. 101 à 123 : Il

ce sont plein de moments précieux mis bout à bout...le tout étant d'être capable de les voir et de les savourer quand ils arrivent ! Et surtout de ne jamais douter de les avoir mérité, s'émerveilla Mélanie. Alors tu n'es jamais pleinement heureuse? Tu ne l'ai que ponctuellement? s'interrogea Elsa Si! Je trouve mon bonheur dans les choses simples de la vie et dans l'aptitude personnelle que j'ai à savoir les reconnaitre. Quand je regarde la beauté du monde qui m'entoure mes sens s'éveillent, de

pour durer au moins 100 ans. C'était une sorte de système qui permettait d’emboîter les segments de béton préfabriqués, bout à bout. Une sorte de Légo géant comportant 45 000 blocs de béton armé. C- La chute du mur En 1989, la situation géopolitique change, le bloc communiste est en plein effondrement. Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, de jeunes Allemands de l'Est et de l'Ouest brisent le Mur de la honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961,

existence qui est comme une espèce de mort. Je me remets à exister dans l’usure, la vieillesse ou bien au milieu du bruit et de la fureur de ce monde, empoigné par la haine et par l’angoisse aussi tragiques que monotones. » Dans Notes et contre-notes, « témoignages », il précise sa pensée, écrivant : « Lorsque j’écris, je tache de dire comment le monde m’apparaît […] je tâche d’être témoin objectif de ma subjectivité.[…]Pour moi, le théâtre –le mien- est le plus souvent une confession. Je ne fais

Les caractères de La Bruyère, « Gnathon » ---------------------------------- Introduction  Entrée en matière ► XVIIème s → classique (représentation stable du monde) Pouvoir politique fort → Dieu Règles + Raison (mesure) Éduquer + Plaire Exemple d'auteurs : Molière, La fontaine, Perrault, Raçine ► Cet œuvre → étude sur les hommes, observation du cour et des mœurs des hommes Complexité de l'homme → 1 texte = 1 type Problèmatique ► Comment La Bruyère dénonce-t-il

Avant-propos Quand j’ai lu la première fois Voyage au bout de la nuit Ŕ il y a bientôt dix ans de cela Ŕ je ne savais pas qui était Céline. Personne ne m’en avait parlé. Je ne savais pas qu’il était ce détestable personnage dont la critique me dresserait le portrait par la suite. Et c’est un peu mon problème avec Céline car je l’ai immédiatement aimé et n’ai pu me défaire de ce sentiment, malgré tout. Cette langue décousue mais travaillée, ce vocabulaire et populaire et littéraire m’ont tout de