L état Naturel à L état Civilisé

blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain ”. (p.101). Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755) http://www.webphilo.com/reponses/voir.php?numero=453058845&reponses=23&keyword=pascal&categorie=sujets Il n'y a rien qu'on ne rende naturel, il n'y a naturel qu'on ne fasse perde. " (Pascal) Thème : Nature et culture Extrait de la réponse : Cette citation de Pascal n'est pas immédiatement évidente... Dire qu'il n'y a rien qu'on ne

bon sauvage’pour donner une leçon de relativisme. Montaigne, au XVIe siècle argumente dans ‘les Cannibales’ que la manière dont nous vivons n’est peut-être pas la meilleure, que les anthropophages que nous appelons ‘barbares’ sont peut-être plus civilisés que nous-mêmes, qui ne voulions que s’enrichir et corrompre des peuples innocents. Les ‘barbares’ sont égaux et heureux, classes sociales ainsi que propriété privée sont inexistantes. Au XVIIIe siècle, l’époque de l’épanouissement des sciences

Comme « barbare », l'adjectif sauvage constitue un antonyme de civilisé. Il n'a cependant pas une dimension aussi évidemment langagière. En effet, le sauvage est étymologiquement celui qui habite la forêt, silva en latin (se dit selvaggio en italien; la selva= la forêt). Il est censé marquer la frontière entre l'humanité et l'animalité. 1. Mythe Il n'y a pas de peuple qui vive à l'état sauvage, ou naturel. L'idée est même contradictoire, puisque pour qu'il y ait un peuple, il lui faut disposer

maîtrise de son environnement qu’il a effectués, a fini par, dans beaucoup de cas, nuire à l’environnement et aux hommes. En effet, la déforestation de l’Amazonie, la disparition de bien des espèces animales ou encore le « nouveau continent » de déchets du Pacifique sont un véritable problème. Ils constituent une preuve de la dangerosité de l’homme dans le sens où ces phénomènes sont nuisibles. Nous pouvons nous demander, alors, si cette dangerosité est naturelle. C’est-à-dire, l’homme est-il dangereux

Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l’Homme ? On utilise souvent l’expression retourner à l’état de nature, c’est-à-dire qu’on présuppose que l’Homme, ou son ancêtre, a déjà vécu une vie naturelle. On peut se demander si vouloir retourner à une vie naturelle a un sens pour l’Homme ?On entend par Homme, non pas le sens zoologique du terme, mais la définition philosophique. On peut parler d’être humain pour ce qui le distingue, le différencie des animaux.  Un Homme est un

impétueuse à certains moments, faisant de sa lecture un vrai plaisir (c’est d’ailleurs une des raisons de sa récurrence aux épreuves du bac philo …) En termes de méthodologie, Rousseau retrace l’aventure de l’humanité depuis son origine (mais en dehors de tout cadre religieux), la peint dans son état de nature pour mieux comprendre comment l’humanité, décadente selon lui, en est arrivée là. Rousseau distingue deux types d’inégalité : naturelle (ou physique) et morale. L’inégalité naturelle découle

Corrigé du DS n°2, préparation de l'explication de texte, 13 novembre 2009 Il n’y a rien de barbare et de sauvage en ce peuple1, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas conforme à ses usages ; à vrai dire, il semble que nous n’ayons d’autre critère de la vérité et de la raison que l’exemple et l’idée des opinions et des usages du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, le parfait gouvernement, la façon parfaite et accomplie de se comporter

l'auteur. Pour Montaigne, chaque essai sera une réflexion à partir d'un expérience personnelle. En 1562, un navire à Rouen3 indiens du Brésil d’une région où les français tentent de s’y installer pour y concurrencer les portugais. Le jeune Charles IX, 12 ans, reçoit cette ambassade de « cannibales » et Montaigne, accompagnant la Cour, saisit l’occasion de les interroger. Quoiqu’ils pratiquent l’anthropophagie ces indigènes paraissent à Montaigne fort sociales et censés. Montaigne amorce ici l’éloge

saurait donc donner un sens à l'histoire. Si l'on veut découvrir un mouvement d’ensemble dans l'histoire, il faut donc se concentrer sur la totalité de l’histoire de l’espèce humaine tout entière. L’histoire est ainsi universelle. Kant donne un exemple pour montrer que cette méthode est légitime : il compare les mariages, les naissances et les morts, lesquels sont le produit de la volonté libre des hommes, aux variations atmosphériques, qui sont des phénomènes naturels soumis au déterminisme. L’irrégularité

plus grande, mais aussi sans valeur le plus souvent, car l'individu n'était guère en état de la défendre. Le développement de la civilisation lui impose des restrictions, et la justice exige que ces restrictions ne soient épargnées à personne. Quand une communauté humaine sent s’agiter en elle une poussée de liberté, cela peut répondre à un mouvement de révolte contre une injustice évidente, devenir ainsi favorable à un nouveau développement de la culture et demeurer compatible avec lui. Mais cela peut