L état Naturel à L état Civilisé

leur venue. Dans Supplément au Voyage de Bougainville, Orou reproche aux tahitiens de pleurer le départ des européens alors que c'est leur arrivée qu'il faudrait déplorer. Ils ont en effet bouleversé leur vie de manière irréversible en enseignant à ces âmes pures la notion de mal. IMAGE 2 : L'attitude des européens Cette gravure montre la supériorité que croit avoir l'homme blanc sur le sauvage. Celui-ci est accroupi, le dos courbé alors que l'européen est assis sur un tabouret, le dos droit

retraçait déjà une histoire naturelle : celle de la justice. Qu’est-ce qu’une « histoire naturelle » ? Le terme « naturel » est ambigu et polysémique. Hume peut donc enquêter sur un sujet aussi sensible que la religion sans craindre directement l’ire des fanatiques religieux. Mieux, il peut prétendre avec astuce que si la religion est naturelle, donc spontanée, alors l’homme est naturellement religieux et sa religiosité est la marque de fabrique que Dieu, son créateur, a implémenté en lui. Il défendra

« peut-on faire cohabiter ces instincts naturels et ses devoirs culturels ? D’après Kant l’homme est en contradiction entre l’effort qu’il effectue pour avoir une destination morale et son obéissance aux lois placées dans la nature en vue d’un état rustique et animal. En effet l’homme est en contradiction avec les lois de la société qui rendent celles-ci hiérarchisées et les lois de la nature qui sont plus primitives. Ainsi nous pouvons remarquer que l’instinct naturel et les devoirs culturels peuvent être

? » À la différence d'un être qui pourrait être qualifié comme inculte, simple, l'homme dit cultivé se définit par l'ensemble de ses connaissances, savoirs-faire, traditions propre à son groupe. Cette culture se transmet habituellement socialement, de génération en génération. L'homme peut être alors doté des trois grandes formes de culture : l'art, le langage et la technique. « Être cultivé » se définit dans cette perspective par l'acquisition de ces connaissances et leur intégration à l'homme

l’histoire de l’humanité, considérée du point de vue de ces progrès. Il a été écrit publié en 1795 en édition posthume et écrit dans un contexte bouleversé à cause de la Révolution, cela se reflète dans les idées de Condorcet.      Comment Condorcet voit-il le progrès de l’esprit humain ? Lecture du texte « Des progrès futurs de l’esprit humain »      Nos espérances sur les destinées futures de l’espèce humaine peuvent se réduire à ces trois question : la destruction de l’inégalité entre les nations

entre A. et B. sur l'inconvénient d'attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n'en comportent pas (1772) Table des matières I Jugement du voyage de Bougainville................................... 3 II Les adieux du vieillard........................................................13 III L'entretien de l’Aumônier et d'Orou..................................21 IV Suite de l'entretien ............................................................ 38 V Suite du dialogue entre A et B

1. Roland Schaer, philosophe, est directeur « sciences et société «  à la cité des sciences de l’industrie de la Villette. Il s’agit donc du point de vue philosophique d’un scientifique, qui se base sur des éléments et observations scientifiques. Mais il est quand même diplômé en philosophie. 2. Contenu de chaque Chapitre : cfr feuilles. 3.1. – Culture : ensemble des productions de l’esprit que les hommes créent et se transmettent dès lors qu’ils vivent en société : langues, coutumes,

| | | |ou Dialogue entre A. et B. sur l'inconvénient | |d'attacher des idées morales à certaines actions | |physiques qui n'en comportent pas

 conformément   aux  lois  universelles  de  la  nature,  aussi  bien  que  n'importe  quel  autre  événement  de  la  nature.  L'histoire,  qui  a  pour   tâche   de   relater   ces   faits   tels   qu'ils   nous   apparaissent,   à   quelque   profondeur   que   puissent   être   cachées   les   causes,   laisse  cependant  espérer,  quand  on  considère  en  gros  le

philosophe te musicien qui dans ce texte explique l’importance des lois pour la société, comme n’étant pas une limite à la liberté de chacun. Les lois peuvent être une contrainte dans l’élaboration des désirs. Rousseau met en évidence le problème philosophique de la relation entre la liberté et la loi, qui est bien de savoir si la loi limite la liberté ou si elle donne les moyens à celle-ci de se réaliser. Obéir aux lois ne serait pas faire abstraction de sa propre liberté. Dans ce sens nous verrons