L état Naturel à L état Civilisé

de Diderot, A et B, discutent du Voyage autour du monde du navigateur français Louis Antoine de Bougainville récemment paru (en 1771). B propose de parcourir un prétendu Supplément qui en remet en question certaines soi-disant évidences énoncées par Bougainville. Deux passages de ce supplément sont enchâssés dans la discussion : Les adieux du vieillard, et le long Entretien de l'aumônier et d'Orou. Chapitre 1 : Jugement du voyage de BougainvilleAu moment où il commence, le dialogue a l'air d'être

philosophe qui a eu des adversaires acharnés, a subi de nombreuses calomnies, qui révèlent pour la plupart une certaine ignorance sur ce qu’il a véritablement pensé et écrit. Pourquoi cette incompréhension hostile ? Principalement, c’est le rôle attribué à la pensée de Rousseau dans la Révolution française qui est au cœur du litige ; on l’accusa même d’avoir été à l’origine de la Terreur. En fait, les thèses que défend Rousseau sont si originales, si surprenantes, et tellement contraires à l’opinion

Souvent la question sur la nature de l’homme a été basée sur un contexte qui visait une opposition entre la vie sauvage et la vie en société. On se demande si l’homme est bon ou mauvais. Voltaire est l’un des philosophes français qui s’est penché sur ces problèmes. D’après sa philosophie, c’est dans la société, que l’homme trouve l’unité. Pour que la société soit meilleure, il faut qu’on ait une société plus tolérante, plus juste et raisonnable pour autrui. Et le seul chemin est l’éducation. Sans

barbaries semblent s'être déchaînées sur une échelle à proprement parler inouïe ? Que nous soyons devenus meilleurs dans notre maîtrise du réel − autrement dit plus efficaces − est un fait ; mais que nous soyons devenus meilleurs absolument parlant − c'est-à-dire sur le plan de la moralité −, c'est ce dont nous pouvons à bon droit douter. Alors, la culture rend-elle meilleur ? Non seulement l'histoire humaine n'a pas mis fin aux guerres fratricides et à l'injustice, mais il semblerait qu'elle les ait

s’arracher à la nature pour s’en rendre maître ? Cf Une espèce à part, une série documentaire de Franck Courchamp et Clément Morin (Youtube) : 31 mn. A) Le mythe de Prométhée : l’homme en rupture avec la nature L’origine de la rupture entre l’homme et la nature est présentée symboliquement dans le mythe de Prométhée, raconté par Protagoras dans le dialogue de Platon qui porte son nom. Ce passage aboutit à définir le genre humain comme celui qui est apte à vivre dans la cité (polis), c-à-d à vivre

SOMMAIRE Introduction. 1) La distinction entre nature et culture. A) Qu'est ce qu'on entend par " enfant sauvage " ? B) En quoi peut-on considérer sauvage un enfant dépourvu d'éducation ? 2) Le passage de l'état sauvage à l'homme. A) La perfectibilité B) Devenir un Homme social et civilisé. 3) Comparaison du livre et du film. A) Les choix du réalisateur par rapport à l'oeuvre. B) Comment peut-on interpréter la fin des " enfants sauvages " dans le livre et dans le film ? Conclusion

En quels sens peut-on dire de l’homme qu’il est un être dénaturé ? La question présuppose que l’homme a eu une nature, a vécu dans un état naturel et qu’il s’en est éloigné. Il faut donc comprendre quelle serait cette nature et comment ou par quoi elle serait niée. Il faut aussi se demander si un état primitif a existé et si l’homme a une nature Le terme « dénaturé » comporte aussi une connotation péjorative et suppose que cette perversion de l’état originel de l’homme ne lui serait pas favorable

c'est l'absence de règles : les hommes possèdent des droits naturels (droit de se nourrir, de se défendre contre autrui, etc.) et une liberté naturelle (caractérisée par une absence de contraintes externes). La question que nous pourrions nous poser, dans notre monde civilisé, c'est que représente l'état de nature, alors même que nous en sommes de nos jours totalement détachés ? Est-ce un état auquel nous devrions revenir, puisqu'il est un état de totale liberté, l'état originel de l'humanité, celui

son état de nature pour mieux comprendre comment l’humanité, décadente selon lui, en est arrivée là. Rousseau distingue deux types d’inégalité : naturelle (ou physique) et morale. L’inégalité naturelle découle de différences d’âge, de santé, ou d’autres caractéristiques physiques, elle ne peut être remise en cause. C’est l’inégalité morale que vise Rousseau, celle établie par une convention humaine. Rousseau va donc explorer d’où vient cette convention. Pour y parvenir, Rousseau a recours à une

premiers parus en 1580 et le dernier en 1595 à titre posthume dans l’édition de Bordeaux. L’extrait que nous allons étudier est situé dans le premier livre ‘’des Cannibales’’,