L'Aveu

monsieur de Nemours ( = la princesse laisse voir publiquement combien elle est amoureuse de monsieur de Nemours) 61-64 : la lettre perdue (le mari découvre qu'elle aime Nemours) 82-87 : l'aveu de la princesse (elle avoue à son mari qu'elle aime Nemours, mais qu'elle ne l'a pas trompé) 87-101 : les consequence de l'aveu 102-111: mort du roi Henri II ( moment historique) LA PRINCESSE RENONCE A SA PASSION 108-111: jalousie de monsieur de Clèves 11-117: la nuit de Coulomniers ( Nemours rend visite à

selon Foucault d’une pratique inventée par l’Eglise : l’aveu, la confession. Inventée dès les premiers siècles (rappelons que le livre-phare du plus grand des Pères de l’Eglise, Saint Augustin, s’intitule Les confessions) ; développée durant tout le Moyen Age par le monachisme et l’Inquisition ; généralisée et institutionnalisée enfin avec le Concile de Trente, qui fait à tout catholique obligation de se confesser au moins une fois l’an. « l’aveu est devenu, en Occident, une des techniques les plus

au public) une vérité qui ne va pas de soi. Pour des raisons propres à chaque situation, la vérité est difficile à formuler et le dialogue lui-même, par divers procédés, contribue à rendre sensible cette difficulté. Centré sur la problématique de l’aveu, le corpus permet une réflexion sur les ressources dont dispose le théâtre pour suggérer l’intériorité des personnages. Les travaux d’écriture • Le rôle de la question La question, notée sur quatre points, est un premier exercice qui vise à évaluer

meurt mais finit par se douter de quelque chose. Finalement, Phèdre lui avoue tout alors qu’elle meurt dans ses bras. La scène 5 de l’acte II expose l’aveu des sentiments de Phèdre à Hippolyte et leurs réactions. Nous pouvons alors nous demander en quoi ce second aveu fait de Phèdre une héroïne tragique. Dans un premier temps, nous étudierons l’aveu audacieux de Phèdre avant d’analyser le monstre tragique incarné par Phèdre. Première partie : Phèdre avoue ses sentiments amoureux à Hippolyte

inquisitoire admit à partir du XIIIe siècle deux « preuves légales » (l'aveu de l'accusé appuyé par des indices suffisants et la déposition de deux témoins de visu) pour établir la culpabilité au pénal (le procès civil admettait quant à lui des indices légers appelés « adminicules », graves ou indubitables, selon le concept romain de demi-preuve ). La torture a longtemps été considérée comme un moyen légitime d'obtenir des aveux (l'aveu comme reine des preuves, la probatio probatissima, reste la règle

=> signature privé. Documents signés par des particuliers mais qui comporte la signature des deux parties au contrat. Si contestation, l’acte sous seing privé sera un commencement de preuve écrit. 3. L’aveu Devant le juge, preuve parfaite. Si l’aveu est rapporté par des pièces (vidéos…) l’aveu n’est plus une preuve parfaite. Le juge s’aligne sur ce que dis la personne, il ne la remet pas en cause. 4. Le serment décisoire Quand on n’a pas assez de pièce pour trancher le litige, la partie

son fils, a appelé contre lui la malédiction de Neptune. Phèdre, qui, envahit par sa jalousie renonce ainsi à disculper Hyppolite. Dans cette scène nous arrivons au dénouement. II/ Lecture III/ Idée générale : le texte traite de l’aveu futile de Phèdre à Thésée au sujet de son au sujet de son amour caché, incestueux envers Hyppolite. IV/ Caractéristiques : le texte est tiré d’une pièce de théâtre, Phèdre, Jean Racine. Il contient 23 alexandrins en rimes suivies (AABB) et

de Chartres. La deuxième partie s’articule autour des intrigues de la Cour. La scène du vol du portait bouleverse profondément la princesse, elle ne peut plus ignorer la passion entre elle et le duc. La troisième partie est l’apogée du récit, avec l’aveu de la princesse. Cet scène entraîne de vives et tragiques souffrances. Enfin, la quatrième partie montre la lente plongée du prince dans la jalousie et la maladie qui le conduit à la mort. L’héroïne se réfugie dans un couvent après avoir refusé la

une femme riche, elle va pouvoir s’offrir l’homme qui lui plaît. Ex : Elle se laisser tout compter ; répond avec froideur après l’aveu, par ses qst pousse Dubois à lui donner le plus de précision possible, à la fin de la scène hors extrait elle rentre dans la danse de Dubois. Conclusion : La scène 14 de l’acte I est une scène de la pièce où le spectateur assiste à l’aveu d’une passion par procuration. Dubois, comédien hors-pair mène le jeu de la fausse confidence qui au fond n’est fausse qu’à moitié

une présence impossible faite de quête et de fuite simultanées.Phèdre apparaît enfin, corps torturé, silhouette affaiblie... Langueur et violence se déchirent en son sein en un crescendo qui fait surgir la même présence impossible. La rhétorique de l'aveu qui parcourt la pièce, dit la passion en même temps qu'elle la rejette, la réduit en miettes. Mais ô surprise, cette Phèdre si attendue, si connue, si vue, nous "étonne", nous "émeut" et nous "prend"! Humaine et charnelle, jamais Humaine et charnelle