La Connaissance Scientifique S Oppose T Elle Aux Croyances Religieuses

croire et savoir sont deux choses, c’est tout simplement parce qu’une croyance est soit vraie soit fausse alors qu’il ne saurait y avoir, évidemment, de science fausse (il ne s’agirait pas alors de science mais d’un faux semblant de science). Croire, c’est vouer sa pensée à l’incertain, à l’aléatoire, se déprendre de l’exigence de certitude. La science, au contraire est affirmation de la vérité : le discours scientifique, parce qu’il est démonstratif, est le discours vrai. Pourtant la conviction

Peut-on juger les opinions ? Une opinion est une croyance, c’est à dire une idée que l’on tient pour vraie, juste ou bonne sans que l’on puisse en fournir de preuve suffisante : elle exprime un jugement personnel ou collectif subjectif peu ou pas argumenté ou dont l’argumentation apparaît rationnellement fautive. En cela toute opinion est en droit critiquable ; c’est même un des rôles principaux de la réflexion philosophique de remettre en question la valeur des opinions, particulièrement celles

la méthode. Ainsi, il examine les idées reçues aussi bien dans les sciences que dans la religion. Citoyen de la « république des idées », il fait la guerre à l’erreur. -Fontenelle (1657-1757) : il se distingue par ses œuvres de vulgarisation scientifique ou il expose clairement les progrès réalisés par les savants de son époque. En effet, depuis le début du siècle, la science a détrôné la métaphysique et elle exerce une influence considérable sur le mouvement des idées. La philosophie demande aux

Histoire et science – 2005/2006 1/9 temps. Ce qui est recherché, c’est l’identité parfaite entre ce qui est survenu et ce qui est exposé. L’histoire possède, dans ce cas précis, la nature d’un projet scientifique. L’histoire comme science se distingue des autres matières scientifiques par : son objet propre, sa méthode particulière, et sa matière (les témoignages, c’est-à-dire les intermédiaires écrits, factuels ou oraux, sur lesquels l’historien doit se fonder puisqu’il n’a aucun rapport

raisonnements ; à leur exemple, elle renonce à découvrir le pourquoi des choses et se contente du comment, elle poursuit les causes secondes et rejette les causes premières dans le domaine de l’inconnaissable. Il n’est pas d’écrivain qui ne pique de connaissances scientifiques, pas de femme du monde cultivé qui ne s’entoure d’instruments de physique. Les sciences de la nature, moins abstraites que les mathématiques ont les faveurs des savants et des intellectuels ; Montesquieu procède à des expériences de biologie

d’art. 2 - Les premiers humanistes Ils ont comme point commun de dénoncer l’obscurantisme du Moyen Âge. L’humanisme est considéré au contraire comme une période de lumière qui s’oppose aux ténèbres des siècles précédents. C’est ainsi que Rabelais oppose "ce siècle si plein de lumière" au "brouillard épais et presque cimmérien de l’époque gothique". Au chapitre VIII de Pantagruel, Gargantua adresse une lettre à son fils qui concentre tous les préceptes de l’humanisme : "le temps estoit encores ténébreux

ce qu'il est possible cependant de définir la religion en tant que telle ? Pouvons nous caractériser la nature de la religion ? Ne peut-on pas dire notamment qu'elles ont toutes un point commun dans la mesure où elles reposent sur un sentiment (la croyance ou parfois la foi) et non pas sur la raison ? Mais, si tel est le cas, n'y a t'il pas cependant un moyen de concilier ou du moins de faire dialoguer la foi et la raison ? I. Nature de la religion A. La religion comme administration du sacré

Très vite ces deux concepts ont été mis en concurrence, et leur relation est souvent apparue comme étant conflictuelle. Il convient de se demander quel est l’objet de ce litige, en observant notamment l’antagonisme entre les démarches scientifique et religieuse. L’opposition entre science et religion est-elle irréductible et définitive, ou une réconciliation apparaît possible ? Si oui, à quelles conditions ? Peut-on envisager une vision complémentaire plutôt qu’une inévitable substitution ? Autant

évolués que certains animaux. Descartes prône la vérité scientifique,une vérité ayant été établie sur des expériences ayant entraîner des constats observables ;de ce fait cette idée de constats observables fait allusion à la phrase : « Je ne crois que ce que je vois ». Descartes souhaite établir une vérité bien concrète à l'opposé des vérités du moyen-âge se basant sur des preuves on ne peut plus douteuse et sur des croyances religieuse qui en réalité variées d'une personne à l'autre,mais qui

pouvoir, notamment la bureaucratie, la sociologie comparée des religions, la rationalité des comportements, la rationalisation et la bureaucratisation des sociétés modernes, la science et le politique… autant de thèmes qui intéressent l’historien, le scientifique, l’économiste, le sociologue. Plus généralement, l’étendue de l’œuvre wébérienne, sa vocation à penser le social dans sa globalité, en font un détour nécessaire pour comprendre la nature et l’évolution des sociétés modernes. I) Une analyse sociologique