La Cantatrice Chauve Type Comique

Article « Macbeth / Macbett  : répétition tragique et répétition comique de Shakespeare à Ionesco » Véronique Lochert Études littéraires, vol. 38, n° 2-3, 2007, p. 59-70. Pour citer la version numérique de cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/016344ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit

variable) relatant des épopées légendaires héroïques mettant en scène les exploits guerriers de rois ou de chevaliers, remontant aux siècles antérieurs. Geste (féminin) (venant du latin «gesta») est ici à comprendre comme « action d'éclat accomplie ». Ce type de récit apparaît à l'aube de la littérature française, vers la fin du XIe siècle (elles sont chantées entre 1050 et 1150). Les dernières ont été produites au cours du XVe siècle. Les chansons de geste sont caractéristiques de la littérature médiévale

tristesse. Le cerf peut laisser couler une humeur de ses yeux quand il est aux abois, le chien aussi quand on le dissèque vivant ; mais ils ne pleurent point leurs maîtresses, leurs amis, comme nous ; ils n'éclatent point de rire à la vue d'un objet comique : l'homme est le seul animal qui pleure et qui rie. " Cependant, le vrai rire ne se programme pas. Sa caractéristique, c’est qu’il se produit de manière totalement inattendue, dans une situation souvent saugrenue. A l’origine du déclic

de la passion, farce Poèsie => Forme fixe (sonnet= 2 quatrains & 2 tercet, ballade, rondeau= 13 vers sur 3 strophes) et forme libre (prose) Littérature d’idée : essai II) Registre (ensemble de procédés visant émo° chez lecteur, destinataire) Comique=> vision de la réalité exprimée par le rire Satirique=> critique, moquerie, ironie Parodique=> imiter un genre, style pr s’en moquer Tragique=> état de conscience d’un homme déchiré ou écrasé par des forces qui le dépasse (poids social, dieux,

collective sur l’époque contemporaine (l'hypocrisie dans "Dom Juan" et le fanatisme dans "Tartuffe", par exemple). 3. Au XXe siècle, les auteurs et metteurs en scène ont souvent choisi d’assumer le jeu théâtral comme illusion et en ont tiré des effets comiques, fantaisistes et déroutants (Ionesco)Le théâtre livre une vérité sur le monde et le "spectacle", dans un va-et-vient entre illusion et réalité, permet d'appréhender le monde avec plus de lucidité. « C’est joli la vie, mais cela n’a pas de forme.

toujours. Mais, plus on avance dans le siècle, plus il devient difficile de distinguer le courant précis auquel appartient telle ou telle œuvre. Le Nouveau théâtre par exemple, met en scène des personnages dont on ne sait plus très bien s'ils sont comiques ou tragiques. Il côtoie et ignore un théâtre plus populaire. Dans le genre romanesque, à l'humanisme des romanciers du début du siècle fait suite une littérature préoccupée par le problème de l'existence. Les personnages sont en proie à un monde

sujet contemporain. Diderot a "théorisé" le drame bourgeois plus qu'il n'en a écrit. Celui qui en fait vraiment est en fait Beaumarchais dans par exemple La barbier de Séville ou Le mariage de Figaro. Là encore les personnages s’inscrivent dans le comique de caractère: Bartholo est le vieux barbon jaloux alors que Figaro est le valet ‘savant’ et rusé. On retrouve ainsi une sorte de « théâtre expérimentale » et l’on peut comprendre que l'apogée du théâtre psychologique coïncide avec le Naturalisme

trompées par Dom Juan (dans un célèbre poème de Baudelaire, Don Juan aux Enfers, c’est d’ailleurs la seule figure féminine clairement identifiée). Dom Louis Le père de Dom Juan a une haute image de ce qu’il doit à son rang, et à la morale. C’est le type même du “père noble”, et sa noblesse morale, l’amour sincère qu’il éprouve pour son fils, sa dignité en font un personnage touchant. Mais il a peu de place dans la pièce : deux scènes seulement, (IV, 4 et V, 1). Dans les deux cas, il n’a pas le dessus

qu'institution sociale. Il est influencé par Dostoïevski. Dans ce sens, Mauriac s'intéresse au caractère du personnage. Selon lui, le personnage de Balzac est cohérent, prévisible, dominé par une seule passion. Le plus souvent, d'après lui, c'est un type général (l'avare, etc.) Le personnage balzacien perd de complexité humaine. Par contre, le personnage de Dostoïevski est une créature de chair et de sang; il est contradictoire, chargé de vices, mais aussi capable d'actes nobles. On peut tout attendre

interrompus par des lazzis qui interviennent dès que le public commence à s'ennuyer. Entre chaque acte sont joués des intermèdes. Au final, l'atmosphère des représentations est très détendue. Chaque acteur incarne un type de personnages bien précis. On distingue les personnages comiques des personnages sérieux. Il y a les deux valets : Arlequins, rusé, vif, amusant, spirituel, danseur et acrobate. Il est vêtu d'étoffes bigarrées. Pierrot est un simple valet, rustre, sot et balourd vêtu d'une simple