L'Homme qui revient de loin

au front, Olivier et Joseph, perdus au milieu des massacres et loin de leur campagne. Sur fond de Provence, Giono dénonce ici cette guerre qu'il haït tant. Notre extrait, tiré de la seconde partie du roman, se situe dans le chapitre intitulé “Et il n'y aura point de pitié”. Celui-ci offre aux lecteurs une description d'une campagne provençale délaissée par les hommes, où la nature a reprit ses droits. Alors comment ce paysage, si loin du front, nous offre-t-il tout de même une vision de la guerre

situation d’énonciation : - présence du locteur : Je / nous / on « je ne ferai pas usage de » mais qui s’efface ensuite derrière le « on » : le locuteur est plus présent à la fin du texte : « je le comprends », « je le conçois » puis s’efface plus loin derrière le « nous » : « nous la refusons » qui est sans doute ici collectif et désigne la gauche au pouvoir, les hommes politiques, ceux qui vont voter l’abolition enfin, la présence du « je » est nettement plus forte à la fin du texte : « j’en ai

Vous devez ensuite poursuivre cette analyse jusqu’au moment où toute sa complexité est mise en évidence. En vérité, plus on pousse loin l’analyse, plus on prend conscience des difficultés insoupçonnées qu’elle révèle. L’objectif : formuler un problème tenant compte de tous les éléments mis en relation par l’analyse. La position du problème Poser un problème revient d’une façon ou d’une autre à se demander pourquoi et comment on arrive, à partir de tels ou tels éléments, à se poser telle ou telle

naissons, nous sommes condamnés à mourir. Pouvons-nous nous élever au-dessus de cette loi naturelle universelle ? Sommes-nous juste des poussières dans l'univers ? Robert Mauzi a dit du conte voltairien qu'il traitait du tragique de la condition de l'homme, de la vanité du projet humain. On peut se demander si les contes philosophiques de Voltaire, personnage haut en couleurs, mettent en scène l'absurdité du monde, ou bien s'ils ont comme but de plaire au lecteur. Tout d'abord, il s'agit de montrer

mendiant vient voir Lalla. Il marche lentement le long des quais, mais Lalla le reconnaît de loin, elle sort de sa cachette entre les bâches et elle siffle entre ses doigts, comme autrefois les bergers dans le pays du Hartani." (6) 1.6) Aamma Tante de Lalla qui l'a recueillie mais qui n'a pas sa grandeur d'âme. Elle voudrait bien que Lalla lui rapporte quelque chose et c'est pourquoi elle veut la marier à l'homme au complet veston gris-vert. "Ce sera un bon mari pour toi", dit Aamma. "Il n'est plus très

niveau des noms, le nom de famille de la mère de Camus est Sintès comme celui de Raymond le voisin de Meursault, cette similitude pourrait être interprété comme une sorte de haine envers son père qu’il n’a jamais connu car dans le roman, Raymond est loin d’être un personnage valorisé. Bien que l’Histoire soit absente du roman, on peut constater tout de même une sorte de dénonciation des conditions de cohabitations entre Arabes et Français. Camus dans sa vie professionnelle s’en préoccupe notamment

participe à de nombreuses conférences, notamment sur Gautier et Delacroix, dans l'espoir de gagner un peu d'argent. Il essayera aussi de vendre ses oeuvres à un éditeur. En mars 1866, Baudelaire est atteint de la syphilis et est très malade. Il revient à Paris et il meurt à quarante-six ans (en 1867) dans une maison de santé. + Lecture du poème L’Invitation au voyage I. Le voyage vers l’Idéal pour contourner le Spleen. Pourquoi le poète s’engage t’il dans un voyage vers l’Idéal ? Par quels

qui nous entoure. Dans ce texte, Bergson pense que l’homme est incapable de percevoir la réalité telle qu’elle est vraiment. L’homme se fit trop aux informations simplistes que lui apportent ses sens. Bergson affirme que notre conscience et nos sens ne nous livrent pas la totalité du réel dans le simple but de sélectionner les seules données qui nous soient utiles. Notre perception du monde est-elle individuelle ou générique ? Est-il pour l’homme vital de percevoir le réel tel qu’il est ? D’abord

comprendre que quelque chose dans l'art se rapproche de la fonction du langage. Mais ce texte ne fait pas que des rapprochements, il différencie également les deux choses : " l'art au contraire ( du langage) ". Donc même si l'on peut trouver sans aller trop loin des analogies entre le langage et l'art on ne peut pas dire que l'art n'est que du langage, il faut méditer sur l'expression du " langage artistique ". On voit bien que l'art nous apporte quelque chose, nous transmet quelque chose, nous représente

science parce que la compétition est perdue d'avance. La philosophie n'a d'ailleurs pas cette mission, c'est pour ça qu'il est bon de recadrer le sens même de la démarche philosophique : la philosophie est là pour maintenir le questionnement de l'homme ouvert, de l'ouvrir sur des espaces de pensée qui sans cesse se renouvellent par des questions nouvelles et alors à ce moment-là les choses sont tout à fait différentes parce que il n'y a pas besoin d'avoir des réponses qui suppriment les questions