La Blanchotte

réintégrer le cocon familial. Comme Georg Bendemann, dans Le Verdict, qui se suicide après la terrible condamnation de son père, Gregor n’a plus qu’à se laisser mourir, avant de sombrer définitivement dans l’oubli. « Comble de l’horreur » (Maurice Blanchot) la scène finale, qui voit les Samsa sortir de leur appartement et surtout le dernier geste de la jeune sœur (son mouvement d’éveil à la vie, d’appel à la volupté) montrent explicitement que les proches de Gregor ont déjà fait leur deuil de la mort

consacrés à l’engagement amène à lui réserver une entrée à part dans cette bibliographie, mais les croisements sont nombreux avec d’autres catégories : ne faudrait-il pas y inclure l’ouvrage de Deborah Hess, Politics and litérature : the case of Maurice Blanchot ? Est-il logique de dissocier le texte de Helena Lewis, Dada turns red : the politics of surrealism, de celui de Louis Janover, Surréalisme, art et politique ? Enfin, on retiendra les deux catégories assez marginales d’études consacrées aux rapports

lafontainienne en train de se différencier de l'apologue ésopique c'est - à - dire en train de s’inventer. Dans des pages séminales et vertigineuses de L'Espace littéraire (1955), Maurice Blanchot fait du regard d'Orphée et de l'éloignement d'Eurydice l'image de la création poétique. Qu'arrive - t - il, demande Blanchot, « quand ce qu'on voit, quoique à distance, semble vous toucher par un contact saisissant, [...] quand voir est un contact à distance ? ». C'est alors, dit-il, l'image qui advient : «

vu s'effondrer les frontières entre essai critique et texte autobiographique (ainsi dans le Roland Barthes par Roland Barthes), autobiographie et fiction (comme dans Wde Perec), commentaire et création originale (comme dans les essais de Maurice Blanchot). Aussi véhément soit ce refus des genres, on remarquera avec Compagnon, que pour être perçue et comprise, cette transgression systématique des genres voulue par la modernité s'appuie encore sur l'identification des genres traditionnels. Sans cette

un des moments les plus enrichissants : Nos camarades de la promotion 7 qui par leurs personnalités et leurs connaissances, mais aussi par leurs complicités, nous ont offert des échanges forts tant sur le plan professionnel que personnel, Fabien Blanchot, Directeur de la formation, pour son accueil et son écoute tout au long du MBA, pour le temps qu’il a accepté de nous consacrer pour nous conseiller dans le choix du sujet de Mémoire et dans la préparation du questionnaire, Tous les professeurs et

entrer dans la littérature comme dans un moulin » 1 L’objet de la littérature est indéterminé comme l’est celui de la vie 2. Il est bien difficile de présenter une définition satisfaisante de la littérature car c’est un phénomène complexe et comme dit Blanchot : « tout peut- être dit de la littérature et l’inverse sera également vrai » 3 Qu’est ce que la littérature alors ? C’est une question qu’on éviterait peut-être de poser car on n’obtiendrait point de réponse exacte : elle est sans doute plusieurs

lui que Gide a pu faire la connaissance de la famille tunisienne où il a passé une dizaine de mois en 1942/43. Signalons que c'est aussi Amrouche qui fut, après la guerre, l'animateur de la revue l'Arche que patronnait Gide et où Camus, tel Maurice Blanchot, était membre du comité de lecture. Dans le numéro 13 de cette revue, en février 1946, Camus fit insérer une première version de sa « plaquette sur Oran », le Minotaure, avec l'épigraphe suivante de Gide: «Je l'imaginais à la cour du roi Minos, inquiet

subjective de chacun de ses lecteurs. «Tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux l'image du lecteur auquel ils sont destinés» «La lecture est création dirigée (...) pour le lecteur tout est à faire et tout est déjà fait.» 10. Maurice Blanchot (1906-2003) « Seul importe le livre, tel qu’il est, loin des genres, en dehors des rubriques prose, poésie, roman sous lesquelles il refuse de se ranger, et auxquelles il dénie le pouvoir de lui fixer sa place et de déterminer sa forme. Un livre

Artissim)-M. GAUTHIER Claude (groupe spéléologie GSCB)-M. COSTE Gérard (PDG EUROTOL)M. LAURENT Eric (Photolab)-M. DROZ Patrice (Garage Droz)-M. CAHAGNE Laurent (Raguin)-M. CREUSY Jean Yves (Etude notariale)- M. VERMOT DESROCHES André (VD menuiserie)-M. BLANCHOT Bernard -M. PICASSE Jean Marie (SA Garage Central)-M. LAURENCOT Michel (Entreprise Laurençot)- M. GOMEZ Michel (GOMEZ SA)M. PIERRE Lionel (MEDEF DU Doubs)-M. DEVAUX Jean Luc (SARL DBM Aluminium)-M. LEGRAND Jean Marie (Ebénisterie Legrand)-M. SŒUR

en forme de la forme. Vers le jeu de l'énonciation et de l'énoncé et, par là, vers la reconnaissance ou le refus d'attitudes métalinguistiques indissociables de l'écriture -il serait aisé de marquer que Sartre refuse une telle attitude tandis que Blanchot la suppose, que Pound la refuse tandis que Wallace Stevens la suppose . Vers les implications existentielles de ces manières d'assumer le langage : il conviendrait de marquer que se distinguent là l'hypothèse d'un rapport du langage et de l'expérience