La Dyarchie

toute puissance présidentielle, celle de la cohabitation, terme qui désigne une période où le Président est issu d’une majorité différente de celle de l’Assemblée Nationale. Pendant cette période, la présidence ne peut conserver la primauté car une dyarchie est instaurée au profit du Premier Ministre, ainsi la répartition des tâches au sein de l’exécutif lui est favorable. Le Président n’est pas totalement impuissant mais il est mis à l’écart de la scène politique. La cohabitation de 1997, sous la

Ministre dépend de la majorité parlementaire uniquement, & le chef de l’Etat perd sa fonction de direction supérieure de l’Exécutif. Mais il conserve des prérogatives essentielles. Cette situation de « cohabitation » conduit alors à une véritable dyarchie à la tête de l’Etat. La révision constitutionnelle d’octobre 2000 réduit à 5 ans la durée du mandat du Président de la République ; & de ce fait, le risque des cohabitations diminuent. Une réforme législative a aussi prévu que les élections

mission de déterminer et conduire la politique de la nation en accord avec la majorité parlementaire. Cependant si la majorité parlementaire correspond à celle du président de la république, le président a pu interpréter tout les articles relatif à la dyarchie, dans un sens qui lui était favorable et ainsi assuré une subordination du premier ministre. Ainsi l’article 8, qui permet la nomination du premier ministre par le président de la république, fut complété par le fait que le chef de l’état a aussi

l’État soulève néanmoins d’importantes difficultés. Ainsi, à l’exception des périodes de cohabitation, il renforce la position subordonnée du Premier ministre par rapport au président de la République. Il comporte, par ailleurs, un risque de dyarchie et de conflit au sein de l’exécutif, lorsque les majorités présidentielle et parlementaire ne sont pas identiques. Il pose aussi la question de l’équilibre des pouvoirs et notamment du rôle des assemblées parlementaires dans un système institutionnel

sa conception respective de la fonction présidentielle et de celle du Premier ministre : « Il est normal chez nous que le président de la République et le Premier ministre ne soient pas un seul et même homme. Certes, on ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet. Mais, justement, il n’en est rien. [...] le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’État. Mais, précisément, la nature, l’étendue, la durée de sa tâche impliquent qu’il ne soit pas absorbé, sans relâche

: deux visions de la République s’opposent alors, l’une parlementaire et représentative, l’autre présidentielle et de démocratie directe). - enfin, la réforme devait placer le président à la tête du couple exécutif, empêchant l’existence d’une dyarchie au sommet (conférence de presse du 31 janvier 1964), imposant le chef de l’Etat comme seul chef de l’exécutif. Et référendum La réforme de 1962 s’inscrit donc dans la vision gaullienne des institutions et cherche à pérenniser une certaine pratique

En 1964, le général de Gaulle a défini ainsi le rôle du président et du premier ministre : "Il est normal chez nous que le président de la République et le premier ministre ne soient pas un seul et même homme. Certes, on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet. Mais, justement, il n'en est rien. Le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l'autorité de l'État. Mais, précisément, la nature, l'étendue, la durée de sa tâche impliquent qu'il ne soit pas absorbé, sans relâche

préserver le président, étant donner que c’est le président qui nomme le 1er ministre c’est également lui qui le contraint à partir s’il le souhaite, le 1er ministre ne peut que se plier à ses volontés. A un moment donné, il n’est plus question d’une dyarchie à la tète de l’exécutif mais d’une véritable hiérarchie. A. Une logique de hiérarchie inscrite dans la constitution et défavorable au 1er ministre. La procédure de désignation du 1er ministre le met dans une situation de subordination à

de la démocratie, en passant de l’Etat vers le judiciaire confère à celui-ci un vaste pouvoir. Cependant, la question est de savoir si c’est un pouvoir réel ou un semblant de pouvoir, contrôlé en réalité par l’exécutif et le législatif, telle une dyarchie, puisqu’ils restent malgré tout garant de la loi et décideurs des règles à appliquer. La vice-présidente du tribunal de Grandes Instances de Bordeaux, Françoise Martres dénonçait auprès du Nouvel-Observateur une soumission de la justice par le garde

« On ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet (…) le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’Etat. » Cette citation de la célèbre conférence de presse du 31 janvier 1964 du Général de Gaulle, le premier Président de la Ve République, démontre clairement que sa personnalité n’était propice ni à la limitation du chef de l’Etat dans un rôle symbolique, ni à une dualité institutionnelle au sommet de l’Etat. De fait, en instaurant la Ve République, le Général