La Laideur Dans Une Charogne

couleuvre,     L'araignée un gueux ; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,     Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes     De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure,     Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,     Oh ! plaignez le mal ! Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;     Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie     De les écraser, Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe,     Tout bas

Mauvais Moine L'Ennemi L'Homme et la Mer La beauté L'Idéal Le Masque La Chevelure L'Héautontimorouménos L'Invitation au voyage parfum exotique Spleen Aube spirituelle L'horloge Chant d'automne Le serpent qui danse Une Charogne Remords posthume Harmonie du soir Tableaux parisiens (18 poèmes) [modifier] Paysage ; Le Soleil ; À une Mendiante rousse ; Le Cygne ; Les sept Vieillards ; Les Petites Vieilles ; Les Aveugles ; À une Passante ; Le Squelette

| Les quatre textes du corpus étudié sont Œuvres, Poésies nouvelles, <<Une charogne>> Les Fleurs du mal et Rue Traversière. Soit Louise Labé, Alfred de Musset, Charles Baudelaire et Yves Bonnefoy. Nous allons donc pouvoir observer en quoi ces poèmes diffèrent par leur date d'écriture, leur sujet, leur forme. Puis nous constaterons les rapprochements que nous pouvons faire, avec la manière dont ils utilisent les textes pour faire entendre la voix d'un poète. Les quatre textes du

entre esthétique traditionnelle et réalisme cru, entre parodie comique et révolution artistique, entre laideur immorale et beauté amorale, au-delà du bien et du mal, au-delà surtout du beau et du laid. Aussi ce poème contribue-t-il à sa manière -satirique- au geste d’« alchimie poétique » consistant à transformer la « boue » en « or ». Comme le poème charogne de Baudelaire.1) « baignoire » // « cercueil » : compa. qui rapproche la « baignoire » dont sort la femme

N’est-elle pas une de ces idoles que Nietzsche évoque dans Le crépuscule des idoles ? Cioran écrit à propos de la Beauté : « Sous le soleil triomphe un printemps de charognes. La beauté n’est elle-même que la mort qui se pavane dans les bourgeons. » Derrière les égéries de la Beauté que la publicité nous assène triomphe une masse de laideur. Notre regard est sans cesse biaisé, détourné de ce qui dérange, de ce qui nous désespère, nous désillusionne. Et quand bien même nous nous réfugions dans la contemplation

de textes + documents (images, textes de presse) L’éloge et le blâme au croisement des genres et des discours Les stratégies du blâme Portraits: La Bruyère, Les Caractères Balzac, Le Père Goriot Poésie de la laideur : Baudelaire, Une Charogne Critiques : Valéry, Pièces sur l’Art Vincent Remy, Georgia Cécile Mury, Vanilla Sky ( La visée argumentative ( Stratégies du blâme : caricature, insulte, critique ( Procédés : lexique dépréciatif

fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté (=plaisir sensuel, intense et raffiné), le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. Charles-Pierre Baudelaire (1821-1867) 1.Quelques éléments important sur la biographie de Baudelaire Né à Paris le 9 avril 1821, Charles Baudelaire, fils de Joseph-François Baudelaire et Caroline Archenbaut

artistes à travers les âges. Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne). Son ouvrage a eu une publication difficile tout d'abord une première publication de dix-huit poèmes le 1er juin 1855 dans La Revue des Deux Mondes. Le 4 février 1857, Baudelaire remet son manuscrit à l'éditeur Auguste Poulet-Malassis. Le 20 avril

« L’horloge », « Rêve parisien »…).Cette présence obsédante est génératrice de souffrance ou d’extase : le poète travaille à la transformer, il fait de ses « pensers brûlants une tiède atmosphère » (« Paysage »).La boue, c’est aussi la ville moderne avec ses laideurs, ses vices et ses corruptions : les tableaux parisiens font entrer le lecteur dans les « plis sinueux des vieilles capitales/Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements » (« Les petites vieilles »).Le crépuscule dans la grande ville, bien loin

nous interpelle : « aimons-les ! ». Nous pouvons en conclure que ce poème est fondamental car il est emblématique du souci de Baudelaire c'est à dire s'intéresser aux marques du temps. La laideur et la souffrance passionnent le poète qui ne se contente pas de sujets idéaux et éternels. Tout comme « Une Charogne », ce texte témoigne d'une évolution des critères de la beauté poétique. Il ne s'agit plus de peindre la belle nature mais de dégager la beauté mystérieuse de la réalité.