La Beauté Sera Convulsive Ou Ne Sera Pas

L’âme d’un seul, ouverte aux plaintes de la foule, A gémi toutes les douleurs. Alors dans le grand tout mon âme répandue A fondu, faible goutte au sein des mers perdue Que roule l’Océan, insensible fardeau ! Mais où l’impulsion sereine ou convulsive, Qui de l’abîme entier de vague en vague arrive, Palpite dans la goutte d’eau. Alors, par la vertu, la pitié m’a fait homme ; J’ai conçu la douleur du nom dont on le nomme, J’ai sué sa sueur et j’ai saigné son sang Passé, présent, futur

liberté. 1 Jeune homme tué à la guerre et dont La Bruyère avait peut-être été le précepteur. La Bruyère, Les Caractères, « Du Souverain ou de la République » PAIX. La guerre est un fruit de la dépravation des hommes : c’est une maladie convulsive et violente du corps politique, il n’est en santé, c’est-à-dire dans son état naturel que lorsqu’il jouit de la paix ; c’est elle qui donne de la vigueur aux empires ; elle maintient l’ordre parmi les citoyens ; elle laisse aux lois la force qui

main reproduit, sans que vous y pensiez, le modèle que vous avez copié chez votre maître. Vous ne descendez pas assez dans l'intimité de la forme, vous ne la poursuivez pas avec assez d'amour et de persévérance dans ses détours et dans ses fuites. La beauté est une chose sévère et difficile qui ne se laisse point atteindre ainsi, il faut attendre ses heures, l'épier, la presser et l'enlacer étroitement pour la forcer à se rendre. La Forme est un Protée bien plus insaisissable et plus fertile en replis

galbée répondent à tous les canons esthétiques; pourtant, la tête de la femme étant directement soudée au haut de la cuisse et son corps uniquement constitué de cette jambe, cette figure féminine est aussi dérangeante que belle, ou plutôt sa beauté est "convulsive", comme aurait dit André Breton.   3. La liberté du renouveau - Cet affranchissement des normes, conventions, références esthétiques, et des catégories du beau et du laid dont témoigne le recueil constitue une libération du poids du passé

main reproduit, sans que vous y pensiez, le modèle que vous avez copié chez votre maître. Vous ne descendez pas assez dans l'intimité de la forme, vous ne la poursuivez pas avec assez d'amour et de persévérance dans ses détours et dans ses fuites. La beauté est une chose sévère et difficile qui ne se laisse point atteindre ainsi, il faut attendre ses heures, l'épier, la presser et l'enlacer étroitement pour la forcer à se rendre. La Forme est un Protée bien plus insaisissable et plus fertile en replis

main reproduit, sans que vous y pensiez, le modèle que vous avez copié chez votre maître. Vous ne descendez pas assez dans l’intimité de la forme, vous ne la poursuivez pas avec assez d’amour et de persévérance dans ses détours et dans ses fuites. La beauté est une chose sévère et difficile qui ne se laisse point atteindre ainsi, il faut attendre ses heures, l’épier, la presser et l’enlacer étroitement pour la forcer à se rendre. La Forme est un Protée bien plus insaisissable et plus fertile en replis

Picasso et Pierre Roy. 1927 : Breton se joint au mouvement communiste. Il écrit également Nadja, portrait d’une jeune femme dont il a été amoureux et qui a sombré dans la folie. L’ouvrage se termine sur l’affirmation désormais célèbre : "La beauté sera convulsive ou ne sera pas". 1928 : En février, paraît « Le Surréalisme et la peinture », un recueil d’articles d’André Breton sur Picasso, Giorgio De Chirico, Max Ernst, Man Ray, André Masson. 1930 : Pour contrer le « Second Manifeste », Georges

aussi). La performance était d’une richesse et d’une précision littéralement hallucinante. Le corps des danseurs était en mouvement constamment. Tantôt robotique, tantôt sauvage, leur travail m’a fait penser à la phrase d’André Breton : « la beauté sera convulsive ou ne sera pas. » Il s’agit selon Marlene Monteira-Freitas, d’un travail sur l’empêchement des corps. Et de fait, les mouvements saccadés et la précision surhumaine de la chorégraphie faisait penser aux Temps Modernes de Chaplin. On aurait

Introduction  D epuis  la  nuit  des  temps,  le masque  est  in me‐ ment lié à l’homme. Masque mortuaire, d’appa‐ rat  ou  de  cérémonie,  il  accompagne  l’homme  dans  les  grands  moments  de  sa  vie  avant  d’illustrer  de  manière  magistrale  les  délires  des  carnavals. Mais  qu’est‐ce  qu’un  masque ? Dans son accep on la plus courante, le masque  représente  un  faux  visage  de  carton  peint,  de  ma ère  plas que ou de  ssu, dont une personne  se  couvre  le vi‐ sage  pour  se  déguiser

oeuvre ? Donc tout ce qu'il avait senti, éprouvé, souffert, était peut-être venu pour des fins ignorées, dans un but fixe et constant, inaperçu mais réel. Alors il songea que tout ce qui lui paraissait si misérable autrefois pouvait bien avoir sa beauté et son harmonie ; en le synthétisant et en le ramenant à des principes absolus, il aperçut une symétrie miraculeuse rien que dans le retour périodique des mêmes idées devant les mêmes choses, des mêmes sensations devant les mêmes faits; la nature