La Fontaine Placere Et Docere

recueil des Fables, La fontaine propose une double fable qui vise à illustrer un propos liminaire qu’on retrouve dans sa préface  : l’alliance de la brièveté et de la poésie. En proposant deux récritures de la fable ésopique «  le bouvier et le lion  », le fabuliste propose une réflexion, sur le plan formel comme sur le plan du contenu, sur la vanité des paroles et la parole efficace. Ainsi, s’il est question, pour Esope, de critiquer l’inconséquence des hommes, La Fontaine suggère une morale à la

« récit détaillé ». A l'origine, l'apologue était un genre noble, « divin » comme l'écrit Jean de la Fontaine dans la préface de Fables. En effet, ce récit détaillé, souvent moral, ne se réduit pas à une simple narration, mais il apporte, de façon imagée, une leçon. L'apologue remonte à l'Antiquité gréco-latine avec le fabuliste Esope qui sera, au XVI siècle, une source d'inspiration pour Jean de la Fontaine. On trouve l'apologue sous différentes formes: la fable, le conte philosophique, l'utopie, la parabole

I LA FONTAINE Les Fables de La Fontaine apparaissent comme un condensé de la sagesse populaire, elles sont le fruit de réflexions et des observations du fabuliste sur l’Homme et sur le monde du XVIIe siècle. Et elles ont revêtu, très vite, une dimension universelle. C’est pourquoi, les préceptes qui accompagnent les fables sont souvent devenus des proverbes. Pourtant, dans « Le Loup et le Chien », issu du livre I, on ne trouve pas de précepte ni de devise explicites. La Fontaine met en

Commentaire Composé du Loup et de l’Agneau de La Fontaine Le texte que nous allons analyser est une fable de La Fontaine,poète de Cour,né en Province au XVIIe siècle et incarnant parfaitement l’esprit classique de l’époque dont le credo est « Docere » et « Placere » .La parution de ses Fables en plusieurs recueils lui assura d’ailleurs un succès immédiat dans les Salons littéraires. La fable en question est intitulée « Le Loup et l’Agneau » ,il s’agit d’un Agneau qui rencontre un Loup .L’ Agneau

la faim qui va poussaient Le loup, le crocodile, l'ogre a manger des jeunes innocents. → 2. Comparez les différentes leçons de ces trois textes. Tout d'abord les morales ne sont pas présenter de la même façon, nous avons Jean de La Fontaine qui nous met directement la morale au début. Contrairement au texte 2 et 3, dans le texte 2 nous avons la morale qui se présente a la fin de la fable, puis dans le texte 3 nous avons carrément la morale détacher du reste. Certes les 3 morales

« Les Femmes et le Secret », Fables , VIII, La Fontaine Texte :Les Femmes et le SecretRien ne pèse tant qu'un secret ; Le porter loin est difficile aux dames ; Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes. Pour éprouver la sienne un mari s'écria, La nuit, étant près d'elle : « Ô Dieux ! qu'est-ce cela ? Je n'en puis plus ; on me déchire ; Quoi j'accouche d'un œuf ! – D'un œuf ? – Oui, le

appuyant sur la fable de Jean de la Fontaine « La Génisse, la Chèvre et la Brebis », nous pouvons nous demander, en quoi, grâce à sa parole, la démonstration d’abus de pouvoir du lion le dispense d’user de la force ? Nous étudierons tout d’abord le rapport de force entre ces animaux personnifiés. Puis nous analyserons à travers la parole du lion les mécanismes d’abus de pouvoir utilisés et enfin leurs impacts.Dans un premiers temps, les apologues de Jean de La Fontaine mettent en scène des animaux personnifiés

l’époque : Même trois siècles après leur publication, Les Fables de La Fontaine ont su rester dans les mémoires et sont encore apprises à des générations d’écoliers. Ce succès est sans aucun doute garantit par le don du fabuliste du XVIIème qui parvient avec aisance construire une histoire plaisante à lire et qui a une portée didactique « placere et docere » est d’ailleurs la règle définissant le mieux l’œuvre littéraire de La Fontaine. -Cette fable dépeint un procès mettant en scène des animaux. Elle

faits ou personnages nobles)La description est burlesque, Socrate qui est un grand philosophe est animalisé.Critique de la vie monastique : l’habit ne fait pas le moine.Ouverture : La Fontaine dans ses Fables adopte la même démarche qui repose sur le précepte antique « placere et docere » : plaire pour instruire. ⇨ Par une morale explicite ou implicite. On retrouvera le même lecteur, victime des apparences dans le Spectateur français de Marivaux, qui pense que le livre doit

LECTURE ANALYTIQUE : La Cour du Lion La Fontaine (1621-1695) Livre VII (1678) Introduction : Plutôt bienveillant avec le peuple, La Fontaine l’est beaucoup moins à l’égard des milieux aisés ( la Cour, les courtisans et le monarque ). La cruauté de la vie à la cour revient comme une sorte de leitmotiv ( sorte de refrain ). Comment La Fontaine fait-il passer les éléments de satire que comporte cette fable ? I. UN RECIT VIF ET ANIME a) La structure de la fable Structure simple en trois parties :