La Conscience Selon Pascal

I] L'Homme : un être de conscience libre de ses décisions Si l'Homme peut se mentir à lui-même, alors il semble que ce soit la conséquence de sa liberté de choisir ce qui lui convient. En effet, l'Homme est-il un être déterminé condamné à agir par instinct et non par raison ? Si l'Homme était déterminé, alors pourquoi serait-il responsable de ses actes ? A fortiori, nier le pouvoir de décision des Hommes, ce serait remettre en cause leur responsabilité au sein de la société, ce serait aussi et

« prisonnier de la vie » comme le dit Pascal : « qu’on s’imagine un nombre d’hommes dans les chaînes et tous condamnés à mort, les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres, ce qui reste voit leur propre condition dans celle de leur semblable et se regardent les uns les autres avec douleur et sans espérance attendant leur tour. C’est l’image de la condition de l’homme ». Dans la condition humaine, Malraux relate la vie de révolutionnaires qui ont conscience de la mort et lui donne, ainsi, un

par les représentations qu'il fait naître ; il faut alors remonter à un manque plus fondamental, lié à la condition humaine, pour comprendre la nature du désir mais aussi sa puissance créatrice. I. Le désir exprime un manque d'avoir : le désir selon l'opinion commune a. On ne peut désirer que ce qu'on n'a pas Il paraît évident que nous ne pouvons désirer que ce que nous n'avons pas, et que c'est parce que nous manquons de quelque chose que nous le désirons. Mais alors, comment le désir se

Peut –on contraindre quelqu’un à croire involontairement ? Possibilité de contraindre quelqu’un à la vérité ▪ par l’éducation, éclairer quelqu’un pour qu’il décide en conscience d’agir selon la Raison (ex : apprentissage de la théorie de l’évolution, Darwin). ▪ Dressage plutôt que éducation ( jeu mécanique cf Pascal se comporter comme un croyant II – Est-il moralement acceptable d’imposer la vérité ? 1) Interdit d’imposer la vérité ▪ interdit de violer sa liberté de pensée

il y est pour quelque chose dans le bonheur de la vie de tout être. Cependant, contrairement à Harpmann, l’athéisme n’a pour moi aucun sens dans ce monde de plus en plus sécularisé qui entraîne un vide de la conscience. J’accorde le fait que certains s’adaptent à une religion à la carte selon leurs convenances mais ne « posséder » aucun Dieu est impensable. Au XXIème siècle, il est évident que l’homme n’est qu’un calcul scientifique tout comme son monde, l’univers, mais à la base de ce calcul reste

La Conscience et l'inconscient Tout d'abord, seul l'Homme est conscient de soi. Le fait d'avoir conscience de soi-même et de ses actes s'appelle la réflexivité. Cette réflexivité (réflexion sur soi et sur ses actes) distingue l'homme de l'animal. On distingue : -conscience spontanée c'est-à-dire perception, sensation, imagination par exemple quand on agit par habitude ou sans penser à ce qu'on est en train de faire. -conscience réfléchie c’est-à-dire se saisir soi même comme conscience par

Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Introduction : "L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant...Quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus grand que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui; l'univers n'en sait rien ", déclarait Pascal dans une célèbre Pensée. Ce faisant il soulignait le privilège qu'a tout homme d'être conscient de ce qu'il est. Un tel privilège est-il pour autant acquis

liée à la perte de place de la littérature. Il fallait montrer à quel titre elle pouvait avoir eu cette connaissance, quelle connaissance ? En quoi elle débouchait sur une éthique ? Nous guérir par la tragédie, nous orienter vers une conversion avec Pascal. Les sciences positives n’ont pas grand-chose à dire sur la connaissance de l’homme : l’homme n’est pas l’objet de leur connaissance ; l’objet des sciences humaines c’est l’homme (psychanalyse, sociologie…) : quelles sont les limites de la littérature/à

Microsoft Word - Thèmes.docxThèmes : le divertissement, Dieu Thèse : Pascal prône une vision originale du divertissement, de toute occupation humaine d'ailleurs. Ainsi, reprenant à nouveaux frais ce qu'une partie de la tradition philosophique pense du divertissement et juge futile, indigne d'intérêt et méritant condamnations et reproches. Pascal défend l'idée d'une sorte de profondeur de cette superficialité, une réalité profonde derrière les apparences premières et cela à plusieurs niveaux

l'homme imagine son futur, il voit la mort, il prend alors conscience de sa condition, en est effrayé et peut se tourner vers l'essentiel, Dieu :. Enfin, l'imagination est un moyen de comprendre le réel. La condition humaine : la souffrance, la mort inéluctable, et ajouterait Pascal, la terre un cachot. Penser à la grande foi de Pascal, le mystique! La seule espérance pour lui est l'au-delà. Voltaire a beaucoup critiqué cette approche de Pascal. Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères