L Inconscience Rend T Elle Innocent

autres et qui fait que deux sujets appréhendent la même situation de manière différente. Me définir par ma conscience me rend donc maître de mes actes, car je me rend compte des phénomènes du monde et agit en connaissance de cause. Ce que nous venons de voir c’est que le « Je suis » signifie tout d’abord avoir conscience que l’on vit comme une unité propre, et ensuite me rend maître de ce que je me fait. Cependant en nous limitant à cette définition, deux problèmes surgissent immédiatement : Quelle

société se retrouve également dans le récit de Mary Shelley, ''Frankenstein ou le prométhée moderne''. La créature, de part son aspect physique différent, est rejetée par la monde car il incite à la peur. La créature est punie alors qu'elle est innocente, elle est rejetée même si ce n'est nullement sa faute. Quoi qu'il fasse, le monstre ne pourra échapper à un destin aveugle et fixé d'avance. Il est poussé au crime par la fatalité, par la souillure des ses origines que rappelle sa difformité.

moment de son mariage, car "une fille comme elle, sensible... elle se déclarera sûrement à la minute où un homme la prendra pour la première fois dans ses bras". C'est donc imminent (la présence inquiétante des Euménides qui grandissent à vue d'oeil le rend évident), "et même, la question aujourd'hui, si vous voulez m'en croire, est de savoir si le roi se déclarera dans Egisthe avant qu'Electre ne se déclare dans Electre" Une véritable course contre la montre est engagée entre l'oncle et la nièce. Que

galants en récitant des vers ambitieux. Le jeune Voltaire fait des études de droit et il commence à publier ses premiers textes vers 22 ans. Peu de temps après, il fut emprisonné durant onze mois à la Bastille à cause de son insolence et de son inconscience pour avoir écrit des textes satiriques dans lesquels il se moque d'hommes politiques proches du roi Louis XV. C'est en sortant de prison que François Marie Arouet prit le pseudonyme de Voltaire. En 1726, Voltaire, pour une durée de deux semaines

du couvent, elle l’informe de sa nouvelle vie depuis qu’elle a réintégré la maison familiale, ses nouveaux avantages et devoirs. Elle raconte l’incident avec le Cordonnier qu’elle a pris pour un prétendant. On la découvre gauche, ignorante et innocente, elle est donc la victime parfaite pour des libertins. (Paris le 3 août). Lettre 2 : De La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont : Elle réclame sa présence auprès d’elle, et lui demande de quitter sa tante Mme de Rosemonde. Elle lui

qu'on lui demande de qualifier ce désastre («Comment cela s’appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd’hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l’air pourtant se respire, et qu’on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s’entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève?», Électre fait répondre par le mendiant : «Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s’appelle l’aurore.» (dernière réplique de la pièce). Giraudoux se moqua de

Le premier, si tu veux. ... Que fais-tu au milieu des Juifs et de leur exaltation, enfant charmante? Songe au petit déjeuner du matin servi sans promesse d'enfer, au thé de cinq heures sans péché mortel, avec le beau citron et la pince à sucre innocente et étincelante..." (Acte II, scène 4, p.235-236) "Tout grand aïeul crée autour de sa souche, pour la suite de ses héritiers, une zone d'inconscience, de saturation et d'irresponsabilité. Sur notre route, il n'y a guère eu que des noms illustres

Birotteau ne vivra plus qu’une longue agonie. Enfin, si nous examinons une dernière catégorie de com parants, celle des personnages, l’on observe qu’à quelques exceptions près, deux camps antagonistes s’y dessinent. Là encore, les faibles, les doux, les innocents sont impitoyable ment écrasés tandis que tous ceux qui savent déployer leur force ou une forme de génie souvent tourné vers le mal triomphent. Citons quelques exemples. Les référents désignant la catégorie des victimes sont multiples. On y trouve

toutes les Confessions, ou peu s’en faut, pour tenter d’expier une faute qui quarante années après continue de le tarauder. Et chez Casanova, qui raconte sur un ton plaisant comment il a fait accuser et punir son frère, la pleine et sereine inconscience, la parfaite innocence au cœur même de la faute. Les choses, en fait, sont plus complexes. Du côté de Rousseau, on sait que la revendication de culpabilité se double d’une revendication d’innocence aussi foncière qu’originelle. Jean Starobinski

En fait, s’il l’avait réellement rejeté, Rousseau aurait dû se contenter de ce qu’il avait écrit sur ses cartes à jouer ! Pour bien analyser le texte, il faut, dans les incessants aller et retour, distinguer les trois moments différents dont il rend compte. * * * Regardant vers le passé, Rousseau, s’appuyant sur des expériences douloureusement vécues, laisse la place à l’évocation de la souffrance que lui cause la persécution qu’il a subie. Il évalue la durée du «complot» à «quinze ans et plus»