La Compassion

fondement naturel qui n’est autre que la nature de l’homme, une nature sociable, qui ne se développe qu’au contact des autres. Nous leur montrons donc notre vrai visage. b) Malgré la nature égoïste de l’homme, nous éprouvons de la pitié ou de la compassion pour autrui de manière désintéressée, même le plus mauvais des hommes. Pourtant, nous ne faisons qu’imaginer ce que nous mêmes pourrions ressentir dans la même situation que la personne qui souffre : nous ne compatissons qu’après nous être approprié

concept d’empathie définit selon Carl Rogers, c’est-à-dire me mettre à la place de la patiente mais sans oublier que je n’étais pas elle, ainsi que les quatre attitudes favorisants la relation d’aide cela ne m’aurais pas empêché de ressentir de la compassion mais m’aurais permis de la comprendre et de pouvoir ouvrir un dialogue avec elle sans jugement et dans un cadre rassurant et chaleureux. En revanche, réussir à comprendre la personne est une attitude soignante indispensable afin d’entrer dans une

faire tout ce qui est en notre pouvoir pour en libérer l’humanité dans la mesure du possible. Par ailleurs, toute souffrance subie peut acquérir un sens chez celui qui l’assume et la vit consciemment. Et pour ceux ayant la foi chrétienne, elle est compassion aux souffrances du Fils de Dieu.

Pour conclure, dans ce roman, Emmanuel Carrère présente Jean-Claude Romand comme la victime d’une tragédie parce qu'il s'identifie à lui et aussi en offrant plusieurs pistes d’explications à ces mensonges. Il s’identifie à lui, il éprouve de la compassion et surtout il ne le juge en aucun cas pour ces crimes qui sont plus banalisés qu’autre chose, ce qui prouve que Romand est bel est bien représenté comme une victime. Il serait très intéressant de comparer ce roman, L’adversaire, avec le roman L’étranger

passion criminelle qui la fait souffrir. Le sort semble s’acharner sur elle, elle a beau lutté, « sa blessure trop vive aussitôt [se met à saigner]». Elle apparaît ainsi au spectateur comme un personnage pathétique. L’héroïne cherche à attirer la compassion d’Oenone, elle emploie à de nombreuses reprises le pronom personnel « je » pour mieux se poser en victime et introduit dans son discours beaucoup de sentiments et d’émotions. Phèdre finit par émouvoir sa nourrice et le spectateur en concluant son

avant traita humainement luy et les siens. L'un et l'autre de ces deux moyens m'emporteroit aysement : car j'ay une merveilleuse lascheté vers la miséricorde et mansuetude : Tant y a, qu'à mon advis, je serois pour me rendre plus naturellement à la compassion, qu'à l'estimation. Si est la pitié passion vitieuse aux Stoiques : Ils veulent qu'on secoure les affligez, mais non pas qu'on flechisse et compatisse avec eux. Or ces exemples me semblent plus à propos, d'autant qu'on voit ces ames assaillies

d'angoisse, qu'une telle rencontre me gâte absolument une promenade ? Pourquoi, jusqu'au soir, jusqu'au lendemain, le souvenir de ce chien perdu me hante-t-il d'une sorte de désespérance, me revient-il sans cesse en un élancement de fraternelle compassion, dans le souci de savoir ce qu'il fait, où il est, si on l'a recueilli, s'il mange, s'il n'est pas à grelotter au coin de quelque borne ? Pourquoi ai-je ainsi, au fond de ma mémoire, de grandes tristesses qui s'y réveillent parfois, des chiens

fonds destiné àe des butsconstituait charitablesainsi et hospitaliers. D’autres dispositions encore étaient prises pour les pauvres. Les droits de Dieu mis à part, ce qui frappe dans les lois données par Moïse, c’est l’esprit de libéralité, de compassion et d’hospitalité qui caractérise les recommandations recom relatives aux pauvres. Bien que Dieu eût promis à son peuple d’abondantes bénédictions, il n’avait jamais dit que la pauvreté y serait entièrement inconnue. Il y aurait toujours, dans

souffrance, preuve irréfutable que je suis en "vie". La réalité s'evanouira face a ce "reve". Sottise ! Comment pourrions nous nous regardez les yeux dans les yeux sans que rien ne nous vienne a l'esprit ? Que se soit de la haine, de l'amour, de la compassion ou meme du désir... Après tout comment pouvons nous faire comme si tout allait bien ? Ne dis rien, je sais, toi tu peux très bien rester froid et insensible sans probleme devant qui que se soit, moi y compris. Ce n'est pas vraiment un probleme pour

est condescendante envers celui qui est désigné ainsi comme pitoyable; de plus, elle est inefficace : elle ne modifie pas activement la misère de l'autre. Voir Alain, Propos sur le bonheur,5 octobre 1909) Alors quelle attitude substituer à la compassion envers le prochain? (On se souviendra de la critique de la morale de l'amour du prochain effectuée par Nietzsche qui préfère « l'amour du lointain », la recherche du rival qui me porte à actualiser de nouvelles puissances par une saine émulation: