La Fontaine Placere Et Docere

 En 1668, lorsque Jean de la Fontaine publie le premier recueil des Fables, la France est au coeur du règne de Louis XIV, qui marque une période littéraire clé : le classiscisme. Les écrivains renouvellent les genres antiques, en les adaptant à la langue française. La Fontaine ne fait pas exception, et reprend dans ses Fables les apologues d'Esope et de Phèdre. Dés sa parution, l'ouvrage est accueilli avec succès ; aujourd'hui encore, il s'agit d'un des plus grands monuments de la littérature française

« Le Pouvoir des fables », in Fables, Livre VIII (recueil de fables ; 1678) de Jean de La Fontaine (1621-1695) La qualité d'ambassadeur
Peut-elle s'abaisser à des contes vulgaires?
Vous puis-je offrir mes vers et leurs grâces légères?
S'ils osent quelquefois prendre un air de grandeur,
Seront-ils point traités par vous de téméraires?
 Vous avez bien d'autres affaires
 A démêler que les débats
 Du lapin et de la belette. 
 Lisez-les, ne les lisez pas;
 Mais empêchez qu'on ne nous mette
 Toute l'Europe

régimes autoritaires dans 1984 de Georges Orwell. C. Inspiration par l’imagination : Plaire au lecteur pour mieux l’instruire Faire appel à l’imagination naturelle du lecteur tient de la méthode du « placere et docere » chère aux écrivains classiques du XVIIe siècle tels que Molière ou La Fontaine. Le fait d’imaginer un monde qui fait rêver permet à la fois au lecteur d’apprécier sa lecture tout en changeant son regard sur le monde. On ajoutera qu’il évoluera d’autant plus qu’il y prendra plaisir

argumentative. Le récit s'organise autour d'animaux, de végétaux, ou d'hommes. Il peut être lu au premier degré comme un quelconque récit, mais il a un second sens d'ordre moral que le lecteur doit déchiffre, il a donc une visée didactique. Selon La Fontaine, l'apologue est composé de deux parties : Le corps représentant la fable, l'histoire racontée et l'âme, qui symbolise la morale. La fable est un genre ancien qui remonte à l'antiquité, son fondateur est grec et a pour nom Esope, il aurait vécu au

DISSERTATION INTRO: «Une morale nue apporte l’ennuie Le conte fais passer le précepte avec lui» enonce Jean de La Fontaine dans le Lion et le Chasseur, Fables VI, 2. La Fontaine, connu pour ses Fables, et adule pour son talent a manier l'apologue. L'apologue, c'est en quelques mots, l'art de conjuguer la narration a visee argumentative et didactique, celle-ci se reposant sur des figures allegoriques de toutes sorte, d'un enseignement dont le lecteur entrevoit un morale. L'apologue est intemporel

autre personne et de ressentir ses sentiments et ses émotions. * Placere = plaire ≠ docere = instruire * Fable = un petit récit, généralement allégorique, qui contient une leçon morale. * Apologue (n.m) = Argumentation indirecte. Récit bref en prose ou en vers, dont on tire un enseignement, une leçon. (au sens strict c’est un synonyme de fable). * fable en prose : Phèdre * fable en vers : La Fontaine * Didactique = Qui a pour but d’instruire. * Contes

Le rat et l’huitre Problématique : Par quels procédés cette fable de Jean de La Fontaine parvient-elle à nous livrer un enseignement ? I) Caractéristiques de la fable II) Comique = naïveté… *Comique 1) Le rat, un animal sot Tout au long de la fable, La Fontaine nous dresse d’une façon comique le portrait d’un personnage sot, naïf et ignorant. Dès le début de cet apologue, il commence par le qualifier péjorativement et insiste sur son ignorance en employant l’anaphore présente dans le premier

Les Fables Le Pouvoir des Fables livre VIII fable 4 Introduction : Au XVIIème siècle, Jean de La Fontaine (1631-1695) fut un célèbre fabuliste classique. Souvent qualifié de moraliste pessimiste, il se «  sert d’animaux pour instruire les hommes » (Préface à Monseigneur le Dauphin). Cet auteur a puisé son inspiration pour ses Fables chez Esope qu’il entend au départ traduire : c’est l’esthétique classique qui prône l’imitation des anciens. Cet extrait est la fable 4 du livre VII, elle est

avec puissance qu’ils défendent une cause de manière implicite. L’efficacité argumentative peut venir de la critique indirecte comme dans La cour du lion de Jean de la Fontaine, une fable qui critique la cour du roi Louis XIV et de ses partisans, ou encore Candide ou l’optimisme, un conte philosophique de Voltaire. « Placere, Docere » plaire et instruire, plaire surtout, voilà la grande règle qui dirige la république des lettres depuis l’Antiquité. Faire partager son opinion, éclairer ses contemporains

« Placere Docere ». Plaire et instruire, une expression qui pourrait bien définir la fable, du latin « fabula », ce court récit fictif et souvent versifié. Elle est composé de deux éléments : le récit proprement dit (le « corps »), sous lequel se cache une moralité de portée universelle (« l’âme »). Parmi les plus grands fabulistes, nous pouvons citer Jean de la Fontaine au XIIe siècle, qui mêle divertissement et enseignement en exploitant le genre. Ainsi, dans la seconde partie du « Pouvoir des