La Folie D Oreste

t’applique à présent un remède tardif, qui n’aura d’effet qu’à longue échéance. Tu tenteras, si tu le peux, d’apaiser les incendies, soit récemment allumés, soit dans le moment où ils s’épuisent de leur propre violence. Quand la folie est en route, il faut céder le pas à la folie : tout emportement est d’accès difficile. Stupide, le nageur qui, pouvant descendre en oblique, lutte affrontant les eaux à contre-courant ! Un esprit impatient et encore intraitable face à notre art vomit et prend en aversion

loin du droit sens vont chercher leur pensée 41 Ils croiraient s’abaisser, dans leurs vers monstrueux, 42 S’ils pensaient ce qu’un autre a pu penser comme eux. 43 Évitons ces excès : laissons à l’Italie, 44 De tous ces faux brillants l’éclatante folie. 45 Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir, 46 Le chemin est glissant et pénible à tenir ; 47 Pour peu qu’on s’en écarte, aussitôt on se noie. 48 La raison pour marcher n’a souvent qu’une voie. 49 Un auteur quelquefois, trop plein

pour diriger l’expédition. La construction de la flotte prendra deux ans. Les armées sont levées. Mais tous ne sont pas pressés de partir. Selon des traditions posthomériques, Ulysse, rentré à Ithaque auprès de Pénélope et de son jeune fils, feint la folie. Nestor (ou Palamède), venu le chercher, le trouve tirant sa charrue à reculons et semant des cailloux. Pas dupe, Nestor saisit le petit Télémaque et le pose devant le soc ; aussitôt Ulysse se précipite et attrape son fils. Démasqué, il doit partir

confrontation des énoncés les uns avec les autres. Au plan juridique c’est ce qui se met en place avec Eschyle à travers l’Aéropage : « L’Orestie » : Oreste est le fils d’Agamemnon et donc justement Agamemnon est tué par Clytemnestre avec l’aide de son amant Egisthe. Et donc il s’empare du pouvoir dans la cité d’Argos. Et donc après ce crime Oreste revient pour venger son père : il tu sa mère et son amant. Et ce crime est ce qui fait qu’il va être poursuivi par les Erinyes. Il s’engage dans une sorte

communauté villageoise, alors qu’il avait cru agir avec la pleine sanction de son dieu Ulu, découvre son erreur et sa solitude, en apprenant la mort de son fils Obika, mort qui vient porter au comble l’apparente trahison du dieu. Il sombre dans la folie. Désormais, une terrible ironie du sort, condamne le vieux prêtre à finir ses jours dans la démence. La chute d’Ezeulu n’est que la tragédie du dieu traditionnel Ulu et du paganisme en même temps que le triomphe incontestable de la nouvelle religion :

dans la comédie tandis qu'il est châtié dans la tragédie; il faudrait en plus constater que les conditions de son existence sont très différentes selon le genre. L'amour des Léandre et des Isabelle ne ressemble en rien à celui des Andromaque et des Oreste, et il faudra dire pourquoi. L'idée qu'il s'agit du même «sujet» prête à méprise si on ne voit pas qu'il faut partir de la question de genre. Il n'en est pas moins vrai que cette communauté de sujet est d'un autre côté profondément significative.

aux demi-jeunes filles et aux demi-épouses. 42 H. BISMUTH — Littérature française. Le texte de théâtre Jean Giraudoux, Électre (1937) Scène 12. ÉLECTRE ET ORESTE, endormis, LES PETITES EUMENIDES, LE MENDIANT. Les Euménides ont maintenant douze ou treize ans. PREMIÈRE PETITE EUMÉNIDE Ils dorment. À notre tour de jouer Clytemnestre et Oreste. Mais pas comme eux le jouent. Jouons-le vraiment ! LE MENDIANT, à lui-même mais à voix haute. C’est l’histoire de ce poussé ou pas poussé que je voudrais.

base l’emportement d’un délire et non une maladie de l’âme. Ainsi, ce terme évoquera par exemple, dans Les Sept contre Thèbes, l’étreinte fatale dans laquelle se précipitent Œdipe et Jocaste, ou encore chez Euripide la terrifiante vision à laquelle Oreste est en proie après le meurtre de sa mère. On retrouvera aussi le vocable « paranoïa » dans la définition juridique, attestée par Platon et par Andocide, de la procédure d’interdiction à laquelle est exposé le père prodigue de la part de ses héritiers

exemples les plus pertinents de ce phénomène concerne Les Mouches. Publiée en 1942, la pièce est inspirée du mythe grec des Atrides. L’action se situe dans la ville d’Argos, envahie par des mouches qui symbolisent les crimes commis par les habitants. Oreste, qui est né dans cette ville, est de retour après de nombreuses années. A son arrivée il rencontre le peuple, torturé par le remords. Par la suite, il retrouve sa soeur Electre devant qui il se fait passer pour un certain Philèbe. En toute confiance

étrange prolepse, il se situe déjà par-delà son acte lorsqu’il s’exclame « voilà qui est fait ». Il a joué et rejoué la scène du meurtre tellement de fois, dans ses rêves et dans les répétitions enragées avec « Scoronconcolo » (suivie parfois d’accès de folie hallucinée comme à l’acte III, scène1), que la scène réelle se déroulera avec une rapidité et une sobriété extrêmes. [1.2. Scénographe et metteur en scène] Avec un sens aigu de la mise en scène, il règle les éclairages, trouve les arguments pour