La Double Inconstance

journal appelé Le « Spectateur françois », dont il est le seul rédacteur. Il endosse tous les rôles jusqu'en 1724, pour 25 numéros. Marivaux va rapidement renouveler la comédie au théâtre, avec des pièces comme ses « Surprises de l'amour », « La Double inconstance ». Il crée ce que l'on va appeler le marivaudage. Son théâtre reprend la devise de la comédie, « castigat ridendo mores » (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire). Par la suite il se tourne vers la comédie philosophique, pour laquelle

Littérature poétique • Voltaire. Le Mondain (1736) ; Poème sur le désastre de Lisbonne (1756) • J. Delille. Les Jardins (1782) • A. Chénier. Élégies (1785-1789) Littérature dramatique La comédie : • A.-R. Lesage. Turcaret (1709) • Marivaux. La Double Inconstance (1723) ; Le Jeu de l’Amour et du Hasard (1730) • Beaumarchais. Le Barbier de Séville (1775) ; Le Mariage de Figaro (1784) La tragédie : • Voltaire. Zaïre (1732) ; Mahomet (1743) ; Mérope (1743) Le drame : • Diderot. Le Fils naturel (1757) ;

séduisante aux mœurs pour le moins légères. Mais, fait étrange, le titre du roman a évolué pour ne plus se réduire qu’au nom de cette femme. Comment l’expliquer ? Il convient d’abord de rappeler la fonction même du titre, qui nous mènera à la double lecture possible, au double aspect tragique et comique du roman, lui-même fortement lié au personnage désormais seul éponyme du roman : Manon Lescaut. Pour toute œuvre, littéraire ou non, le titre a une fonction très importante. En effet, non seulement il renseigne

amoureux (cf tout de suite p 325):il faut bien connaître sa lettre 130 où elle énonce une théorie, des VÉRITÉS GÉNÉRALES 413 sur l’homme (l’actif, le conquérant) qu’elle oppose à la femme (être de don, d’abandon) et sur l’opposition infidélité /inconstance. *le film choisit de condenser plusieurs lettres (dont la 130) et met Rosemonde à l’origine du départ de la Présidente (après la scène du renoncement de Vt penché sur Tv). On se dit alors que ce personnage est moins secondaire qu’il n’y paraît

Molière, Dom Juan, Acte I, sc. 1 – Éloge du tabac. Commentaire littéraire. ⇨ En quoi cette scène d’exposition est-elle une illustration du double libertinage de Dom Juan – libertinage philosophique et libertinage moral – qui va dominer toute la pièce ? Et, partant, en quoi annonce-t-elle la pensée des Lumières ? ← Axes de lectures : o Une scène d’exposition à la fois classique et atypique. o L’inscription de la scène dans une idéologie. Introduction - Le

aux sexes, ou les changements graduels de nos sentiments et inclinations // à l’âge de l’individu. >> La variété s’inscrit sur fond d’uniformité : régularité de la nature humaine = son inconstance > sa constante inconstance → pas de règles fixes = suite continuelle de caprices. Apparente incertitude / inconstance provient de l’opposition entre deux causes contraires (exemple de la montre qui tourne mal → grain de sable gênant). Mutuelle dépendance des hommes : Hume donne des exemples de la vie quotidienne

d’exemple. Pour observer comment Louise Labé réinvente le chant amoureux pétrarquiste, nous nous concentrerons tout d’abord sur l’ambivalence du sentiment amoureux chez Pétrarque. Puis, nous considérerons les différents éléments qui inscrivent le double sentiment amoureux chanté par Labé dans la continuité de Pétrarque. Enfin, avant de conclure, nous nous attacherons à montrer que Louise Labé, en inversant les rôles traditionnels de la poésie lyrique, réinvente le modèle pétrarquiste de l’ambivalence

respect au sépulcre de Don Gonzale). Il ne respecte pas le mort, et donc il ne respecte pas la mort : il défie Dieu. C’est un double pécheur : il est burlador  séducteur et provocateur. Ce statut entraine la disparition progressive de ses adjuvants puisque son père lui-même le renie et réclame sa mort. Il y a un endurcissement dans le mal qui va se manifester par une double image : * la pièce passe de l’obscurité à la lumière : l’élément nocturne, l’obscurité, est ce qui caractérise Don Juan. La

bourgeois qui traite de dettes, de dots, de la vie quotidienne (La Mère confidente). Les pièces canoniques de l’auteur s’attachent à ce que l’on appelle la « métaphysique du cœur » : La Surprise de l’amour, La Seconde surprise de l’amour, La Double inconstance, Le Jeu de l’amour et du hasard, Les Fausses confidences. Marivaux en a lui-même résumé le principe : «j’ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l’amour lorsqu’il craint de se montrer, et chacune de mes

nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ? " (122). Par sa double nature, il est un "paradoxe à soi-même" (122). Cette dualité vient du fait qu'il est à la fois misérable et grand, comme l'indiquent les titres des liasses 6 et 3. Tout d’abord nous allons parler de la misère de l’Homme. L'homme mène une vie misérable que résume le fragment 22 ("Condition de l'homme. / Inconstance, ennui, inquiétude") ; il vit dans "une tristesse insupportable" (33). L'homme est marqué