La Laideur Dans Une Charogne

joyeuse et légère : ( Apollinaire « Histoire dites et entendues » Calligramme ( Desnos « l’alligator » ( Rabelais « La dive Bouteille » ( St Amant « La paresseuse » b) poésie du quotidien, de la laideur ( Ponge « Le verre d’eau », « Le Pain » Le parti-pris des choses. ( Baudelaire « La charogne » c) une poésie pour tous (engagée) ( « Fonction du poète » V. Hugo : poète = prophète ( « Barbara » Jacques Prévert : dénonce la guerre en relatant des souvenirs ( « Le dormeur du val » Rimbaud :

pour s’évader est l’écriture pendant laquelle il vit des moments magiques. 2. " TABLEAUX PARISIENS " (poèmes LXXXVI à CIII),(18poemes) où la ville, " la fourmillante cité pleine de rêves ", impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal et le mirage du lieu magique, fantasmatique, où se perdre c'est aussi se retrouver. Le thème de la ville a longtemps été marginal en poésie, et c'est donc un univers esthétique neuf que Baudelaire aborde ici. Il avait pris acte de l'intérêt

aussi de rabaisser l’orgueil humain, dont le corps est voué à devenir l’« ordinaire pâture » de vers goulus, la beauté à se transformer en laideur et le lieu des plaisirs (le ventre) en source de puanteur… .À l’ordre classique se substitue un chaos grouillant et hideux (donc remarquable) à la démesure baroque. Baudelaire semble avoir retenu la leçon pour sa Charogne. .Et de sa morale (dernier tercet) qui fait référence à l’Écclésiaste, livre de la Bible (« vanité des vanités, tout est vanité », d’ailleurs

artistes tentent parfois de se soustraire à la beauté en conceptualisant, minimalisant par l’abstraction. Charles Baudelaire dans « Les Fleurs du Mal » parvient à extraire la beauté de différentes notions, telles que le mal ou l’horreur, dans « une charogne ». L’art est aussi fonction de qui le voit. Chaque société, chaque époque a son art. Les armes de l’époque, cubisme, dadaïsme, fauvisme ne sont plus des armes. Ce sont de doux agneaux vendus à millions à de riches spéculateurs. Il décorent effectivement

le monde peut offrir de souffrances à celui qui, ne détournant pas le regard mais s’offrant à tout ce qui existe, peut parfois rencontrer. Il en avait parcouru des champs de bataille, il en avait vu des corps putréfiés, mais encore vivants, des charognes immondes qui l’empoisonnaient la nuit, le jour. Il avait bien souffert au fond de son armure d’airain. Mais ce qui le préoccupait maintenant était bien plus terrible encore. Ce qui formait l’horizon du Chevalier, l’horizon de croyance sur lequel

les défis d'un Baudelaire qui cherche sciemment des spectacles repoussants pour les recomposer en oeuvres d'art (comme dans la Charogne). Refaire la création et affirmer la toute-puissance de la transmutation poétique, voilà l'ambition de l'artiste provocateur. Il ne s'agit plus de fuir la réalité ou de s'en rapprocher, mais de la dépasser : au Beau par la laideur ou par le mal...

| |œil, celui de gauche … come un trou noir et gâté » (l.20à22) Ce sont des détails précis du corps | | |de nana rongée par la syphilis . Ca inspire du dégoût et traduit la laideur , le lecteur ce sent | | |plongé dans la chambre comme-ci il était au chevet de Nana. | | |

ridicule sur le sol (gauche et veule), le courage du voyageur se transforme en peur sur le sol. Vers 10 : L’antithèse se remarque de nouveau au vers suivant: « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid! ». La beauté et la laideur, encore l’idée du ridicule et l’opposition entre le passé dans les airs « naguère », et le présent sur le plancher « est ». Vers 11-12 : concentration sur la cruauté gratuite des hommes, qui usent de violence envers l’animal:

« ne...que » vers 20 + contre-rejet : fin de l’illusion, effet de surprise, la femme aimée est transformée en « outre aux flancs gluants, toute pleine de pus » femme/outre (réservoir...) laideur et horreur adj. péjoratif « gluants » + pus : infection - Vers 21 : le poète décrit un état de doute, situation fantastique qui rappelle le romantisme noir = cauchemar ou

grotesque (parler de choses élevées, nobles, de façon triviale, voire vulgaire) sont réunis et exploités à plaisir par le poète qui usera souvent de ce procédé dans les Cahiers de Douai (voir le pastiche de Villon dans sa ballade des pendus). La laideur, la saleté, la trivialité-vulgarité sont évoquées par des détails choquants. La crasse caractérise le corps et le décor « cercueil vert » de moisissure, les « cheveux fortement pommadés » indiquent les habitudes cosmétiques d’une prostituée, qui rendent