L'Évolution créatrice

ET LA CROISSANCE Le chômage est une notion centrale en économie ainsi qu’un des principaux enjeux des politiques. C’est pourquoi de nombreux économistes (comme Arthur Okun avec sa loi ou encore Schumpeter avec le processus de destruction créatrice initiée par les innovations), ont étudié son évolution afin, notamment, de parvenir à mettre en perspective une corrélation entre le taux de chômage et la croissance. Outre les théories, il est intéressant d’observer si dans les faits, il existe

conduit à la suppression d'emplois. Les innovations organisationnelles comme la fusion d'entreprises conduisent elles aussi à rationaliser les postes. Mais les innovations de produits peuvent amener des disparitions d'emplois par le jeu de destruction créatrice, les entreprises pouvant être mises en péril par la concurrence des firmes innovantes. Cependant, les innovations sont pourtant aussi à l'origine de création d'emplois. En effet l'innovation de procédé permet d'améliorer la compétitivité prix des

d’une innovation permanente, le progrès technique est généralement associé à une prospérité économique et à une augmentation de l’emploi à la suite des modifications de nature des emplois qu’il entraîne, thèse développée sous le nom de « destruction créatrice » par l’économiste Joseph Schumpeter dans son livre Capitalisme, socialisme et démocratie, ou encore par l’auteur français Alfred Sauvy dans La Machine et le Chômage (1980). Ainsi les thèses relatives à la « fin du travail » comme conséquence

« phénomène » en le qualifiant de « grappes d’innovation ». Ces grappes d’innovations pour ce dernier, entraînent des cycles dans l’activité économiques. Pour lui, ces cycles sont des progrès techniques qui donnent par la suite naissance à une « destruction créatrice » (phase de croissance suivi d’une phase de dépression) De plus, Géraldine Vaughan retrace tout au long de cette extrait la naissance de différents matériaux qui se succèdent et qui ont beaucoup apporté beaucoup la révolution industrielle. Premièrement

nous entamons une phase de crise, due à l’essoufflement des innovations. En effet, la Recherche et le Développement commencent à stagner, posant les bases de la récession à venir. Cette récession peut s’expliquer par le phénomène de destruction créatrice. Il est définit par l’apparition de secteurs d’activités et de facteurs de productions nouveaux, et par la destruction de secteurs d’activités et de facteurs de productions traditionnels, anciens. Ce phénomène est dut aux bouleversements engendrés

croissance endogène d’inspiration schumpétérienne, dans lequel l’innovation a un effet d’amélioration de la productivité et un effet d’obsolescence des anciennes techniques. L’analyse du modèle montre que la conséquence de ce processus de destruction créatrice n’est pas toujours positive et précise de façon explicite «  à qui profite le progrès technologique, qui perd, comment les gains et les pertes dépendent d’arrangements sociaux, et comment de tels arrangements se répercutent sur la volonté et la capacité

grande segmentation des parcours professionnels et des filières de recrutement. Le marché du travail est très actif : pour Pierre Cahuc2 chaque jour environ 10 000 emplois sont détruits et 10 000 emplois sont créés. Ce phénomène de destruction créatrice n’est pas spécifique à la France. Pour Pierre Cahuc il y aurait quelque pertinence à invoquer une loi des 15 % qui s’énoncerait de la manière suivante : « à l’échelle d’une nation, chaque année environ 15 % des emplois disparaissent et chaque année

a permis la disparition d’anciens secteurs entraînant avec eux la disparition d’emplois peu qualifiés. Ces secteurs et emplois ont été remplacés par d’autres, nouveaux et plus utiles dans notre société actuelle. Schumpeter parle de « destruction créatrice » concernant ce phénomène. En effet, tout en détruisant des emplois de moindres qualifications, le progrès technique entraîne la création de nouveaux emplois nécessitant une main d’œuvre plus qualifiée. On va avoir, par exemple, davantage de techniciens

entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une invention en une innovation réussie. L’entrepreneuriat conduit à une « destruction créatrice » dans les marchés et les secteurs de l’économie parce que de nouveaux produits et modèles économiques arrivent et remplacent les anciens. Ainsi, la destruction créatrice est à l’origine du dynamisme industriel et de la croissance à long terme. Pour K. Knight (1967) et Peter Drucker (1970), l’entrepreneuriat consiste à prendre des

CHAPITRE 1 : LA LOGIQUE ENTREPRENEURIALE Compétence attendue : Caractériser la logique entrepreneuriale mise en œuvre dans les entreprises. Document 1, question 1 : La destruction créatrice présentée par Schumpeter est le secteur tertiaire, le service essentiellement la construction, les activités de Tom WALLIS et Joseph SCHUMPETER et certains services d’autre secteur (le commerce, etc...) Peut de compétence particulière, moins onéreux. Document 1, question 2 : Les salariés licenciés après