La Beauté De La Tragédie

pour avoir donné le feu de l'éternité et de la vérité aux hommes par l'intermédiaire de la poésie. La tentative alchimique initiatique des Fleurs du Mal pourrait aussi être assimilée à la descente aux Enfers d' Orphée pour sauver son Eurydice, "la beauté" (les "fleurs" de rhétorique ou d'amour des Fleurs du Mal ?) qu'il chercherait à "extraire" des servitudes et des turpitudes du siècle vulgaire, du "Mal" lié à la temporalité et aux contingences de la condition humaine, ici-bas. C'est pourquoi le

de coutume18. » C'est ainsi que le 19 mai 1658, Thomas Corneille écrit à un de leurs amis parisiens, le galant abbé de Pure, auteur d'un célèbre roman intitulé La Précieuse : « Nous attendons ici les deux beautés que vous croyez pouvoir disputer cet hiver d’éclat avec la sienne [la beauté de Mlle Baron, actrice parisienne]. Au moins ai-je remarqué en Mlle Béjart grande envie de jouer à Paris, et je ne doute point qu’au sortir d’ici, cette troupe n’y aille passer le reste de l’année. Je voudrais

Objet d’étude n°1 : Ecriture poétique et quête du sens du Moyen-Âge à nos jours La Muse vénale La beauté La chevelure Remords posthume Causerie Quel parcours initiatique dans le langage poétique les figures féminines des Fleurs du Mal proposent-elles ? La muse vénale Problématique : - quelles représentations allégoriques de la Muse ce poème propose-t-il ? - Pourquoi peut-on dire que ce poème est entre tradition et modernité ? Introduction : - Baudelaire est un poète de

___________________________________________________________ 5 2. La question de l’utilité ____________________________________________________________ 5 3. Un statut social ____________________________________________________________ ______ 6 B. La notion de beauté ______________________________________________________ 6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) __________________________________ 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le jo li (Schopenhauer et Niet zsche) ________________________

Dissertation Phèdre est-elle une tragédie classique? Introduction La tragédie est un genre théâtral donc l'origine remonte au théâtre grec antique au V° siècle avant J-C à Athènes. Elle était représentée dans le cadre des fêtes de Dionysos. Délaissée au Moyen-Age, elle prend son essor dans la seconde moitié du XVII° siècle, pendant la période classique. Ses termes de prédilection reposent sur la fragilité des hommes terrassés par la fatalité, la passion ou la mort. La tragédie a été codifiée par Aristote

1. Justifiez et commentez ce propos de Jacques Robichez à propos de Giraudoux : "[…] la beauté de son théâtre se crée elle même à chaque minute par le pouvoir illimité des mots, l'allure fantasque, les images imprévisibles […]" problématique : on peut se demander ce qui fait la beauté du théatre de Giraudoux I) L'imprévu dans le langage a) les mots créent le monde b) les personnages inventent un langage II) L'imprévu dans la composition a) intrusion du ludique b) coups de théâtre

dernier était alors le genre littéraire dominant. Le théâtre classique continuait à plaire aux spectateurs. D'autre part, Laclos 86 Les Caracteristiques Sceniques … fréquentait beaucoup le théâtre à Paris et dans ses villes de garnison. Les tragédies lui étaient bien familières. Mais jusqu'à ce temps-là il n'avait jamais pensé à exploiter luimême ce genre. Il change son avis et songe avec le temps à porter au théâtre Ernestine, roman de Mme Riccoboni. Le 19 juillet 1777, on représente, à la

l’acclament ; seul devant la décision qu’il doit prendre. Lui qui trouvait tout en Bérénice, « beauté, gloire, vertu » (v.544), est incapable de lui parler. Dans cette solitude et dans le manque, la passion va se déchaîner : les personnages principaux ne parlent plus que de mort. Antiochus et Titus ne survivront pas à la séparation et Bérénice prépare son suicide. Pas de sang pourtant dans cette tragédie : finalement, Bérénice accepte de vivre lorsqu’elle comprend que Titus l’aime encore. Elle résume

l’interprétation que fait le metteur en scène de la pièce. En effet, ses choix peuvent venir colorer les intentions de l'auteur, ou réactualiser la signification d'une œuvre pour notre époque, comme dans Dom Juan qui est une pièce ambiguë : mi-comédie, mi-tragédie, si l'on tient compte de la mort finale du personnage principal. Le metteur en scène peut privilégier l'un ou l'autre aspect en donnant par exemple un aspect farcesque au rôle de Sganarelle ou au contraire en insistant sur les aspects ténébreux de

de la narration car le personnage y révèle ou annonce ses futures vertus. Le romancier peut alors multiplier les signes qui révèlent la grandeur native du personnage et annoncent son destin (comme dans Stendhal). Une tragédie : comment le roman se rattache-t-il à une tragédie ? Dans ce roman, et derrière le portrait de la princesse, on perçoit une vision tragique de l'être humain ; infiniment fragile, lancé dans un monde trompeur et cruel. L'être humain ne peut chercher sa tranquillité que