La Beauté La Laideur

parution en 1846, le titre les fleurs du mal aurait été suggéré par un ami de baudelaire.la force de l’oxymore mêlée a un désir de provocation emportèrent sa décision de célébrer « la poésie de la laideur ».dans la préface Baudelaire dit qu’il lui «  a parut plaisant d’extraire la beauté de la laideur ». Le recueil édité en 1857 comportait 52 poèmes inédits, les autres avaient déjà été publiés auparavant dans les journaux de l’époque. De nombreux poèmes inédits semblent avoir étés lus dés les années

la boue en or selon Baudelaire · Opposition avec une oxymore « carcasse superbe » v.13 le soleil transforme le cadavre en or · Comparaison avec les fleurs « comme une fleur s’épanouit » v.14 Baudelaire fait cohabiter la laideur et la beauté · Details répugnants « puanteur » v.15, « mouches bourdonnaient » v.17, « ventre putride » v.17, « larves » v.19 renforcement réalisme sur le cadavreMouvement 2· Personnification « le corps, enflé d’un souffle vague, vivait en se

« bonne » (l.21) -champ lexical de la laideur qui peut se décomposer en 2 : La laideur physique ( « laid » l.4, « monstre » l.5, ) et la laideur morale (monstres l.6 et « cœur faux, corrompu, ingrat » l. 7-8) Le rythme ternaire insiste ici sur les défauts. La laideur physique de la bête est moins importante que la laideur morale des hommes car ils sont responsables de leurs défauts alors que la bête est victime de son apparence. De plus, elle compense cela avec la beauté de son âme. La bête est au centre

lente et bête » « col gras et gris » « rondeur » «  graisse sous la peau » « tout ce corps remue » «large croupe  » ( animalisation ) vénus considéré comme une déesse est réduit à être animalisée. Souligne la laideur et la manque de féminité de déesses - strophe 1 ( groupe de mots )« rondeurs » « graisse sous la peau » +adj.   « large » = Rimbaud représente Vénus comme une grosse

désirée. Mal : le sombre, l’informe, l’hideux ET voici que Baudelaire semble affirmer qu’il existe une beauté propre au mal ; misère et beauté, déchéance et pureté se mêlent et fusionnent. La préposition DU n’indique pas seulement l’appartenance mais aussi l’origine. Les fleurs (les poésies) sont extraites du mal : on met l’accent sur l’opération poétique qui transforme la laideur, le mal en beauté. La poésie est une alchimie de la misérable réalité. Conception résumée par Baudelaire dans le vers »Tu

remplacés par du respect et de l’admiration. Je vais d’ailleurs justifier les poèmes choisis dans l’anthologie par ordre chronologique. Le premier poème est celui de Malherbes « Il n’est rien de si beau » parodié par Berthelot « De toutes les laideurs ».Tandis que Malherbes dresse les louanges de la femme à travers un symbole Caliste, Berthelot lui en fait un blâme, un contre blason avec toujours un symbole,Francine. On peut se demander pourquoi Berthelot esquisse un tableau noir de la gente féminine

PETITE ANTHOLOGIE DE LA RELATION ENTRE LA BOUE ET L’OR « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or »PREFACEUne charogne Une Charogne est extrait du recueil  Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Le poème fait partie de la section « spleen et idéal ». écrite en 1857 est un poème dans lequel Baudelaire décrit un cadavre en décomposition de façon réaliste. Celui-ci aborde le thème de l’horreur et montre qu’elle peut être esthétiqueCe

une antithèse, Baudelaire oppose les fleurs associées à la beauté au mal. Il semble affirmer qu’il existe une beauté propre au mal et cherche à extraire cette beauté du mal. Plus tard, en 1861, dans l’Ébauche d’un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal, le poète déclare: «Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. » Il nous offre une nouvelle antithèse opposant des déchets à un métal précieux et veut transformer la laideur en beau. Vous pouvez donc deviner que cette œuvre divisée

amoureux. Dès lors, on peut se demander si la poésie n’est pas forcée de n’évoquer que la beauté des choses et des êtres, sans pouvoir aborder le mal ou la laideur du monde. La poésie ne doit-elle parler que de ce qui est beau ? Sa seule fonction se limite-t-elle à louer le monde ? Ne pourrait-elle pas aussi avoir, comme le roman ou le théâtre, un rôle critique ? D’autre part, si le poète cherche à créer de la beauté, ne saurait-il le faire qu’à partir de ce qui est déjà beau ? Nous verrons tout d’abord

objet pour B. et il n’y a aucune forme d’amour pour échapper le Spleen. Beauté: La beauté semble la résolution plus proche pour dépasser son angoisse existentielle, on pense à l’idéal platonique d’un ordre parfait mais il faut extraire la beauté du Mal donc seulement avec la mort on peut arriver à l’idéal. (Une lecture contemporaine influencée par Proust voit l’art comme moyen de vivre la beauté en transcendant la laideur et le poète à travers la poésie arrive à cet idéal.)   - Il désigne l’ARATE