La Fatalité Dans Oedipe

générations précédentes influe sur la vie des descendants ? ➢ solidarités entre générations - Comment construire son identité par rapport aux générations ? Comment se situe-t-on par rapport à sa propre génération ? ➢ Y a-t-il une fatalité de la génération à laquelle on n'échapperait pas ? ➢ L'appartenance à une génération est-elle un confort ou un carcan ? ➢ Se sent-on appartenir à sa génération, ou bien préfère-t-on se marginaliser, sur un mode ludique, ironique ou sérieux

l’autorité du roi Créon, Antigone reste fidèle à la tradition et va enterrer son frère maudit, malgré l’interdiction et elle va payer de sa propre vie en se suicidant. Il y a aussi Jocaste qui se suicide en apprenant qu’elle s’est mariée avec son fils Œdipe. Le héros tragique ne se suicide pas forcément, mais peut mourir en se faisant assassiner comme Pyrrhus, roi d’Epire, qui après avoir gagné de manière sanglante la guerre de Troie, tombe amoureux d’Andromaque la femme de son ennemi. Il se fait assassiner

Grèce. Ces thèmes pouvaient être en rapport avec la nature, les dieux, l'hérédité et ils avaient un point en commun, ils nous donnaient une image de l'homme dépassé par des événements, par des forces trop puissantes. Œdipe roi de Sophocle incarne bien l'homme aux prises avec la fatalité, avec la volonté des dieux. TRAGEDIE CLASSIQUE ET LA REGLE DES 3 UNITES Délaissé au Moyen Âge, ce genre revit (assez tardivement néanmoins), grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino, qui est la première des

qui ne peuvent échapper au destin. L’intrigue est presque inexistante: seule la condition physique et psychologique du protagoniste évolue. Ionesco n’a pas découpé la pièce en actes et, de fait, si le rideau se lève, il ne se baisse pas. La fatalité est soulignée par le compte à rebours impitoyablement prononcé par la reine Marguerite. Le langage métathéâtral fait référence au genre de la tragédie tout en instaurant une distance avec celui-ci: «Tu vas mourir à la fin du spectacle.» Pas

des hommes, un mouchoir à la main, paraît bien dérisoire. Parce qu’elle règne en maître, l’épidémie s’apparente à une forme de fatalité. Plusieurs indices vont dans ce sens : l’absence de liberté des hommes (lignes 2 à 4), leur entrée dans une histoire collective et la mort à laquelle conduit inexorablement la maladie. Cet extrait peut rappeler l’oeuvre de Sophocle, Œdipe roi, dans laquelle les dieux envoient la peste aux Thébains. Quoi qu’en pensent les Oranais, leur destin est scellé. D’autres

Sophocle, Créon est présenté comme un tyran, alors que chez Anouilh, il apparait comme un homme plus sage et plus mesuré. Si le pouvoir de Créon est illégitime chez Sophocle, c’est donc avant parce qu’il est mal exercé (en ce sens Créon s’oppose à Œdipe). En revanche, chez Anouilh, c’est la possibilité même d’un pouvoir juste et équitable qui est mise en doute. * Problématique : en quoi la pièce d’Anouilh offre-t-elle une vision tragique et pessimiste de l’exercice du pouvoir ? le pouvoir de Créon:

représentations humaines, idée de fatalité antique (Œdipe) 3. Reprise de cette idée dans un cadre monothéiste, surtout si prédestination. [Conclusion]. Dans ce cas, responsable de très peu voire de rien ? [B] Pourtant, cette vision d’une déresponsabilisation totale, selon laquelle nous ne serions responsables de rien, n’est ni souhaitable ni même vraiment plausible. 1. Pas vraiment tout à fait soutenue dans la plupart des cadres religieux, au contraire : même Œdipe revendique la responsabilité

Cette étude sur Œdipe Roi de Sophocle a été réalisée par Mme Christabel GRARE, IA-IPR de Lettres Le texte de référence d'Oedipe-Roi est l'édition bilingue des oeu¬vres de Sophocle parue aux Belles Lettres en 1965, avec la traduction de Paul Mazon. La numérotation des vers permet toujours de repérer clairement les extraits, dans toutes les autres éditions. Les traduc¬tions de Robert Pignarre chez Garnier Flammarion (1964) et de Jean Grosjean dans la collection La Pléiade

ne peuvent QUE survivre. * L.10 à 14 : Chacun se comporte à l’inverse de ses habitudes (négation l.10) * Amoindrissement de vie : Passage de l’Alexandrin à l’Octosyllabe * Morale à partir l.64 : constat pessimiste. Destin inévitable + fatalité car emploi du futur b) Un récit construit autour du sacrifice * Présence de sacrifice rappelle la tragédie Antique * Peste interprétée comme châtiment divin * Périphrase initiale (v.2) On ne nomme pas la peste * Parenthèse

relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai ré-écrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. ''Oedipe roi'', relu il y a quelque temps par hasard comme tous les classiques, quand je passe devant mes rayons de livres et que j'en cueille un, m'a ébloui une fois de plus - moi qui n'ai jamais pu lire un roman policier jusqu'au bout. Ce qui était beau