La Coexistence Pacifique 1963 1973

: la Chine devient communiste et Création de la RFA et de la RDA L’URSS se présente comme un pays pacifique, dispose de puissant relais en Europe : les parties communistes occidentaux (Italie, France). Naissance d’une véritable psychose anticommuniste aux Etats-Unis et aboutit à « la chasse aux sorcières » conduite par le sénateur McCarthy. • La « coexistence pacifique » L’équilibre se la terreur, instauré à partir de 1949, quand l’URSS acquiert l’arme atomique, n’est pas remise

appellent « le mur de la honte ». Kennedy (président américain élu en 1961 et assassiné en 1963) se rend à Berlin ouest et prononce un discours critiquant le communisme. « Ich bin ein Berliner » dit-il par comparaison à la déclaration des romains « civis romanus sum » (je suis un citoyen romain). Ce mur est une offense au monde, une offense à l’humanité. A partir de 1963 commence la coexistence pacifique qui avait été proposée par Khrouchtchev en 1956 (il succéda à Staline). Des accords politiques

Mandchourie). 3. Le rôle initial des dirigeants politiques n'est pas à exclure: c'est le facteur humain. a. En URSS, Kroutchev qui succède à Staline en 1953 a besoin de la paix pour asseoir son Autorité. Il est l'initiateur de la "coexistence pacifique", la dénonciation du Stalinisme... (XXe congrès En 1956). b. Aux Etats-Unis, Eisenhower qui succède à Truman en 1953 est un modéré, partisan de la paix Qui mettra fin à la guerre de Corée et au Maccarthysme. II. La Détente: des manifestations

blocs se poursuit. Le Pacte du Pacifique ou ANZUS (Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis) signé en septembre 1951, permet au camp occidental de poursuivre l'encerclement du bloc communiste. Ce dernier s 'étoffe avec la signature de Mao et Staline en février 1950 d'un traité « d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle sino-sovviétique ». II- 1953-1975 : entre détentes et crises, la guerre froide : un conflit d'intensité variable. a) La coexistence pacifique et la poursuite de la construction

contesté par les minorités lors des émeutes de Watts (1965) ou par les mouvements menés par Martin Luther King ou Malcolm X. John Fitzgerald Kennedy (président de 1961 à 1963) tente de lutter contre la ségrégation, notamment en l’interdisant dans les transports publics. Mais c’est son successeur, Lyndon Johnson (président de 1963 à 1968) qui parachève cette oeuvre en abolissant la ségrégation. La mesure reste cependant très difficile à appliquer à cause de la résistance menée dans les Etats du

Guerre improbable, paix impossible » (Raymond Aron) v La Guerre froide comporte plusieurs étapes : Ü Elle débute en 1947, année charnière, et culmine dans les années 48-53 Ü Elle se poursuit par une période d'amélioration, avec la coexistence pacifique de 1953 à 1962 et la Détente entre 1962 et 1975. Ü Elle connaît un regain de tension de 1976 à 1985 surtout après l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS fin 1979 (« la guerre fraîche » de 1980 à 1985) Ü Elle se termine par une véritable

puissances B) Un conflit idéologique C) Un conflit par pays interposés II. Berlin au coeur de la guerre froide A) Allemagne, « année zéro » B) Berlin, lieu de crises C) Berlin apaisée III. Cuba, une crise de la Guerre froide (1962) A) Une coexistence pacifique… B) … qui n’exclut pas les crises C) Après la crise, le début de la Détente IV. Le conflit armé vietnamien A) La reprise du dialogue dans un monde complexe B) Le Vietnam, une guerre longue et meurtrière C) Les limites des grandes puissances

Capitulation du Japon 1945 : Une Europe sur le déclin 4-11 février 1945 : Conférence de Yalta (partage de l'Europe, 1ère victime de la DGM) 26 juin 1945 : Conférence de San Francisco (création de l'ONU) De la première guerre froide à la coexistence pacifique : 1947-1962 Malgré victoire sur le nazisme et création de l'ONU, les relations entre les 2 grands se tendent rapidement : c'est la guerre froide, se manifestant par la coupure de l'Europe, puis du monde, en deux blocs antagonistes et se caractérisant

les chars soviétiques, à l'appel du stalinien Walter Ulbricht. On estime le nombre des victimes, pour l'ensemble de la RDA, à 500 morts. 3. La seconde crise de Berlin En 1960-1961, Khrouchtchev, qui a remplacé Staline, hésite à pousser la coexistence pacifique qu'il a proposée aux Américains : l'URSS doit faire face à la rupture avec la Chine et au mouvement des non-alignés mené par la Yougoslavie. Il doit pourtant mettre un terme à l'hémorragie de population qui quitte la RDA pour la RFA en passant

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