La Dyarchie

* minarchisme - gouvernement prônant un État minimum * monarchie - gouvernement par un individu * ochlocratie - gouvernement par la foule * oligarchie - gouvernement par quelques individus; parfois un nombre est spécifié : * dyarchie - gouvernement par deux personnes, comme dans une monarchie duale * triumvirat - gouvernement par trois personnes * tétrarchie - gouvernement par quatre personnes * heptarchie - gouvernement par sept personnes * panarchie

s’occuper de la diplomatie et de la politique étrangère. Chirac intervient dans l’enseignement supérieur et veut réformer. Mitterrand va recevoir les étudiants et leur promettre son soutient. La cohabitation est tendue, car chacun veut gouverner : dyarchie durant deux ans. Chirac en sort dégoûté et Mitterrand lui aura donné le mauvais rôle. • 1988 : Réélection de Mitterrand → Il est confronté à la montée du chômage, crée le RMI pour les gens en difficultés et soutient aussi la construction

peuvent-elles gouverner ? Mais aussi, à quel point ces extraits de discours nous rapportent- ils une certaine vision de la pratique du pouvoir, un affranchissement de la capacité, aujourd’hui, à affirmer le rôle prééminent du Président ? I° Ambiguïté ou dyarchie au sommet de l’exécutif  Le Premier Ministre : un serviteur ? « un conseiller » ? un homme de confiance ? « un exécutant subalterne » ? Dans le 1er extrait, De Gaulle en 1964 énumère les pouvoirs et rôles respectifs des deux têtes de l’exécutif

vote. Pactet « nouvelle constitution, bien pensée mais mal née » Le nom du Comité indiquait clairement l'objectif principal de cette révision: une clarification des rapports entre le Pdt, chef de l'État et le PM, chef du gouvernement. → éviter la dyarchie au sommet de l'État. Projet: réécriture des articles 5,8,20 et 21 de la constitution qui définissent les compétences du Pdt et du PM. Pr l'article 5 on prévoyait que « le Pdt de la Rep définit la politique » et pr l'art 20, « le gouvernement conduit

1er ministre et Président de la République sous la Vème République « Certes, on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet », De Gaulle en posant ce principe dans un discours de 1964, présente la fermeté des constituants d‘instaurer un exécutif fort, composé d’un chef de l’Etat et d’un premier ministre qui lui est associé. Si la Constitution de 1958 offre une place prépondérante au Président de la République, il n’en a pas toujours

inégalitaire » car, en matière législative, même si le Sénat peut proposer des amendements, le dernier mot revient à l’Assemblée nationale. Le pouvoir exécutif est partagé entre le Président de la République et le Premier ministre (on parle de « dyarchie » ou « d’exécutif bicéphale »). Le Président est élu pour cinq ans au suffrage universel direct et dispose de larges prérogatives. Il nomme le Premier ministre et préside le Conseil des ministres. Il peut dissoudre l’Assemblée nationale et il peut

chef de l’Etat (P.R) et le chef du gouvernement (P.M). Toute la problématique de la Vème République depuis 1958 est la question de la dyarchie, soit la répartition des compétences entre ces deux personnages. Cette question se pose uniquement en France dans la mesure où dans les autres pays, s’il existe une dyarchie, c’est une dyarchie formelle, une vraie/fausse dyarchie en ce sens que la C a prévu à une seule tête (celle du P.M) le pouvoir de déterminer la politique du pays. En Italie, c’est le P.M

parler de totalitarisme absolu pour le régime nazi du fait de l'importance de la SS dans l'élite germanique et du flou qui la séparait des autres institutions. L'Etat est centralisé, l'exécutif s'accapare les pouvoirs et dirige le pays. En Italie, une dyarchie a demeuré au pouvoir, puisque le pouvoir de l'Eglise et de la monarchie a toujours cohabité avec le fascisme, même quand celui-ci était au plus fort. Face à cela, Gentile évoque l'intention : il y avait le projet de dissoudre ces institutions une

s’est inversée et c’est en quelque sorte au parlement d’être soumis au président et en particulier à son parti, étant seul face à une pluralité divisée. 2) Des textes toutefois imprécis en cas de cohabitation La dyarchie établit au sommet de l’Etat établit la possibilité de deux adversaires politiques au sommet de l’exécutif. Ces cas de figures découlent directement du fait que les pouvoirs exécutifs et législatifs disposent de la même légitimité. La 5ème République

démesurément après 1879 et la Constitution Grévy (désuétude du droit de dissolution). Les fondateurs de la Vème République veulent mettre en place un régime parlementaire rénové. Celui-ci passe par l'installation d'un pouvoir exécutif bicéphale ou dyarchie, composée du Président de la République d'un côté, et du Gouvernement de l'autre. Les relations entre ces deux têtes sont placées sous le signe de l'autonomie : au Président, la charge de veiller de manière normale au bon fonctionnement des institutions