La Domination Légale Rationnelle

affinées sur des évènements politiques tels que les manifestations (routinières, spontanées, de crise)- Pierre Fabre) ; formulation de lois tendancielles (sociologie électorale (André Siegfried) => analyses stratégiques (calcul sur les choix rationnels des électeurs et analyses écologiques (insertion de l’électeur dans son environnement social, religieux, etc). A l’inverse, ces discours sont différents du discours du politiste : * Discours de l’acteur engagé (militants, élus, intellectuels)

que la modernité comme projet d’émancipation sociale n’a pas tenu ses promesses. La raison mise au service du principe de la conservation de soi est entrée dans un processus historique de domination de la nature externe et interne de l’Homme. L’Homme s’est lui-même enchaîné par la médiation de cette domination de la nature. Le développement technique, par la raison et la science s’est mué en esclavage vis-à-vis des contraintes sociales que nous produisons grâce à elle. C’est la dialectique de la

la rationalité, comme la domination, l‘Etat, le droit, les religions etc. Quelques ouvrages de référence :  L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, 1905.  Essais sur la théorie de la science, 1904-1917.  L’œuvre majeure de Weber est Economie et Société qui, inachevée à sa mort en 1920, paraîtra à titre posthume. Dans cet ouvrage, il y définit en particulier, pour ce qui nous préoccupe dans ce chapitre, l’action sociale, les différentes formes de domination et la bureaucratie. I

organisationnel qui circule, qui s’échange et qui n’est jamais complètement ni définitivement gagné. Le pouvoir comprend la dépendance de la réciprocité et du déséquilibre, puisqu’il est un phénomène dynamique. L’approche classique du pouvoir en termes de domination (pouvoir sur) est une impasse. En effet, l’esclave a besoin du maitre, mais le maître a aussi besoin de son esclave. Ainsi, la relation entre ces deux acteurs ne peut pas être unique. Il donne à chacun et en particulier à la personne soumis à ce

néopatrimonialisme : lectures et interprétations comparées Daniel C. Bach D ans un article resté célèbre, Guenther Roth, spécialiste de Weber, soulignait, à la fin des années soixante, l’intérêt qu’il pourrait y avoir à reconsidérer la notion de domination patrimoniale pour analyser le gouvernement des « nouveaux » États1. La mobilisation du concept de patrimonialisme n’était pas nouvelle en Amérique latine ou en Asie, mais il en allait tout autrement pour les États nouvellement indépendants d’Afrique

quoi repose cette chance. A l'inverse, pour lui, la domination s'inscrit elle dans le cadre de la légitimité ; Autrement dit, la domination repose sur une relation de pouvoir, celui des gouvernants sur les gouvernés, en étant acceptées. La domination est donc une relation de pouvoir acceptée par ceux qui la subissent. La chance pour des ordres spécifiques de trouver obéissance de la part d'un groupe déterminé d'individus. […] la domination peut reposer sur des motifs plus divers que la docilité

droit ou dans la justice). Le plus fort peut bien me contraindre à obéir, mais non m'obliger (faire que mon adhésion et ma soumission soient libres). Or il s'agit précisément de comprendre le fondement de mon obligation. 3) Les théories rationnelles de l'État Les conceptions précédentes ne nous font pas connaître la raison de la légitimité de l'État, elles présentent celle-ci comme un simple fait, ou une nécessité absolue de se soumettre. Elles ne permettent pas non plus une approche théorique

écrite ou non écrite, référence morale) on pour but d’assurer la domination de celui qui détient le pouvoir. Il ya 3 types de domination : 1. Légal rationnelle (le respect du droit et de la règle) 2. Traditionnelle (reposent sur des ensemble de valeur, que l’on respecte, ex : église ou coutume) 3. Charismatique (le chef, lui il décide) Les trois formes de domination correspondent à trois formes législatives : 1. Légal (on respecte la loi et l’accepte) 2. Traditionnelle (accepte

pouvoir, théorie de Max weber sur la domination et la légitimité. Toute relation de pouvoir implique un minimum de volonté d'obéir, dans ce qu'il appelle un vrai rapport de domination qui perdure. Il va s'appuyer pour ça sur la légitimité. La légalité c'est ce qui est conforme au droit, la légitimité c'est le fait d'apparaître aux yeux des autres comme ayant droit d'avoir le pouvoir. Un pouvoir légitime peut ne pas être légal et vice versa. Toute les dominations politiques cherchent à entretenir leur

dominer et l’assujettir. Les Lumières montrent donc que le savoir est toujours un enjeu social : ceux qui dominent ont intérêt à exclure de l’accès au savoir ceux qui sont victimes de leur domination (car sinon, les individus peuvent prendre conscience du caractère illégitime et révocable de cette domination : la révolte ou même la révolution deviennent alors envisageables…). Un moment historique : le texte de Kant est la prise de conscience philosophique de cette époque nouvelle. L’époque des