La Dignité Humaine Ricoeur

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université El Hadj Lakhdar - Batna Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Département de Français École Doctorale de Français Antenne de Batna Thème Pouvoir de la langue à rendre le beau dans le conte merveilleux écrit. Cas des contes kabyles transcrits par Mouloud Mammeri. Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de Magistère 1 Option : Sciences du Langage Sous la

------------------------------------------------- ------------------------------------------------- 1 Vos motivations Expliquez les raisons de votre démarche et de votre choix de diplôme par rapport à votre projet professionnel ou personnel.je suis passionnée pour les relations humaines, le social et en particulier l’animation. Je souhaite effectuer une Validation des acquis de l’expérience entant que Moniteur Educateur. Avec toute mes connaissances acquises durant les dernières années dans le milieu associatif et social. J'ai

cogito cartésien La pensée présente à elle-même Pour échapper à l’erreur, Descartes suspend tout jugement par un doute « hyperbolique ». Il met fin à ce dernier en découvrant la première vérité indubitable : le « je pense donc je suis ». L’existence humaine est ainsi capable de se saisir dans la conscience qui accompagne chacune de ses pensées (vraies ou fausses, peu importe). Le sujet est dès lors différencié de l’objet. Une capacité d’auto-contrôle Il devient alors nécessaire de décrire le mode d’être

mais qui est le recours auquel je puis toujours me référer : « ...cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit ». Quand il commente le Cogito, dans De L'âme humaine, Lavelle marque profondément combien cette expérience est celle qu'il n'y a d'accès à l'être que par l'intériorité, et ceci, sous une forme impérative qui pourrait se dire : « Pense pour être ». Mais il en conteste la répétabilité au sens où le «

damnation qui est la peine du péché — sont la privation d’un bien créé, donc relatif, tandis que le péché, lui, s’oppose directement au Bien incréé4. Autant qu’il le peut, il contrarie la volonté divine et par là il l’offense. En raison de la dignité de celui qu’il offense, le péché est un mal infini. Mais ce qui arrive sans que Dieu l’ait voulu, à savoir le péché, la libre défaillance de la volonté créée, est à tout le moins permis. C’est le mystère de la permission du mal5. Permettre un

mais qui peuvent faire l’objet d’une dégradation en raison d’externalités, et les biens publics qui nécessitent d’être produits. Mais cette dernière catégorie doit être expurgée des biens communs. Les biens publics mondiaux fabriqués par l’action humaine sont donc des biens non exclusifs et non rivaux dont la production est indépendante -séparable- de la consommation. Il apparaît cependant que cette catégorie de biens est plutôt infime voire utopique. Peut-on penser actuellement à un bien qui bénéficierait

une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale ». Pascal, Pensées (numérotation Brunschvicg) Pascal

1960. -2- Sommaire du cours Introduction I - Définitions du patrimoine Les 5 définitions du patrimoine II - Définitions de l’identité 1) L’identité de la chose 2) L’identité de l’homme III - Crise d’identité et patrimoine 1) Toute identité humaine est problématique. 4 exemples de crise de l’identité culturelle : a) La crise de la Renaissance selon la Melancolia I d’Albrecht Dürer b) La crise des Lumières selon Friedrich Schiller c) La « crise de l’esprit » selon Paul Valéry d) La « catastrophe

Nora oppose à l’histoire : la mémoire est une transmission subjective, de sentiments comme d’événements, alors que l’histoire vise à reconstituer des chaînes causales. La littérature des camps vise à faire ressentir un tremdum horendum comme le dit Ricœur dans Temps et récit III. Problème de la légitimité de raconter Auschwitz qui dépasse et met en déroute tout langage. Elie Wiesel affirme : « Auschwitz nie toute littérature comme il nie tous les systèmes » (Un Juif aujourd’hui). Grande période de

révolution numérique, la médecine occidentale transmue la mort en une maladie guérissable, rêve d’une nouvelle immortalité et sonne le glas d’une mort aussi ontologique que nécessaire. Fort des perspectives enchanteresses de cette lutte contre la mort humaine, l’existant rêve « de guérir réellement la mort, de rendre l’homme immortel en allongeant indéfiniment sa vie, ou par l’expérimentation sur le clonage, ou encore en espérant une résurrection cryogénique ».12 Désireux de livrer une guerre totale