La Femme Adultere

lui-même. Emma est prise au piège dans l’adultère ou la mort, la fuite étant sa seule possibilité d’évasion. Mais même Léon s’ennuie terriblement aux côtés de la jeune femme : « Comme je m’ennuie… Comme je m’ennuie ». Rodolphe lui, emble le seul à ne pas vivre dans l’illusion ; dès la deuxième partie il dit « On s’ennuie pauvre petite femme ! Ca baille après l’amour, comme une carpe après l’eau sur une table de cuisine ». En effet, comme le dit si bien Rodolphe, l’ennui écrase moralement et physiquement

Les femmes romaines. Dans la Rome antique, selon la tradition romaine, une femme était toute sa vie considérée comme mineure, jusqu’à son mariage elle est sous l’autorité de son père, ensuite sous celle de son mari. Si elle divorce ou que son mari meurt, elle est sous l’autorité de son fils. Dans les familles romaines, il ne restait en général que la fille aînée, les cadettes étaient abandonnées par leurs parents. Jusqu’au IVème siècle, le chef de famille avait le droit de vie et de mort sur

trouve trace de rupture du couple. Le mot divorce n’est pas toujours utilisé, mais les plus anciens documents font état d’usages et de coutumes destinés à dissoudre l’union de l’homme et de la femme comme la répudiation. Celle-ci était utilisée dans le cas de l’épouse stérile qui était répudiée car la femme n’était reconnue qu’en tant que mère dans la société, alors que mari stérile pouvait se faire remplacer par un frère ou un ami, le fils qui naissait était considéré comme celui des deux époux et

impératif. C’est cependant en d’autres termes que le Code de 1804 exprimait ce devoir : « la femme est obligée d’habiter avec le mari et de le suivre partout où il juge à propos de résider ; le mari est obligé de la recevoir ». Puis dans sa rédaction issue de la loi du 22 septembre 1942, l’article 215 alinéa 1er du Code civil disposait que « le choix de la résidence de la famille appartient au mari ; la femme est obligée d'habiter avec lui, et il est tenu de la recevoir. » Ce n’est qu’en 1970 que la

jugement des autres, notamment dans la Cour du roi Louis XIV. Madame de Clèves tente d’incarner l’idéal de « l’honnête femme » dans ce monde de libertinage. Madame de la Fayette met en mots les inquiétudes du Grand Siècle à travers l’histoire de « La Princesse de Clèves ». La Princesse de Clèves étant une femme de la Cour se doit d’avoir un comportement digne d’une honnête femme, aussi belle extérieurement que intérieurement. Comme lui apprenait sa mère Madame de Chartes, en plus de toutes ses qualités

les plus corrompus sont toujours ceux où l’on essaie de l’étouffer. Les passions brutales éclatent alors en viols, adultères, en incestes, en monstruosités de toutes sortes qui accusent hautement la politique des hommes vertueux. La prostitution est aussi vieille que le monde. Ce fait universel se reproduit chez tous les peuples et à tous les âges sous des formes diverses. (…) La femme entretenue est celle qui vit à la charge d’un homme ; elle ne se livre à aucuns travaux manuels et domestiques où

marier avec Hélène, se retrouve coincé dans une intrigue amoureuse et voit son mariage mis en péril par un chapeau de paille d'Italie. L'intrigue se construit à la fois sur la recherche d'un chapeau de paille identique afin de protéger Anaïs, la femme adultère de Beauperthuis, et le mariage qui doit se dérouler le jour même. L'extrait à étudier nous présente le dénouement de la pièce, de la scène sept à dix de l'acte cinq. Fadinard voit enfin son épopée s'achever. Retourné chez lui, poursuivi par Beauperthuis

Elbernon dans L’Echange : « et il pleure et il rit, et il n’a point envie de s’en aller ». Souvent, il oublie son quotidien et ses problèmes au théâtre « et je sais qu’il y a là le caissier qui sait que demain on vérifiera les livres, et la mère adultère dont l’enfant vient de tomber malade »(l.40-44). Le spectateur est donc invité à s’oublier dans une histoire qui va le transporter, le faire voyager et va jusqu’à incarner le personnage : « quand [Lechy] crie, [elle] entend toute la salle gémir »

Dans un second temps un personnage très important dans le livre et surtout dans la vie de julien, Madame De Rénal, femme du Maire de verrières est une femme admirable sur différents points. Au début du roman elle reste assez mystérieuse et en retrait même si cela n’aura pas duré longtemps. Tout au long du roman nous découvrons petit à petit surtout au premier livre, Louise, une femme qui fait preuve de sensibilité, de générosité envers julien chap. 7 « Cette extrême pauvreté, qu'elle

« une chienne » alors que Mme Desberades est une femme issue de la bourgeoisie et marié au patron des fonderies. Dans le chapitre VI il est plutôt minimaliste dans ses réponses, il se contente de dire « Oui » plusieurs fois de suite. À la fin du chapitre, il clôt la discussion en finissant sur « je voudrais que vous partiez », on voit que le personnage n’est pas à l’aise avec la femme. Lors du chapitre VII, on apprend que l’homme veut revoir cette femme malgré une certaine limite, il développe des sentiments