L Evenement Annie Ernaux

trouvez-vous d’intéressant (ou non) dans la narration, c’est-à-dire la succession des chapitres et l’enchainement des épisodes, des anecdotes ? Que trouvez-vous d’intéressant (ou non) à propos du cadre temporel du récit et de la chronologie des évènements racontés ?· [Rédigez vos réponses ici, par mots-clefs ou phrases complètes.]Q.4 Pouvez-vous identifier dans ce récit des objets qui ont une portée symbolique, c’est-à-dire des objets, des choses, des traits des personnages qui sont récurrents, qui

loin de n'en rester qu'à un « je » limité dans l'espace et le temps, l'auteure parvient à créer un personnage singulier. Pourrait-on dès lors, en reprenant les mots d'Arthur Rimbaud, aller jusqu'à affirmer que même dans un récit s'appuyant sur des événements historiques, « je est un autre » ? Afin de répondre à cette question qui interroge les liens entre le réel et la fiction, nous commencerons par arpenter l'espace du « je » pour observer que l'Histoire n'écrase pas l'écriture de l'intime. Seulement

», etc., le terme « génération » parcourt les ondes, les articles de presse, les slogans publicitaires et politiques, où il est décliné sous toutes les formes. Qu'est-ce qui définit une génération ? Une année de naissance, l'air du temps, un événement majeur ou marquant de l'Histoire, le partage de goûts, de modes, de références, de façons de parler ? Au temps du brouillage générationnel, quand s'estompent les frontières entre les âges, au temps des familles recomposées où les générations les

quand la faillite généralisée menace (mai 68 en est un des sursauts symptomatiques). La sublimation dans l’esthétique devient alors une des issues acceptables. Cette question traverse les pratiques artistiques et littéraires des années 70. Plusieurs événements notables marquent le pas de cette radicalisation de l’individualisme et de sa construction narrative, ce qui s’appelle aujourd’hui son « storytelling » (je renvoie au livre de Christian Salmon qui explique la montée en puissance de cette technique

d'autrui "[17], d'autant plus qu'il est impossible de séparer la connaissance de soi de la connaissance des autres. L'autofiction serait-elle donc un moyen efficace permettant de résoudre certaines difficultés propres à l'écriture de soi ? A en croire Annie Ernaux, le pacte romanesque du péritexte lève " les censures intérieures " et lui permet " d'aller au plus loin possible dans l'exposition du non-dit familial, sexuel et scolaire "[18]. Il est clair que le masque romanesque procure toute sorte de laissez-passer

génération » ..., le terme « génération » parcourt les ondes, les articles de presse, les slogans publicitaires et politiques, où il est décliné sous toutes les formes. Qu'est-ce qui définit une génération ? Une année de naissance, l'air du temps, un événement majeur ou marquant de l'Histoire, le partage de goûts, de modes, de références, de façons de parler ? Au temps du brouillage générationnel, quand s'estompent les frontières entre les âges, au temps des familles recomposées où les générations les

Paul Lazarsfeld (1901-1976) Sociologue américain Travaux sur l’influence des médias sur l’opinion publique / les leaders d’opinions à l’intérieur des groupes primaires : « two step flow theory » (les deux temps de la communication) Le monde des événements sociaux et beaucoups moins visible que l’univers de la nature = complexité = nécessaire = classification Hermès ,La revue : Classer, penser, controler Ethnocentrisme : (Lévi Strauss) regarder les autres en prenant comme référence ce que l’on

Confessions, à combler les lacunes du souvenir par l’imagination. Le récit autobiographique applique en effet une double opération sélective : l’une, d’ordre figuratif -représenter un souvenir plutôt qu’un autre -l’autre, configuratif, enchaîner les événements selon un ordre rétrospectif qui ne correspond pas à leur expérience réelle, plus complexe. Comme Genet le suggère, c’est moins le fait vécu qui importe que le processus de la mémoire et la dynamique psychique qu’il enclenche. Jacques et Eliane Lecarme:

d’événements littéraires au sens commun, des faits significatifs qui s’inscrivent dans le temps. Par exemple, la publication du Manifeste du surréalisme par André Breton en 1924, ou des Misérables par Victor Hugo en 1862 sont considérés comme événements car ils ont posé les bases d’une nouvelle manière de faire de la littérature, et sont les figures de proues d’un nouveau mouvement /4 7littéraire, respectivement le surréalisme et le réalisme. Mais l’évènement peut aussi être beaucoup plus personnel

maison de Claudine. Une des caractéristiques de l’autobiographie qui nécessite une authenticité est qu’elle est un témoignage adressé au public. Les auteurs en écrivant leur autobiographie souhaitent éclairer la postérité sur une époque et des événements dont il a été témoin. En intitulant son autobiographie Mémoires d’outre tombe, Chateaubriand l’inscrit dans la lignée des mémoires du XVIIe et XVIII, ceux des mémorialistes le cardinal de Retz et Saint-Simon. Chateaubriand s’identifie à l’Histoire