La Boetie L Homme

connaissance de soi ne peut passer par les autres, elle ne peut être envisagée que par soi-même. Seul Michel de Montaigne peut entreprendre de se dire et de se connaître : « jamais homme ne traicta subject qu’il entendit ne cogneust mieux que je fay celuy que j’ay entrepris, (…) en celui-là je suis le plus sçavant homme qui vive » (III, 2). Personne d’autre que le sujet écrivant lui-même ne peut se lancer dans l’entreprise de connaissance de soi qui mène à la sagesse morale. Le seul sujet possible

affective de Montaigne. Les époux faisaient chambre à part, ce qui était courant à l'époque, et Montaigne, préoccupé par d'autres activités, laissait volontiers la gestion de ses propriétés à sa femme. Il était, par contre, fidèle ami d'Etienne de La Boétie (autre poète et philosophe du 16e siècle) qui lui arracha des pages extraordinaires concernant l’amitié. Durant les guerres de religion, il apparaît comme un modérateur (catholique mais respecté par les protestants) et est chargé de missions politiques

d'orientation marxiste. Il rompt en 1958 avec l’illusion révolutionnaire qui, selon lui, tombe toujours en sclérose bureaucratique. Il va alors aller chercher du côté des penseurs classiques (Machiavel, La Boétie) pour penser le totalitarisme. On lui doit un essai sur Soljenitsyne, « un homme en trop, réflexion sur l’archipel du goulag ». Pour lui l’idée de révolution est bien une illusion « la racine de l’illusion était la croyance en un point de rupture radicale entre passé et avenir, en un moment

également contraintes puisqu’on tente de s’accomplir. Pas de distinction homme/femme. Compétences différent de qualités morales. Importance de la mesure, la tempérance (dans la lignée de l’Antiquité). Importance de l’éducation : même les vaincus (fils de Picrochole) sont éduqués. Le pouvoir doit se soucier de l’éducation. MONTAIGNE – Les Essais Formation auprès d’auteurs latins. Amitié avec Etienne de la Boétie. Beaucoup de voyages (Allemagne, Italie). Elément nouveau : s’adresser à

Michel de MONTAIGNE (1533-1592) Ecrivain français, humaniste Montaigne est né le 28 février 1533 dans une riche famille bordelaise (les Eyquem) Etudie le Droit Ami de La Boétie et de Henri IV Ses œuvres : « Les Essais » : journal d’un homme à la recherche de la sagesse, sincère, modeste. Il consacra la plus grande partie de sa vie à la rédaction de ses Essais (1572-1592), où tout en se peignant il démontre la faiblesse de la raison humaine et fonde l’art de vivre sur une sagesse prudente

jeunes et vieux sont également menacés par la mort, qui peut surgir à chaque instant. Il cite à ce sujet les exemples du Christ et d'Alexandre, tous d'eux morts dans la force de l'âge. Montaigne a lui même perdu son meilleur ami, Étienne de la Boétie, alors qu'il était encore jeune, événement qu'il l'a énormément marqué et influencé dans sa manière d'envisager la vie. Sa thèse est en fait une idée simple et assez commune de la philosophie stoïcienne : il faut se préparer à une mort inévitable

Périgord le 28 Février 1533, Michel Eyquem de Montaigne doit à son père une solide éducation humaniste. En raison de ses aptitudes à la diplomatie, il commence sa carrière au parlement de Bordeaux en 1557. C’est alors qu’il y rencontre Etienne de La Boétie, dont la mort en 1563, le laisse inconsolable. Il se charge alors de la publication des œuvres de son ami, puis se retire sur ses terres pour rédiger ses Essais, publiés posthume en 1595. Cette célèbre œuvre fondée sur l’expérience vécue de l’écrivain

1580 (1ères éditions. 1588 (2èmes éditions. 1595 (3èmes éditions (posthumes) par sa fille adoptive. - les essais sont Rattachés à différents courants philosophiques : stoïcisme, scepticisme, épicurisme. -ce sont des Œuvre de louanges à La Boétie. -il les écrit avec liberté, rêverie. Il s’agit d’une forme indéterminée, il y note son vécu, des commentaires, des préjugés… -forme d’écriture d’exorcisme de ses souffrances : la mort de son père a une grande importance sur leurs éditions -il

humaniste Il se lit d’amitié avec Etienne de la Boétie qui le forme au Stoïcisme Ses voyages à travers l’Europe (1580 - 1581) le conduisent à une réflexion sur la diversité des coutumes et la notion de civilisation Les Essais : 107 chapitres en 3 livres Publiés en 1580, 1588 et 1595 C’est une autobiographie : “Je suis moi-même la matière de mon livre” - “C’est moi que je peins” C’est aussi une réflexion sur l’Homme en général : “Tout homme porte la forme entière de l’humaine condition”

Paris le 09 avril 1553. Né d'un père avocat à Chinon, François Rabelais étudie le latin, le grec, et correspond avec le célèbre humaniste Guillaume Budé. Il a d'abord été moine et traducteur avant d'exercer les fonctions de médecin puis d'écrivain. Homme de la Renaissance, il a allié, sa vie durant, foi en Dieu, discours anticléricaux, pensée humaniste et sens de la farce. Ses deux principaux héros littéraires, des géants, père et fils, sont issus de la littérature du Moyen Age. Dans ses deux oeuvres