L'Homme sans passé

A- Passé et mémoire 1) Le passé n'est-il pas ce qui n'est plus ? D'abord, qu'est-ce que le passé ? C'est, par définition, ce qui n'est plus. C'est ce qui a été, mais a cessé d'être. On oppose le passé au présent en disant que l'un a de l'existence et l'autre n'en a pas. Il aurait ainsi quelque chose en commun avec le futur, qui est le fait de ne pas exister. Sauf que le passé ne peut plus être présent, il ne peut revenir, alors que le futur, lui, est ce

plus complexe, c’est donc à ce moment que la question « le sujet se connaît-il » se vaut d’être posé. Le sujet a-t-il la faculté de se connaître ? Nous connaissons nous complètement ? Sommes-nous réellement les mieux placés pour nous connaître ? L’homme n’aurait-il pas peur de ce que cette recherche pourrait lui révéler et par conséquent souhaite t-il vraiment se connaître ? Est-il possible d’apprendre à se connaître soi-même ? Est-il plus facile de connaître autrui que soi-même ? Suis-je ce que

L’histoire Introduction 1 I. Comment ? Epistémologie 1 A. Quelques principes épistémologiques 1 B. Structure ou événement ? 2 II. Pourquoi ? 3 A. Connaître l’homme (histoire et poésie) 3 B. Tirer les leçons du passé 4 C. L’influence de l’histoire sur la vie 4 III. Quelques interprétations de l’histoire 5 A. Les téléologies 6 1. Origine : la religion chrétienne (Saint Augustin) 6 2. Le progrès historique (Kant, Hegel) 6 3. La fin de l’histoire

liberté, « gouvernement » à État, « sensation » à perception, etc. D’autres sujets nous ont contraint à des associations qui pourront paraître à certains “orientées” philosophiquement, ce que nous assumons ; par exemple, le sujet « Prétendre distinguer l’homme de l’animal, est-ce légitime ? » a été classé en lien avec la culture et avec le vivant. En cas d’hésitation sur la classification d’un sujet, la question que nous nous sommes posée a toujours été : lorsqu’un professeur cherche un sujet de dissertation

le mal. L'Homme a une conscience, l'animal a un instinct : il y a une différence de nature entre les deux. La conscience psychologique : met le sujet en relation avec les autres lui permet de prendre de la distance avec soi. FREUD, montre l'existence d'un inconscient psychanalyste qui concerne la pensée. Les notions de conscience, d’inconscient et de sujet concernent essentiellement l’être humain. En philosophie, le sujet s’oppose à l’objet et désigne l’homme. L’homme est un sujet

vieux temps« ). L’emploi de la formule « bon vieux temps » contribue à cette mise à distance par un effet d’ironie : il raille l’âge d’or en le traitant de manière très familière, tout comme au vers 31 : « nos bons aïeux ». Il cherche à montrer que ce passé regretté par certains de ses contemporains est peu enviable, en employant des hyperboles : « Ils n’avaient rien, / Ils étaient nus » (v. 33-34), « Sobres étaient » (v. 36). Il met ainsi en évidence la vie austère que devaient mener les premiers hommes

l’obsession du temps qui passe pour terminer en analysant le pouvoir bénéfique et conservateur de la nature. I. La fuite du temps Ce poème fut inspiré au poète par le spectacle du Lac du Bourget sur les bords duquel, l’année précédent, il avait passé des moments heureux avec son amant Julie Charles. Lamartine revient seul revoir les lieux qui ont été témoins de son bonheur.  Dès la première strophe, nous avons la métaphore filée qui assimile le temps à l’eau qui coule: l’homme est donc un voyageur

rythme au poème et une impression de non-fini. « toujours poussés » : ce groupe verbal constate la fuite du temps ainsi que l'adjectif « nouveaux » qui qualifie « rivages ». Nature et Temps sont liés. Ce poème traduit l'idée philosophie que l'on ne passe jamais par le même chemin, jamais au même endroit. Héraclite disait d'ailleurs : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. ». Ce vers introduit alors tout le contenu du poème : la fuite du temps, cette fuite du temps elle-même est l'expérience

prendre en compte ; à commencer par l’histoire. Celle-ci marque sensiblement l’identité d’une nation et influence les opinions des citoyens. Le passé historique de l’homme a ainsi une forte influence sur lui. Si on se représente l’histoire comme un ensemble d’évènements déterminés, alors l’existence de l’homme semble réduite à un simple effet dont l’homme n’est pas la cause. L’individu ne peut alors que subir l’histoire, être gouverné par celle-ci. Le devenir collectif a en effet, par bien des fois

poètes romantiques utilisent souvent dans leur ouvrage la nature comme refuge ou une consolation. Cependant, le spectacle de la nature confronte parfois l'homme à la brièveté de sa propre vie. Dans ce poème lyrique intitulé "Soleil couchants", Victor Hugo développe lui aussi ce thème de la fuite du temps qui épargne la nature mais accable l'homme. Sa méditation prend une tournure tragique et personnel, il y exprime sa révolte devant le problème de la mort et l'indifférence de la nature.   La fuite