L évolution Du Personnage Du Valet

[pic] Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), la lettre d’amour, vers 1770 Nous allons étudier un personnage du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, œuvre clef de son siècle publiée en 1782 et qui a connu un grand succès malgré le scandale qu’elle a produit. Le personnage que nous allons étudier est la Marquise de Merteuil qui est un des personnages principaux. Il s’agit d’une jeune veuve de vingt cinq ans qui se voue au libertinage et aux manipulations. C’est

1951. Cette pièce qui aux premiers abords peut paraître ridicule nous présente en réalité une morale et une forte évolution de la part des personnages. Nous retrouvons cette évolution dans d’autres œuvres telle Rhinocéros. Nous pouvons trouver au sein de ces extraits plusieurs ressemblances. Notamment en ce qui concerne les relations présentes entre les différents personnages. Sans même entamer la lecture du texte nous pouvons interpréter la répartition du texte entre les deux comédiens :

le roman expérimente une transformation : sans perdre sa fonction ludique, il aborde un côté plus didactique et se pare d'un souci de vraisemblance. On assiste alors à un renouveau des espaces de la fiction qui deviennent plus réalistes. Cette évolution vers le réalisme rend le roman plus apte à la réflexion philosophique et à l'éducation morale. Dans un premier temps cette transformation passe par la parodie et la critique des clichés romanesques, le roman devient auto-parodique et autocritique

légères, destinées à plaire au roi et au grand public, et quelques grandes comédies aux sujets graves, par goût de la satire. Dom Juan ou le Festin de pierre (1665) : Molière reprend l'histoire du séducteur de Séville, mais accentue le cynisme du personnage. Le Misanthrope (1666) : l'atrabilaire Alceste, ne pouvant mettre en accord sa franchise avec le scepticisme souriant de Philinte. Le Tartuffe (1664) : faux dévot, a obtenu la confiance d'Orgon et sa promesse d'épouser sa fille. Les Femmes savantes

dramatique par ses personnages qui mêlent les classes sociales (bourgeois, nobles et valets), par sa structure générale qui se développe en trois temps (exposition, nœud et dénouement), ses procédés d’expressions qui mélangent les genres et les registres, sa défense de la jeunesse de son temps et des revendications des femmes. Elle tient aussi du registre comique par ses personnages contemporains issus de la vie quotidienne, ces personnages qui se laissent diriger à côté de personnages plus nobles

Phèdre, la pièce de Jean Racine, impliquera des costumes d’époque. Les acteurs seront également richement habillés, leurs tenues seront flamboyantes ; on en déduira leur statut social élevé. Le costume entretient en effet un lien ténu avec le rang du personnage. Le simple port de l’épée révèle sa grandeur. Dans Ruy Blas, Don César est déguenillé, mais il conserve néanmoins son beau pourpoint. On en déduit qu’il est un noble déchu. Si la détermination de l’époque par le costume n’est pas toujours facilitée

égoïste ► L'omniprésence du personnage : Répétition de « il » Déterminants possessifs Substituts pronominaux → Prend toute la place ► Personnage en opposition avec le reste du monde → collectif secondaire Substituts pronominaux Pronoms → pas de nom Sujet de tous les verbes → Les autres subissent les actions (= assujettis) ► Le monde, l'objet à son usage → circularité vers lui Même les vies sont pour lui : Multiplication des valets → gradation + mort du monde

exercice vocal et gestuel, le plus souvent dans un lieu particulier et dans un décor particulier. Il n'est pas nécessairement lié à un texte préalablement écrit ni publié. Pour comprendre ce qu'est le théâtre, et particulièrement pour saisir ses évolutions les plus récentes, il convient donc de toujours mêler les points de vue qui le constituent => les spectateurs, les metteurs en scène, les dramaturges, les scénographes, les régisseurs, les acteurs, les auteurs, les lecteurs enfin. Le théâtre s'appuie

En contestant l'ordre établi, la tyrannie et l'exploitation, un personnage bouffon comme Charlot, amène en effet à s'interroger sur le rôle du comique, comme Jacques le fataliste car il est une constante critique de la société du XVIII siècle. Les valeurs ont changés depuis Sganarelle du Don Juan de Molière: celui qui possède le pouvoir de séduction de la parole est un valet, représentatif d'une chose bourgeoise en pleine évolution qui participera largement à la révolution de 1789. D'ailleurs,

profusion de même que constant mouvement et évolution du monde. En effet, l’époque de Corneille rencontre plusieurs grandes découvertes : les travaux de Copernic prouvent que la Terre n’est pas au centre de l’univers et on a découvert il y a peu l’énorme continent que constitue l’Amérique. Ces troubles historiques qui ébranlent le monde se retrouvent dans l’Illusion Comique. On remarque l’inconstance des personnages dans la pièce et leur évolution au fil des actes. Par exemple Pridamant, tout