La Certitude Est Elle Garantie De La Vérité

comprendre qu’il s’agit là d’une apparence et non d’une réalité. Car la démonstration d’un théorème de géométrie, par exemple, est opérée à partir de vérités intangibles, les axiomes, et, si elle est menée correctement, elle possède une force contraignante : elle ne peut être contestée, et donne une réelle satisfaction, car on parvient à une certitude absolue. Mais cela n’est vrai que des systèmes fermés ; dès que nous raisonnons sur une question politique, sociale, économique, juridique, etc., nous

une thèse sans expliquer les raisons qui la lui font avancer et sans donner d’exemple. Le travail du commentaire, c’est justement d’expliquer tout cela, de donner du sens à tout, d’éclairer en définissant les concepts-clés du texte, en montrant la vérité des affirmations, en donnant des exemples... Il faut justifier le texte : il faut faire une sorte de travail d’avocat. Je suis l’avocat de l’auteur, et je justifie tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, tous les termes qu’il emploie : tout a du

construite sur ce principe ne peut être pour Rousseau que le théâtre d’une guerre de frontière, et la liberté garantie par le droit devient l’enjeu de cette lutte. 2) la vérité Si autrui disparaissait de mon univers, j’y gagnerais un autre rapport avec la vérité. En effet, il n’y aurait plus personne pour me contredire, mon opinion prévaudra, et je serais comme maître de la vérité. Mais là encore, il s’agit d’une illusion. Cf. Kant: “Penserions-nous beaucoup, et penserions-nous bien,

de nombreuses traductions. L’opinion du traducteur ou du copiste a une très grande importance. Il faut éliminer le mensonge et les erreurs des témoins du passé mettre à jour la contradiction en confrontant les différents témoignages : ainsi la vérité scientifique en histoire c’est la non contradiction de témoignages indépendants donc la méthode critique permet de prouver la fausseté d’un récit. Mais l’historien travaille aussi sur des vestiges. 2. les vestiges. L’histoire scientifique repose

écrit « Méditations Métaphysiques », au 17ème siècle Passage du géocentrisme à l'héliocentrisme (A. KOYRE, Du monde clos à l'univers infini) Dans un monde où l'on est contraint de renoncer à toutes les certitudes admisses jusqu'à lors, il faut repartir à zéro pour trouver une première vérité absolument certaine sur laquelle on pourra reconstruire l'ensemble de la connaissance. L'instrument de se projet c'est le doute, il s'agit pour Descartes de rejeter par un acte de la volonté comment faux tout

d'expérience mais des principes de l'esprit humain, conditions d'un savoir objectif. Or l'expérience est toujours particulière, propre à un individu donné, en plus d'être tributaire de nos sens limités. En conséquence, est-elle capable d'établir une vérité universelle à elle seule? David Hume, empiriste, montrera lui-même dans son Enqyête sur l'entendement humain, les limites de la connaissance sensible tirée du raisonnement inductif: les énoncés que nous tirons de nos raisonnements inductifs sont seulement

réellement savoir vers où nous sommes portés. Hegel n’a pas seulement voulu construire un discours cohérent comme le firent un nombre assez conséquent de philosophes, avant ou après lui, il a voulu « comprendre  la réalité dans l’unité une de la vérité » (Merleau-Ponty). Il n’a pas simplement voulu comprendre mais a voulu tout comprendre. Ce texte, donc, se situe dans l’œuvre d’Hegel juste à la suite de l’exposé sur l’esprit objectif  et précède celui qui aura pour objet l’esprit absolu. Ceci ne

considère qu’il y a une vérité qui ne dépend pas de l’homme. La source première de ce droit est Dieu mais cela peut aussi être les traditions, les coutumes, le cosmos. L’autonomie : on se donne à soi même sa propre loi. Ce sens de modernité est finalement ce qui est commun avec toutes les modernités. L’autonomie est ce moment où dans l’histoire de la pensée, on se représente le rapport de l’homme au monde différemment. On passe donc d’une situation dans laquelle la vérité est donnée à l’homme

et juridique, mais le côté juridique va toujours premier. Il n’y a pas des dogmes à interpréter mais de pratiques : c’est une religion de PACTE. Les romains faisaient un pacte avec les divinités pour protéger la cité. Les rites permettaient de garantir la sécurité sur un territoire. CICERON : la religion est une affaire de justice. Échange : rendre justice, citoyens clients, Patron. Chacun peut avoir une expérience personnelle (catégorie de la superstition), qui se renvoie, à son tour dans

Définitions doute : État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. certitude : Etat de l'esprit qui tient, sans réserve, pour vrai ce qu'il juge. Caractère d'une vérité indubitable. état : 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité