La Description Balzacienne

sentiments qui intéresse Stendhal. Il refuse l’idéalisme mais conserve un certain héroïsme : il n’est pas attiré par la description du banal, par l’écriture du quotidien. Balzac, lui, est considéré comme le précurseur du réalisme, à travers les quatre-vingt-onze romans de sa Comédie humaine, dans laquelle il entend mettre en évidence les mutations sociales. Mais la vision balzacienne montre que l’écriture réaliste doit dépasser la simple « copie du réel » : il y substitue une transfiguration et une

constituant un paragraphe, comme un titre interne : ce titre renvoie à beaucoup de titres de tableaux religieux… Le « Ce fut » détache également l’événement de la durée itérative qui précède. le vocabulaire religieux : une expérience mystique. La description de Marie établit une assimilation révélatrice entre la figure du personnage et la figure de la Vierge Marie. L’onomastique (science des noms propres, en l’occurrence des noms des personnages) nous entraîne d’emblée vers cette comparaison. Le bleu

coup, le rend 4 représentable dans sa totalité. On retrouve dans le monde imaginaire de La Comédie humaine un inventaire presque systématique des diverses situations auxquelles un individu peut être confronté. Mais la classification et la description des espèces humaines s’avèrent d’autant plus ardues que les facteurs de différenciation sont plus nombreux et plus complexes. • D’autre part, le seconde préoccupation de l’auteur est d’agir sur ses lecteurs, d’être un « instituteur des hommes »

tout entier ŕ un moment de son histoire. ŕCf. Homais dans Madame Bovary qui incarne le mythe d’un républicanisme étroit et sectaire, d’une culture mal assimilée et pourtant étalée, d’une « langue de bois » avide de pouvoir. ŕ Cf. le génie balzacien réside dans la volonté de « faire concurrence ŕ l’état civil » ŕ travers ses personnages.( du particulier on passe ŕ des figures générales voire universelles 2) Maîtrise des techniques du récit Le roman est fondé essentiellement

un grand silence » (l.37), « personne ne causait plus dans cette attente » (l.40) C’est donc un procédé habile de la part de Zola pour nous introduire par des descriptions dans un univers dont il veut dénoncer la futilité, mais qu’il présente également, par un effet de « ralenti-pause », comme figé dans son élan. II - Les descriptions : une volonté chez les naturalistes de reproduire le réel par tous les moyens de l’art : « Le but à atteindre est de rendre chaque objet qu’on présente au lecteur

oeuvre la peinture des milieux, la creation des personnages et la narration d'une histoire. Cette histoire doir obéir aux rythmes mais aussi aux lois du temps reel et vecu. Ce qui mène a l'immortalisation des faits. Si le roman est bel est bien une description de la realité, l'auteur se doit d'avoir des compétences essentielles. Surtout un oeil et une plume les plus objectifs qu'il soit. Il ne doit laisser en aucun cas ses sentiments, convictions ou ses avis interferer dans l'ecriture du roman. Il se

des recettes. A ce titre, l’écrivain réaliste multiplie les descriptions, indispensables au projet d’un auteur qui entend dispenser un certain savoir sur le monde, qu’il insère dans la ligne du récit. Pour cela il a recours a différents procédés : attribuer la responsabilité de la vision à un personnage-témoin placé dans des conditions (optiques, spatiales, psychologiques) telles que la description émane naturellement de lui ; la description peut passer par une situation de communication entre un personnage

vous montrant le carillon de l’ordre sociale et le jeu de la machine ».  Le réalisme et les descriptions Ce qui déplait généralement aux lecteurs contemporains de Balzac, plaisait au 19 siècle. L’auteur de la comédie humaine, qualifié de romancier réaliste,était considéré comme un maitre de la description et du portrait. Il accorde une telle importance au scénario qu’il dédie plusieurs pages à la description détaillée. Au-delà de satisfaire le désir des lecteurs lointains, Balzac était payé à la

d'Henriette est bien d'être une sainte Madeleine, de sublimer le péché dans une jouissance spirituelle et un éclat esthétique. Le mal semble maîtrisé dans cette transfiguration de la pécheresse en figure sublime. On a parfois parlé d'un féminisme balzacien. Il a souvent plaint les nombreuses jeunes femmes qui mal mariées " se traînent pâles et débiles ". En physiologiste plus qu'en moraliste il affirmait " L'amour physique est un besoin semblable à la faim" ". Le Lys dans la vallée est bien encore

un grand silence » (l.37), « personne ne causait plus dans cette attente » (l.40) C’est donc un procédé habile de la part de Zola pour nous introduire par des descriptions dans un univers dont il veut dénoncer la futilité, mais qu’il présente également, par un effet de « ralenti-pause », comme figé dans son élan. II - Les descriptions : une volonté chez les naturalistes de reproduire le réel par tous les moyens de l’art : « Le but à atteindre est de rendre chaque objet qu’on présente au lecteur