La Conscience Sensible Et Intelligible

perfection et de la vérité absolue, avant de nous incarner dans un corps. Dans ce cas, apprendre signifierait se souvenir, se remémorer certains aspects d’une vérité immuable, qui existe inexorablement. Le monde ‘’sensible’’ ne serait qu’une pâle copie illusoire de ce monde ‘’intelligible’’, nous ne pourrions donc pas nous fier à la perception et le ‘’souvenir’’ serait alors notre seul moyen d’accéder à la connaissance. La vérité serait constituée d’idées pures, non perceptibles par les sens. Toujours

* Fiction : ce qui n’est pas réel. * Ignorance : le fait de ne pas savoir. Cela peut se combler par le savoir. * Rationalité : jugement non contradictoire, logique et cohérent ; fondée objectivement. * Objet : tout ce que la conscience peut connaitre. Autrui, concret, abstrait,… * Vérité objective : discours de la raison sur ce qui est Universel. * Réalité subjective : ce qui existe pour un seul et même individu. Singulière. * Vérité subjective : ce que le sujet

s’agit bien d’un sentiment naturel, primitif, antérieur à la raison, alors la réelle problématique est de savoir à quoi se réfère le « soi ». Est-ce le corps ? L’âme ? La symbiose des deux ? C’est cette dualité, qui prolonge celle plus vaste du sensible et de l’intelligible, qui va ici nous intéresser. Du moins, la manière dont elle est perçue par le regard. La période temporelle que délimitent le mythe de Narcisse, écrit par Ovide au début de l’ère chrétienne, et Le Portrait de Dorian Gray

mentale (proche de la conscience). Pour Platon, les Idées sont les types de toutes choses. Pour Platon, les Idées préexistent à la matière. L'essence est première, supérieure. Ce point de vue est discutable. Jean-Paul Sartre dira quant à lui que l'existence précède l'essence. Pour Platon, il existe un Monde de l'intelligible. Ce Monde des Idées s'oppose à celui des phénomènes contingents, accidentels, fluctuants, multiples, celui des apparences perçues par les sens le « monde sensible ». Platon oppose

diversité des opinions, leur valeur contradictoire. > Comment surmonter cette diversité des opinions ? En adoptant une attitude de méfiance, prendre conscience de leur faiblesse. Dans un dialogue de Platon, le Ménon, on peut repérer la différence entre deux types d'ignorances: L'ignorance consciente d'elle-même, lucide lorqu'une personne prend conscience de la fausseté des solutions qui se présentent à elle (condition de recherche de vérité). L'ignorance inconsciente d'elle-même, naïve et préjudiciable

peuvent vous être utiles ici. Vous pouvez penser aux analyses de Platon dans la République, par exemple, au livre 7 lorsqu’il montre que la formation de philosophe doit s’élever du sensible au monde intelligible et ceci jusqu’à l’Idée de Bien. Le Bien est défini comme une essence qui existe indépendamment de nos intérêts sensibles. Quand nous considérons que le bien est une valeur conventionnelle, nous en restons aux faits, à la manière dont les hommes agissent. Mais ceux-ci peuvent être animés par des

dans l’esprit, potentiellement par un individu isolé et sans nécessairement qu’elle soit ensuite partagée. Néanmoins, le terme d’idée doit aussi se placer dans une longue tradition philosophique inspirée par Platon. L’idée est alors cette forme intelligible qui existe réellement, éternelle, qui est le modèle des choses que nous percevons par nos sens. L’idée prendra ensuite bien des sens philosophiques différents au cours des siècles, comme le rapport à la chose perçue chez Berkeley, par exemple.

d’abstraction ; philosopher, c’est s’abstraire du monde sensible, du monde des apparences pour accéder au vrai. C’est par là même que le philosophe apprend à mourir : en accédant au monde des Idées, il accède à l’éternel, à l’immuable, à l’immortel. Il ne craint plus la mort. Cette élévation est illustrée par le très fameux mythe de la caverne du livre VII de la République : initialement, nous sommes tous ignorants et impuissants, plongés dans le monde sensible que la lumière ne peut atteindre. Nous sommes

se croisent de la sorte, existe-t-il réellement des choses hors du réel ? → D’une part l’imagination (dans les arts par exemple) et d’autre part le possible (la théorie) ont une incidence · sur la société dans le monde sensible par l'imaginaire· sur l’accès à la réalité intelligible par le possible Alors, quelles sont les limites du réel et l’inexistant est-il sans substance, càd complètement hors de notre monde ? I. Le réel ne peut être défini puisque chacun

Table des matières I. Le contexte de l’écriture du Phèdre 2 1) La démocratie athénienne 2 2) La rhétorique des sophistes 2 3) Socrate 2 II. Les grands thèmes de Phèdre 3 1) L’âme 3 2) Le monde des Idées (intelligible) 3 3) De l’amour à la philosophie 4 III. La parole dans le Phèdre 4 1) Les formes de la parole 5  Le dialogue 5 Le caractère théâtral de la parole 5 Les paroles mises en abyme 5  Les trois discours 6 Le discours de Lysias 6 Le premier discours