L'Homme sans passé

s’entendre en plusieurs sens et ce sont tous ces sens que Pascal entend reprendre ici. -« tenir » c’est d’abord « se tenir en place » en quelque sorte, être. Nous ne nous tenons jamais dans le temps présent car nous fuyons vers d’autres temps ( le passé et l’avenir) plutôt que de le vivre. Nous sommes toujours dans la fuite dans l’imaginaire et le divertissement ou l’oubli. - Se "tenir" à quelque chose c'est s'en tenir à lui et s’en contenter. Or nous fuyons précisément le présent car nous ne nous

l'esprit perpétuellement actif et demandeur de connaissances, malheureusement bien vite ratrappé par la réalité de la vie. Cette réalité, Mauriac la traduit tout au long de son texte. Cette réalité, c'est que plus les années passent, plus l'homme se lasse, plus l'homme se désintéresse de tout. Dans son texte intitulé La Vérité en Marche, Zola parle de l'affaire Dreyfus. Le romancier intervient dans cette affaire à la fin de l'année 1897. Les campagnes de haine antisémite incitent Émile Zola à

mais celle-ci n’a rien de commun avec une simple prise de conscience immédiate de soi. Ce n’est qu’au terme d’un processus de négation de ce qui n’est pas elle que la conscience se saisit elle-même, devient conscience de soi. La situation de l'homme épris de certitude est déprimante. Descartes se résout donc à ne chercher la vérité qu'en lui-même. C'est le point de départ d'un programme ambitieux : recommencer à philosopher comme si personne n'avait pensé auparavant. Le but de Descartes, c'est

technique pour préserver la nature ? L’histoire de l’homme et de sa relation avec la nature ne peut être détaché de celle de la technique. En effet, aussi loin que l’on remonte dans le temps, l’homme n’a censé de cohabiter entre technique et nature, et ce dès les premiers âges de l’humanité. Le paléolithique était l’âge de la pierre taillé et le néolithique celui de la pierre polie. L’homme a donc constamment évoluer entre nature et technique, mais les relations entre

autres. 2) L’historien fait-il œuvre pour le futur ? Dans ce sujet il faut interroger le concept d’œuvre. Comment un historien, une personne qui fait des recherches sur le passé peut-il faire une œuvre, c’est à dire quelque chose qui se rapporte à l’art ? De plus, nous lions les actes, les évènements d’un passé lointain découvert par une personne aux évènements du futur. 3) Comment une philosophie ancienne peut-elle être actuelle ? Tout d’abord il faut définir l’expression « philosophie

Correspondances La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. II est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies

absurde, renvoie, ici à la condition de l’homme, cette pièce représente donc l’absurdité de l’homme. On trouve celle-ci au premier plan et dès le départ sans même avoir lu la pièce : le titre en est l’image. En attendant Godot, ce titre, tout droit sorti de l’univers beckettien illustre parfaitement cette absurdité. Quoi de plus absurde que l’attente ? Et particulièrement de quelqu’un ? L’homme n’est-il pas destiné à attendre ? Effectivement, l’homme passe sa vie à attendre quelque chose, on ne parle

Classique. Abréviations : Essai, Mrs D., Sylvie Introduction : Le temps est une réalité énigmatique. L’homme l’a toujours ressentie. Il en a eu la conscience en observant les différents cycles naturels (le jour et la nuit, les cycles lunaires, les saisons…), mais aussi en constatant les traces et les effets de l’écoulement d’un « Tempus fugit »1 (vieillesse, usure, érosion, finitude…). L’homme, être pensant, désirant nommer les réalités pour mieux les appréhender, donna un nom à cette réalité,

Grévin, 1560 « Sonnet à Marie », Second livre des Amours, Pierre de Ronsard, 1578 « Assieds-toi sur le bord... », Le Mépris de la vie et de la Consolation, Jean-Baptiste Chassignet, 1594 « Hélas ! Qu'est-ce de l'homme orgueilleux...  », Jean Auvray, 1623 « A mes amis », Evariste de Parny, 1778 « Le Lac », Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine, 1820 « Chanson d'automne », Poèmes Saturniens, Paul Verlaine, 1844

INTRODUCTION Le mot « modernité » est omniprésent dans le discours social. Réservé jadis aux experts et aux intellectuels, il est employé couramment aujourd’hui par les journalistes, les publicitaires, les politiques, les personnels d’entreprise, et même l’homme de la rue. Il a non seulement séduit toutes les catégories de la population, mais envahi tous les domaines d’activité, pénétré toutes les disciplines : on parle aussi bien de modernité dans le secteur des sciences que dans celui des arts, de l’industrie