La Danaide

de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion » (Hegel). Et pour le pire, car le désir loin de s’éteindre lorsqu’il atteint son objet, s’aiguise et se reporte sur un autre objet. C’est pourquoi Socrate compare dans le Gorgias l’homme aux Danaïdes, condamnées à remplir un tonneau percé jusqu’à la fin des temps. Désir et reconnaissance Le désir peut être considéré comme l’essence de l’homme en tant que puissance d’affirmation et de création (Spinoza, Ethique, 3). Le désir est pourtant « négatif

grâce à notre conscience morale nous pouvons déterminer les bons et les mauvais désirs ou tout du moins les désirs acceptables et les désirs inacceptables et ensuite décider de les assouvir ou non. Platon compare les désirs au tonneau percé que les Danaïdes sont condamnées à remplir, on peut en arriver au résonnement suivant comme quoi nos pourrons contrôler nos désirs et les restreindre pour ne pas nous laisser submerger par ceux-ci. Si l’homme est capable de restreindre ses désirs il est donc à l’origine

sophistes l’emportent avec l’éloquence et la démagogie » · Accomplir son devoir moral en refusant vraisemblance au profit du vrai (ne désobéit pas aux lois car = attaque, désobéissance)Vertu = récompense serviles, calculatrice ? Le GorgiasTonneau des danaïdes + l’âme s’emplit de plaisirs + elle se videL’attrait du plaisir détourne l’H de son devoir · S’abandonner = relâchement de la volonté, état de passivité· S’attacher à animalité, extériorité, privés d’Humanité, n-m = fragmentation, dispersion de

morts sur le fleuve du Styx, en échange d’une obole (péage). (Antiquité grecque). Créature hybride composée d’une tête de lion, d’un corps de chèvre et d’une queue de serpent. Le héros Bellérophon la tua en chevauchant Pégase, le cheval ailé. Danaïdes : (Antiquité grecque). Ce sont les cinquante filles du roi Danaos, qui les maria à ses cinquante neveux. Il leur donna une dague pour qu’elles tuent leur mari durant la nuit de noces. Aux Enfers, elles reçurent la punition de remplir d’eau un

et accomplit, la satisfaction reste passagère et un nouveau désir vient remplacer l'ancien, la possibilité de réaliser tous les désirs parait nulle et reviendrais alors en quelque sorte a tenter de remplir un tonneau sans fond comme le tonneau des Danaïdes dans la mythologie grecque qui sont condamnées à remplir pour toujours un tonneau sans fond en Enfer. Cette idée limite la thèse du sophiste qui ne peut donc pas satisfaire tous ces désirs. Toutefois, il exprime le fait qu'ils sont satisfaits au

aliénation par le travail] Tout d’abord, l’inquiétude permanente liée à l’insatisfaction de l’homme est cause de souffrance. En effet, si vivre heureux, c’est consommer sans cesse, alors l’homme ne se retrouve-t-il pas dans la position infortunée des Danaïdes condamnées à remplir éternellement des tonneaux sans fond ? Socrate, dans le Gorgias, a fort bien dépeint la servitude des intempérants liés à leurs propres passions et dont la vie est comparable à un pluvier « qui mange et qui fiente en même temps 

satisfaire ses désirs est condamné à une insatisfaction infinie car un désir satisfait s’estompe immédiatement pour laisser la place à un autre. Comme un tonneau percé que l’on chercherait à remplir sans cesse, il constitue ainsi un véritable supplice des Danaïdes. Si le plaisir ponctuel ne se confond pas avec le bien considéré comme fin ultime de la vie humaine, il n’est pas en revanche pour Aristote ce qui peut l’en détourner. Le bien en tant que fin ultime, peut-il être alors considéré comme une satisfaction

adoucit les visages et les cœurs, il nous rend léger, agréable, sociable, l’amour est au cœur de tellement de choses merveilleuses. Je suis privée de tout cela mais je suis contrainte à voir tout ceux qui m’entourent en bénéficier. Le supplice des danaïdes face à ce châtiment n’apparaît pas si terrifiant. C’est ainsi que je suis devenue une des nombreuses victimes de l’amour, certaines en sont comblées, d’autres brisées…tout cela par la même et unique chose. C’est effrayant de voir à quel point la

[pic] • Dans ce poème, il semble désirer une mort par torture (mangé par les vers), plutôt qu'un enterrement traditionnel. LE TONNEAU DE LA HAINE     La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes ;      La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts      A beau précipiter dans ses ténèbres vides      De grands seaux pleins du sang et des larmes des morts,           Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes,      Par où fuiraient mille

manque et afin satisfaction lorsque le désir est assouvi. Ce schéma se renouvelle sans cesse car après la satisfaction nous pouvons remettre désir et ainsi recommencer. Platon illustre très bien cela dans Gorgias avec le mythe du tonneau percé des Danaïdes. Ces derniers sont condamnés à remplir d'eau un tonneau qui ne sera jamais plein. Ainsi le désir ne sera jamais satisfait et le bonheur jamais atteint. C'est le philosophe Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation qui l'explique