L Inconscient Gouverne T Il

pensée que l'on peut exister. L'homme est libre de vivre s'il pense, s'il ne pense pas comme à l'état inconscient il risque alors de ne pas exister. C'est grâce à la conscience que l'homme se surélève en prenant conscience de lui-même. L'inconscient fait peur car il est impossible de le diriger, d'en être supérieur et souvent il est difficile, presque impossible de discerner le vrai du faux inconscient, par exemple l'homme à peur de faire un mauvais rêves ou bien alors de faire quelque chose dont il

s’ajoute le fait que nous n’avons pas toujours la conscience de nos désirs. Nous pouvons ainsi agir en ignorant que ce sont nos désirs qui dictent nos actes et non notre volonté. Il existe, en effet, des désirs inconscients. Ceux-ci sont bien en nous-mêmes mais sont formés dans notre inconscient, qui lui-même échappe en partir à notre conscience et donc à nous. Pour illustrer cette difficulté a avoir conscience de nos désirs, et donc à les maîtriser, Freud prend l’exemple du désir corporel. Pour Freud

a de l’inconscient dans notre vie psychique en formulant l’idée que l’inconscient est le psychique même càd que l’inconscient est le tout de la vie psychique. La conscience est un phénomène de surface et la grande partie de la vie psychique est inconscient. On comprend que si l’inconscient est l’essentiel de la vie psychique, il détermine notre vie psychique. L’inconscient contient des représentations qui sont refoulées. Représentation est un mot générique qui renvoie à des pensées, des images, des

l’idée d’une force supérieure qui le gouverne et contre laquelle il ne peut rien ? On pourra d’abord voir en quoi l’idée d’inconscient fait du libre-arbitre une illusion, afin d’examiner si cela est synonyme de fatalité, si l’idée d’un déterminisme entraîne nécessairement de la fatalité.     H1 : La notion d’inconscient introduit la nécessité dans la vie de l’homme en nous imposant d’admettre que le libre-arbitre est une illusion. -L’idée d’un inconscient du corps (Spinoza). Tous nos comportements

le sujet est constitué de multiples personnalités, on peut en déduire qu'il est certes gouverné par une conscience mais aussi un inconscient psychique. Ce terme a été introduit à partir de la fin du XIXème siècle par le psychanaliste Freud, qui renouvelle littéralement la vision du moi. Selon lui, l'homme serait divisé en deux parties: l'une consciente, que l'on choisit de révéler à autrui; l'autre inconsciente, que l'on ne perçoit pas mais qui constitue cependant le socle de nos états intérieurs

effet, Descartes affirme que nous avons un libre-arbitre et que ce dernier est « indifférent », c’est-à-dire neutre et affranchi d’influences extérieures. Pour Leibniz, nous choisissons nécessairement en fonction de « petites perceptions » inconscientes : nous ne sommes jamais indifférents aux choix qui s’offrent à nous. 4- Freud Freud était médecin, devenu psychanalyste au XIXe siècle. Il élabore deux topiques différentes lui permettant de schématiser l’esprit humain. -La première topique

part, parce que la région dite « inconsciente » de notre vie psychique semble faire la part belle à la sexualité. Prémisses de la notion d’inconscient Ni le sens commun ni les philosophes n’ont attendu Freud pour découvrir qu’une partie de notre propre psychisme nous échappe parfois. Un homme qui tombe dans le coma est inconscient, un dangereux chauffard l’est aussi, en ce sens qu’il ne sait plus ce qu’il fait. Chez Platon, on trouve l’idée de souvenirs inconscients de la vérité contemplée dans une

conscience n'est pas la force qui gouverne notre personnalité, car beaucoup de nos actes sont inconscients. Mais quand on fait des lapss c'est le moment où nous somme vrai. ( Freud ). Par exemple dans la vie quotidienne : " je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça ". Parler sans savoir pourquoi confirme que nos paroles nous trahissent et disent le contraire de ce qu'on pense. Dans ce cas là on peut dire que l'inconscient parle en nous. Et je suis l'esclave de mon inconscient. Ce qui fait entrer la notion

raison ». Dans le texte du thème double on voit aussi traiter la question sur la raison. La différence ces questions sont au milieu de chaque paragraphe, dans la première «  refoulée par la raison », dans la deuxième «  déraison » dans la troisième «  gouverne de la raison ». Dans les deux textes on voit une gradation sur la question de la raison. Dans les deux textes le champ lexical de la folie est utilisée; Dans l’extrait de l’horla, «  Perdu la raison », « reconquis la raison », « éperdu d’étonnement »

ou phrases. Le regard se devait d'interpréter cet infratexte en faisant l'hypothèse des représentations inconscientes. La représentation donnée par l'hystérique à son public médusé était paradoxale : plus celle-ci donnait à voir et moins l'hystérique voyait de quoi il était question. Pour interpréter correctement toute cette sémiologie, il fallait aussi comprendre que la logique, qui gouverne la pen- p. 109 1* 1987. Contribution à la célébration du centenaire de la visite de Freud à la Salpêtrière