La Défaite De La Pensée Alain Finkielkraut

peu entendues puisque le débat a repris de plus belle durant les années 1980 en France, avec la publication du livre du philosophe Alain Finkielkraut, La défaite de la pensée (1987) et de quelques autres2, de même tonalité. A la contestation de la culture de masse des années 1960, succède cette fois le refrain de la décadence et du déclin de la culture. Alain Finkielkraut dénonce en effet l'engloutissement de la culture dans le culturel. Le relativisme qui pose que toutes les valeurs sont également

des bons de réduction, des points fidélité. Tout se passe dans l’imaginaire, il s’agit de stimuler l’individu comme s’il était un enfant. C’est que le romancier Alain Jardin appelle « les adulenfants » dans l’ouvrage Les Coloriés. Le même phénomène prévaut pour les personnes âgées. Alain Finkielkraut dans son ouvrage La défaite de la pensée (1987) amène l’idée selon laquelle les pays industrialisés européens ont produit une sorte de désynchronisation des différentes étapes de la maturité (biologique

justifier son existence. Or, c’est oublier que la culture entend proposer une alternative à ce qui apparaît comme un véritable danger : « Tout homme persécute s’il ne peut convertir. À quoi remédie la culture qui rend la diversité adorable » soulignait Alain dans ses Propos. Cette culture devient une ouverture, un rappel de l’unité humaine dans la différence, pour respecter l’autre. Ceci correspond à la vision de l’humanisme, bien exprimée par Lalande dans son Vocabulaire : la culture exprimée l’idée d’un

Yoshiya Kato dans La place du Japon indique que « nous [les japonais] partageons avec l'Europe occidentale, les Etats-Unis et le Canada, les mêmes valeurs, le même idéal, un système politique, social et économique identique, basé sur la liberté de pensée et d'expression, le pluralisme et l'alternance. Il existe chez nous une conscience très nette d'appartenance au monde dit "occidental" ». L’Occident est donc une civilisation à part entière, qui a développé un esprit particulier qui a joué un rôle

relativisme culturel 12 1. Le relativisme de Montaigne 12 2. La critique de Lévi-Strauss 14 B. La critique du relativisme : la tartine et les mathématiques 15 1. L’idée de progrès et de supériorité 15 2. La valeur de la pensée (Finkielkraut) 16 Conclusion 16 Annexe 17 Résumé 17 La définition de la culture (Freud) 18 Illustrations 18 Citations 18 Bibliographie 18 Sujets de dissertation 19 Introduction Au sens individuel, la culture consiste

A. Le relativisme culturel 1. Le relativisme de Montaigne 2. La critique de Lévi-Strauss B. La critique du relativisme : la tartine et les mathématiques 1. L’idée de progrès et de supériorité 2. La valeur de la pensée (Finkielkraut) Conclusion Annexe Résumé La définition de la culture (Freud) Illustrations Citations Bibliographie Sujets de dissertation Introduction Au sens individuel, la culture consiste en un ensemble de

d'issu dans une politique tournée essentiellement vers l'extérieur: Mai 68. E. Politique extérieure : - Le « Grand dessein », redonner à la France la confiance perdue dans son avenir ; remonter les humiliations récentes : défaite de 1940 face aux Allemands, défaite au Vietnam en 1954, début de la guerre d'Algérie 1954, nationalisation du Suez par Nasser en 1956. - À partir de 1962, de Gaulle se pose en champion de la décolonisation et, par conséquent, en interlocuteur privilégié du Tiers

entre vivants (humains). La prise en compte de la diversité des formes vivantes (et de leurs rapports de force) imposera peut-être de relativiser le terme de « méchant », et d’abandonner la conception classique de la liberté (nous développerons la pensée de Nietzsche sur ce point) EXEMPLE D’INTRODUCTION « Nul n’est méchant volontairement » La formule a toujours étonné par son caractère dogmatique, (on pourrait dire farouchement optimiste) alors que tant d’exemples montrent des criminels endurcis

Lettres, Paris, 1961, traduction Pierre Louis. Texte 2 Peau à rides La vieillesse n’est pas ce qui déforme le visage mais ce qui, à proprement parler, le « définit » (lui donne sa singularité). Telle est la thèse de Emmanuel Lévinas, que Alain Finkielkraut commente dans le texte suivant. La fragilité de la peau, la matérialité singulière du visage révèlent une fragilité, une évanescence et une « sensibilité au temps », qui sont indéniablement le propre de l’homme : « Vieillir, c'est se retirer

dans la Nature alors que les Modernes ont la conscience d’être historiques : ils se situent dans l’histoire. Machiavel inaugure cette pensée historiciste : l’historicisme remplace la question de l’ordre politique juste par celle de l’avenir probable ou désirable. Être moderne, c’est refuser de considérer qu’il y a des problèmes permanents et donc enraciner la pensée dans l’expérience, le ici et maintenant. 2e opposition : les Anciens mettent en avant la communauté tandis que les Modernes mettent