L Homme Est Un Roseau Pensant

« S’il [la conscience] parle à tous les cœurs, pourquoi y en a-t-il si peu qui l’entendent ? » Ainsi s’interroge Rousseau au XVIème siècle. La conscience est partie intégrante de l’Homme, le définissant comme un être pensant ; et parfois nous aidant à juger des actions « bonnes » ou « mauvaises ». Nous sommes alors capables de distinguer les décisions et les actions qu’il nous serait préférable de prendre ou de faire. Il semble donc que nous soyons attentifs à cette « voix » de sagesse. Cependant

Le Chêne et le Roseau, de Jean de La Fontaine (1668), sa réécriture par Jean Anouilh Le chêne et le Roseau (1962), et Le Peuplier et le Roseau, de Raymond Queneau (1968). Les quatre auteurs du XVIIe et XXe siècle donnent une image de l'homme nuancée. Il est présenté comme surprenant, prétentieux, pensant et conscient, et enfin, sage. On trouve l'idée d'un homme surprenant dans la fable de Jean de La Fontaine. En effet, malgré la supériorité apparente du chêne sur le roseau « Le moindre vent

Pascal, « L’homme n’est qu’un roseau… mais c’est un roseau pensant. » Explication de texte TES1 et TS1 [cours sur « le sujet »] Novembre 2007—Mme Aubrun Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai point d’avantage en possédant des terres. Par l’espace l’univers me comprend et m’engloutit comme un point : par la pensée je le comprends. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît

Homme Pourquoi ce peu de temps qui m’est donné a vivre m’est il donné en ce point de toute l’éternité qui m’a précédé et de toute celle qui me suit Je ne vois que des infinités de toute parts qui m’enferment comme un atome et comme une ombre qui ne dure qu’un instant sans retour. Ce que j’ignore le plus, c’est cette mort même que je ne serais éviter Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais ou je vais Je sais seulement, qu’en sortant de ce monde je tombe pour jamais, ou dans

raison qu’Emmanuel KANT affirme « Quand l’enfant commence à dire je, il semble que ce soit comme une lumière qui vient de se lever ». Cette prise de conscience de l’enfant est précisément ce qui l’isole du monde, des choses et le révèle comme un homme. C’est peut être au même titre que la raison humaine défie le monde. Il ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on sait que la raison triomphe des difficultés, en nous faisant réfléchir. C’est dans cette perspective que s’inscrit René DESCARTES

Pascal L’homme est un roseau, d’après pascal car un roseau c’est une plante très fragile et faible mais il a dit «  un roseau pensant » donc l’ homme est fort par sa pensée Pourquoi l’homme est misérable selon Pascal ? Pascal était pessimiste .l’homme par nature est un être faible et misérable. C’est l’homme qui est jeté sur cette terre, il n’a pas lieu de se réjouir ou d’affirmer sa supériorité ►Physiquement, l’homme est terriblement limité, cette infériorité physique est encore aggravé par

les traitant également, le fait de ne faire aucune distinction entre les hommes, de les considérer seulement en tant qu’hommes renvoie à la notion d’égalité: tout homme aurait droit à cette dignité par le simple fait d’être un homme. Ce qui amène la question de qu’est ce qui fait d’un homme un homme ? Et même en sachant ce qu’est un homme, ne serait-ce pas de la vanité de sa part de s’accorder une dignité particulière pour cette simple raison ? Et même si cette dignité existe elle pourrait faire une

animaux, nous l’appelons misère en l’homme » ( fr. 108). Par exemple il révèle de la nature de l’animal d’être mortel d’avoir des maladies. Mais chez l’homme cela devient misère car seul l’ homme pense à ces faiblesses, craint la maladie, souffre de vieillir … • « Imbécile ver de terre » (fr.122) et « Roseau pensant » (fr.104), ces deux métaphores identifient l’homme à l’infime animal ou végétal pour lui donner conscience de son incapacité à affronter et à comprendre l’ordre divin qui le surplombe

Mathilda FourgeuxLa conscience fait-elle le malheur de l’Homme ?      « La conscience n’est proprement qu’un réseau de relations d’homme à homme » disait Nietzsche. La conscience, du latin conscientia, est la perception de soi, c’est la capacité à prendre connaissance de nos actions, et c’est ce qui séparerait l’Homme de l’animal, ou plutôt la conscience Humaine lui est propre. Rousseau l’a même qualifiée d’ « instinct divin » dans son ouvrage l’Emile. La conscience permet à

peut y apporter. Pascal dans sa théorie du roseau pensant utilise des images, tout d’abord en mettant en relation l’homme et la nature. Il associe ici l’être humain à un roseau, ce qui nous amène immédiatement à une idée de fragilité, car un roseau n’est qu’une petite plante, il meurt lorsqu’il est coupé, et il ne peut renaître. Mais d’un autre côté, comme dans la fable de Lafontaine Le Chêne et le Roseau , sous la force d’un vent violent un roseau se plie, mais ne casse pas, alors que le chêne